1 novembre 2008

Les fronts de la guerre

La crise financière mondiale est en train de provoquer un exode sans précédant des Mexicains qui travaillaient aux Etats-Unis et qui retournent chez eux. Depuis août dernier 150 000 Mexicains sont déjà revenus au pays ce qui inquiète terriblement le gouvernement qui ne sait que faire de cette main d'œuvre en pleine récession économique.
RFI

L'engagement des Etats-Unis en Afghanistan et en Irak génère de l'activité économique. Les dépenses liées au militaire ont progressé de 5,8%, apportant 1,15 point à la croissance.
Le Temps

Le général américain David Petraeus, crédité des progrès réalisés en Irak, s'est vu confier vendredi le commandement chargé de superviser de concert les guerres en Irak et en Afghanistan.
RTL

Présent à la cérémonie, le secrétaire à la Défense, Robert Gates, a salué en Petraeus "l'homme qu'il faut en ce moment à ce poste".
"Sous son commandement, nos soldats ont porté des coups terribles à nos ennemis en Irak. Maintenant, nous allons nous occuper de nos adversaires en Afghanistan", a-t-il ajouté.
Reuters - Yahoo! Actualités

Le 30 septembre 2008, The Army Times révélait que la 1ère brigade de combat de la 3ème division d’infanterie US avait été rapatriée d’Irak et affectée au maintien de l’ordre intérieur aux États-Unis. Devant le tollé général, le journal a publié un démenti de son propre article.
Voltaire

Le monde vote Obama ! déclarait il y a quelques semaines un grand quotidien international. Le même monde qui dans sa majorité est analphabète, illettré et perdu dans les fouillis du zapping politique. Ce monde-là, sans s’en rendre compte, se cherche des héros, des idoles pour croire en quelque chose et fuir la misère de son quotidien. Le brouhaha autour de cette élection est affligeant surtout qu’à côté les souffrances des marginaux sociaux sont toujours sévères, mais restent inaudibles. On parle trois secondes du tremblement de terre au Pakistan avec ses centaines de morts, on passe furtivement sur les atrocités au Congo, l’euphorie atteint des sommets vertigineux, ainsi que les donations massives en direction de deux candidats, qui seront élus pour renforcer l’impérialisme américain, sont de plus en plus importantes. Le changement a un prix, il faut donc se serrer la ceinture et vider son épargne pour envoyer son champion s’asseoir dans un siège appartenant à l’establishment. Le plus dramatique dans cette histoire c’est que tout ce carnaval traduit au fond l’état de ce monde définitivement atteint d’une sorte d’ivresse du désespoir.
AgoraVox

Les énormes réserves en dollars dans le Golfe et en Chine pourraient être utilisées pour renflouer le front est européen et dans d’autres pays émergents qui sont devenus dépendants de leur dette extérieure durant la dernière décennie.
Mais cet argent ne sera pas accordé sans contreparties. Les nouveaux contributeurs voudront disposer d’une voix au chapitre au sein de l’institution. Le FMI était un club composé des Américains, des Européens et des Japonais. Mais les réserves de dollar se trouvent aujourd’hui dans les États pétroliers et en Chine, et désormais ils s’attendent à obtenir plus de poids dans la gestion de l’économie mondiale.
ContreInfo

Le premier ministre chinois a déclaré que la Russie et la Chine pourraient lutter contre la crise financière mondiale en conjuguant leurs efforts. Vladimir Poutine a invité, pour sa part, à renoncer au dollar dans les transactions commerciales entre les deux pays.
Cette idée ne date pas d'hier. Un accord "cadre" à ce sujet était déjà intervenu entre la Russie et la Chine fin novembre 2007. [...] Au premier semestre de cette année, ce fut au tour du président iranien Mahmoud Ahmadinejad et de son homologue vénézuélien Hugo Chavez de partir en guerre contre le dollar, en invitant leurs partenaires au sein du cartel pétrolier à renoncer à la monnaie américaine dans le commerce du pétrole, affirmant que le billet vert était en bout de course et que l'heure était venue de songer à une monnaie plus stable et prévisible.
RIA Novosti

La forte hausse des taux décidée par la Hongrie pourrait enclencher un processus où, en tentant de rivaliser en ordre dispersé pour attirer les capitaux, l’ensemble des pays de l’Europe de l’Est aggraveraient la récession. Avec des ratios d’endettement à court terme qui dépassent pour certaines nations les 50% du PIB, le risque d’hécatombe est bien réel.
ContreInfo

Les Israéliens se trouvent enfermés dans un cercle vicieux: des dirigeants prêts à tels ou tels compromis, mais n'ayant aucune chance de faire adopter leurs promesses par la Knesset sont remplacés par d'autres, plus réservés au cours des négociations, mais qui, en fin de compte, cédant à la pression des circonstances ou des Etats-Unis (le plus souvent), en arrivent à la nécessité de rechercher des compromis. Le nouveau leader israélien parviendra-t-il à rompre ce cercle vicieux? Personne ne le sait vraiment.
RIA Novosti

Où est la gauche ? L’officielle, celle qui a accompagné le libéralisme, déréglementé la finance pendant la présidence du démocrate William Clinton, désindexé les salaires avec François Mitterrand avant de privatiser avec MM. Lionel Jospin et Dominique Strauss-Kahn, taillé à la hache dans les allocations versées aux chômeurs avec M. Gerhard Schröder, n’a à l’évidence d’autre ambition que de tourner au plus vite la page d’une « crise » dont elle est coresponsable.
Le Monde diplomatique

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