24 avril 2010

Brèves du 24/04/2010 Burqa

France catho-laïque et raciste

21/04/2010, Nicolas Sarkozy tranche pour une interdiction totale de la burqa, Reuters-Yahoo! Actualités.
Nicolas Sarkozy s'est prononcé pour une loi d'interdiction totale, dans tous les lieux publics en France, du port du voile intégral - la burqa - en dépit de recommandations contraires du Conseil d'Etat.

Le député communiste du Rhône André Gerin, président de la mission parlementaire qui s'est penchée pendant plusieurs mois sur le sujet, s'est réjoui de la décision de Nicolas Sarkozy, pourtant plutôt faite pour plaire à l'électorat de droite.
21/04/2010, Burqa : une loi pour 367 femmes voilées, SERIATIM.
Agiter la burqa, c'est mettre le voile (mais oui) sur les Français pour qu'ils ne s'angoissent pas de tous les problèmes sociaux et économiques à venir : les tensions sociales n'iront-elles pas en grandissant avec des risques accrus de dérapage ? Focaliser nos concitoyens sur ce point, c'est aussi éviter qu'ils s'indignent , en plus du coût de la grippe H1N1, des 20 milliards d'euros gagnés par les banques comme l'écrit Serge Halimi dans Le Monde diplomatique.

Dans cette France « burqaphobe » pense-on que la police arrêtera les femmes voilées des émirs asiatiques et des millionnaires africains sur les Champs-Élysées ? Non.
Quant aux femmes et la laïcité, ne sont-elles pas embarquées dans un navire qui tangue de Charybde en Scylla ?
22/04/2010, L'interdiction totale de la burqa, un risque juridique, Reuters-Yahoo! Actualités.
Le Premier ministre François Fillon s'est dit prêt mercredi à prendre "des risques juridiques", allusion à l'avis du Conseil d'Etat pour qui le Conseil constitutionnel et la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) pourraient rejeter ce texte.
Selon lefigaro.fr, le gouvernement va décréter l'urgence sur le projet de loi dans l'espoir qu'il soit adopté avant la fin de la session extraordinaire, prévue autour du 20 juillet.

Le médiateur de la République, Jean-Paul Delevoye, a ironisé sur le risque de situations ubuesques pour un problème qui, selon le gouvernement, concerne 2.000 femmes. "Je ne sais pas comment on va faire avec les Saoudiennes qui viennent acheter sur les Champs-Élysées", a-t-il dit mercredi sur RMC.

L'ancien Premier ministre Dominique de Villepin a accusé sur i>Télé le gouvernement de "vouloir éternellement appuyer là où ça fait mal, vouloir cliver, prendre le risque de diviser et de stigmatiser un peu plus".

Le gouvernement a choisi d'ignorer les recommandations du Conseil d'Etat, pour qui l'interdiction du voile intégral dans les lieux publics était préférable à l'interdiction totale, qui soulèverait de "sérieux risques" constitutionnels.
"Les risques en question, pour réels qu'ils peuvent être, n'apparaissent absolument pas considérables", a dit Guy Carcassonne sur France Info.
Le professeur de Nanterre expliquait devant la mission parlementaire que la loi ne passerait les obstacles juridiques qu'en étant fondée sur l'ordre et la sécurité publics, soulignant qu'il ne fallait pas utiliser comme fondement la laïcité ou les contraintes faites aux femmes.
22/04/2010, La France fait tomber le voile, Revue de presse internationale.
Non, décidement ce matin, les journalistes de la presse internationale ont du mal à comprendre quelle mouche a piqué le Président Français. Le site de la chaine américaine ABC rappelle pour sa part que des lois interdisent déjà de porter des vêtements qui recouvrent intégralement le corps et le visage dans la fonction publique et dans les écoles... qu'une autre loi, avait été votée en 2004 pour interdire les signes religieux ostentatoires.
Dossier documentaire & Bibliographie Voile & Burqa, Monde en Question.

23 avril 2010

L'argent et les mots

Aussi loin du catastrophisme ambiant («Tout va disparaître») que de l'angélisme bêtifiant («On en a vu d'autres»), André Schiffrin, dans ce nouveau livre, trace des pistes pour sauvegarder l'indépendance de l'édition, de la librairie, du cinéma et de la presse. Il ne se contente pas de faire un triste état des lieux: s'inspirant de tentatives qui ont réussi, d'Oslo à Paris, du Chambon-sur-Lignon (Haute-Loire) à Minneapolis (Minnesota), il propose des solutions, simples ou sophistiquées, qui ont en commun de pouvoir être appliquées dès demain sans ruiner les finances publiques. Toutes ces solutions, Schiffrin le souligne, nécessitent des décisions politiques mais pas nécessairement gouvernementales : les municipalités, les régions, les États en Amérique ont un rôle important à jouer, qui peut partout contrebalancer les néolibéralismes nationaux.

Ce livre, écrit par un homme qui a derrière lui un bon demi-siècle dans l'édition indépendante, est une incitation lucide et optimiste à prendre conscience que nous ne sommes ni impuissants ni condamnés à la seule consommation de best-sellers, de journaux misérablement asservis ou de séries télévisées ineptes. L'Argent va-t-il l'emporter sur les Mots ? La réponse, nous dit Schiffrin, dépend de chacun de nous.

SCHIFFRIN André, L'argent et les mots, La Fabrique, 2010 [Blog à part - Du grain à moudre - l'Humanité - La Brèche - Le Fil Rouge - Le Littéraire - Le Monde - NouvelObs - Politis - RTBF - Tournezlespages's].
Lire aussi :
Dossier documentaire & Bibliographie Médias, Monde en Question.

22 avril 2010

Brèves du 22/04/2010

Débat politique

• 18/04/2010, Jean Bricmont : « La gauche morale est devenue le substitut de la religion », Montpellier journal.
Jean Bricmont était à Montpellier le 8 avril à l'invitation des Amis du Monde diplomatique. L'intellectuel belge, proche de Noam Chomsky, a brossé un «panorama idéologique de l'histoire de la gauche et du socialisme». Il a fustigé «la gauche des valeurs».

Afghanistan

• 09/04/2010, MARGOLIS Eric, Karzai, la marionnette qui a coupé ses fils, ContreInfo.
Le Président Hamid Karzaï s'oppose de plus en plus ouvertement à Washington, qui non seulement refuse mais entrave le dialogue de réconciliation nationale entamé par Kaboul avec les talibans et le Mollah Omar, note le journaliste Eric Margolis, fin connaisseur de la région. Cette querelle reflète selon lui une divergence fondamentale d'intérêts : les afghans, épuisés par trente ans de conflits qui ont ravagé le pays, aspirent à la paix et savent qu'elle ne peut être obtenue sans redonner leur place aux Pashtounes, alors que la coalition emmenée par les USA tient avant tout à s'assurer un contrôle stratégique sur une région riche de ressources. En arrière plan, les puissances régionales ont pleinement conscience des opportunités que leur offrirait un Afghanistan redevenu indépendant. Le conflit afghan est emblématique de l'impasse et de l'inefficacité d'une vision géostratégique bâtie sur la domination militaire. En choisissant la confrontation, l'occident non seulement inquiète mais il expose aussi ses faiblesses et compromet son avenir. Par la confrontation armée, il s'aliène tous les peuples du monde qui voient jour après jour les civils innocents mourir sous les balles et les bombes de ceux qui se prétendent pourtant les dépositaires de la plus haute exigence morale et revendiquent le privilège de dire le droit. En inquiétant, il incite les dirigeants à rechercher la protection de l'arme nucléaire, comme c'est le cas en Iran, pour éviter à leur peuple le destin terrible de l'Irak, où l'invasion occidentale - qui a très sûrement provoqué plus de morts et de souffrances que le régime pourtant honni de Saddam Hussein - est un crime qui restera de toute évidence impuni. En ne parvenant pas à imposer sa loi, il révèle à tous son destin d'empire sur le déclin dont l'heure de toute puissance est vouée à « disparaitre des pages du temps », pour reprendre une formule célèbre mais si souvent déformée. Tous ensembles, ces facteurs concourent au résultat inverse des objectifs affichés : on assiste à une aggravation des tensions régionales, une dissémination des armements et à une accélération des processus de recomposition dans les relations internationales, les nations émergentes cherchant à se protéger et à s'éloigner d'un centre, affaibli certes, mais qui reste un facteur de désordre et non de stabilisation. Enfin, ce faisant, il se prive de ce qui serait sa capacité d'influence sur les affaires du monde la plus inspirante : une coopération pacifiée entre pairs, qui donnerait, elle, quelques raisons de partager les idéaux des lumières, dont, piètres héritiers, nous offrons aujourd'hui une détestable caricature.

20 avril 2010

Brèves du 20/04/2010 Palestine

Palestine/Israël

• 18/04/2010, STAMBUL Pierre, Pas de paix sans justice en Palestine, revenir aux droits fondamentaux, UJFP - Info-Palestine.
Il y a plus de 60 ans, 800000 Palestiniens ont été expulsés de leur propre pays au terme d'un « nettoyage ethnique » délibéré et organisé par les dirigeants et l'armée du nouvel État israélien.

Cette idéologie [le sionisme] n'est pas seulement une forme particulière de nationalisme et de colonialisme. C'est aussi un messianisme perverti qui a créé une histoire et une identité mythique, qui a fabriqué un « homme nouveau » avec la théorie fumeuse du « peuple en exil qui a fait son retour ». Le sionisme ne s'est pas achevé en 1948 au contraire. Il est plus que jamais à l'œuvre et il ne laissera jamais la moindre place à l'identité palestinienne. Son modèle, ce sont l'Australie ou les États-Unis où les peuples indigènes ont été tellement marginalisés qu'ils ne sont plus en capacité de réclamer leurs droits.

Israël est une démocratie pour les Juifs mais une dictature impitoyable pour les PalestinienNEs. Les institutions créées au début du XXe siècle (le KKL, l'Agence Juive, la Histadrouth...) pour aboutir à une société « ethniquement pure » sont illégitimes.

60% des Juifs du monde entier ne vivent pas en Israël. Ils sont sommés d'être des complices d'un Etat criminel. Faute de quoi ils sont dénoncés comme « Juifs traîtres ayant la haine de soi ». Le sionisme n'est pas seulement criminel pour la Palestine. Il est une impasse suicidaire pour les Israéliens et pour les Juifs. Personne ne peut penser que cette politique de massacres périodiques et de négationnisme vis-à-vis de la Palestine pourra se prolonger indéfiniment et impunément.

Une partie du mouvement de solidarité avec la Palestine se trompe, je n'ai pas peur des mots. Elle atténue terriblement la critique sur la nature de l'Etat d'Israël en oubliant qu'au départ la Nakba est totalement illégitime. Elle a tendance à reprendre la diabolisation du Hamas ou du Hezbollah. Elle a peur d'utiliser les mots « colonialisme », « apartheid » pour caractériser l'occupation et les discriminations. Comme si ce que l'Etat d'Israël inflige à la Palestine n'était pas aussi grave que ce que l'ancienne Afrique du Sud a fait. Elle s'abrite derrière la légalité internationale pour ne plus exiger l'égalité des droits.
• 18/04/2010, L'occupant israélien prive d'eau les villages palestiniens de la vallée du Jourdain, Ma'an News - Info-Palestine.
Les forces israéliennes d'occupation ont envahi le village de Khirbet Al-Farsieyah au nord de la vallée du Jourdain, et saisi quatre pompes à eau utilisées pour l'irrigation et l'approvisionnement en eau potable de la petite communauté agricole, selon des témoins.
Commentaires : Cet article montre, à partir d'un exemple de la vie quotidienne, la barbarie de l'occupation israélienne.
• 18/04/2010, GRESH Alain, Elie Wiesel l'imposteur et Jérusalem,, Les blogs du Diplo.

• Journal vidéo, Sleepless in Gaza…and Jerusalem, YouTube.

Chronique de la Colonisation de la Palestine 2010 Monde en Question.
Dossier documentaire & Bibliographie Palestine/Israël - Un seul État, Monde en Question.

Brèves du 20/04/2010

Presse servile

• 17/04/2010, L'im-Monde est à vendre... bon débarras !, L'Observatoire des médias.

Économie sociale

• 15/04/2010, Assurance maladie : des comptes à régler, Temps Présent - TSR.
Temps Présent a mis le nez dans les petits comptes des assureurs, pour comprendre comment fonctionne ce système opaque, où la transparence n'existe pas. Comment le mélange des comptes entre assurance de base et privée est-il géré ? Comment s'effectue la chasse aux bons risques ? Une enquête fouillée et troublante.

Algérie

• 23-26/11/2009, France-Algérie : une tragédie méditerranéenne, La Fabrique de l'Histoire, 1/4 - 2/4 - 3/4 - 4/4 [Transcription, 1/4 - 2/4 - 3/4 - 4/4].

19 avril 2010

Brèves du 19/04/2010 Palestine

Palestine/Israël

• 19/04/2010, ELDAR Akiva, This Independence Day, Israel still turning its back on the Arab peace plan, Ha'aretz.
Célébrant sa 62e année de l'indépendance, comme chaque année depuis mars 2002, Israël en profite pour tourner le dos à l'Initiative de paix arabe. Cette année encore, Israël ne tient pas compte d'un plan qui offre la normalisation en échange d'un retrait des territoires occupés et d'un règlement juste du problème des réfugiés palestiniens conformément à la résolution 194 de l'Assemblée générale des Nations Unies.
• 19/04/2010, Nétanyahou : Israël n'arrêtera pas ses constructions à Jérusalem-Est, AP-Yahoo! Actualités.
M. Nétanyahou a estimé que les demandes palestiniennes sur l'arrêt des nouvelles constructions à Jérusalem-Est était "une exigence inacceptable", lors d'un entretien diffusé lundi matin aux États-Unis sur ABC.
Il a affirmé que cette position n'était pas nouvelle, et qu'elle remontait aux gouvernements de Golda Meir, Shimon Pérès et Itzhak Rabin.
Le ministre israélien de la Défense, Ehoud Barak, a pour sa part estimé que l'État hébreu devait reconnaître que le monde ne tolérerait plus des décennies supplémentaires de domination israélienne sur le peuple palestinien.
"Le monde n'est pas disposé à accepter (...) qu'Israël domine un autre peuple durant encore des décennies. C'est quelque chose qui n'existe nulle part ailleurs dans le monde", a déclaré lundi M. Barak, interrogé par la radio israélienne à l'occasion de la célébration du 62e anniversaire de l'État hébreu.
Les Palestiniens aspirent à créer leur propre État et "il n'y a pas d'autre moyen, que cela nous plaise ou non, que de les laisser se diriger eux-mêmes", a ajouté le leader du parti travailliste, modéré.
Le gouvernement de M. Nétanyahou a "fait des choses qui ne mènent pas naturellement" à la résolution du conflit israélo-palestinien, a reconnu M. Barak. "Mais nous ne devons pas nous leurrer", a-t-il poursuivi. "Le différend croissant entre nous et les États-Unis n'est pas bon pour l'État d'Israël".
• 19/04/2010, Ehud Barak s'inquiète du différend avec Washington, Reuters-Yahoo! Actualités.
Le ministre israélien de la Défense Ehud Barak s'inquiète du différend entre Israël et les États-Unis sur la politique de colonisation et prône une initiative diplomatique forte de la part de l'État juif pour relancer le processus de paix.
"Le différend qui se développe avec les États-Unis n'est pas bon pour Israël", a dit à la radio israélienne le dirigeant du Parti travailliste, qui a souhaité que son pays lance une "initiative diplomatique d'importance" en faveur de la paix.
Cette initiative inclurait des pourparlers avec les Palestiniens sur les points essentiels du conflit, a-t-il précisé.
"Nous avons des liens étroits avec les États-Unis, une longue amitié et un partenariat stratégique. Nous recevons d'eux chaque année trois milliards de dollars et les meilleurs avions du monde", a-t-il rappelé. "Pour toutes ces raisons, nous devons agir pour changer les choses."
Sans rentrer dans les détails, il a évoqué la possibilité de remanier le gouvernement israélien afin de permettre des restitutions de territoires occupés aux Palestiniens.
Dans la matinée, lors d'une cérémonie officielle à l'occasion de la journée de l'armée, Netanyahu s'est exprimé en termes généraux sur la vision israélienne du processus de paix.
"Nous tendons une main en signe de paix à tous nos voisins qui veulent la paix. Mais l'autre main saisit l'épée de David pour défendre notre peuple contre ceux qui veulent sa mort", a-t-il prévenu.
• 19/04/2010, SHAVIT Ari, An open letter to Netanyahu: Act before it's too late, Ha'aretz.
Même si d'autres sont à blâmer, la responsabilité est la vôtre. Par conséquent, vous êtes le responsable du fait que, un an après votre élection, Israël est encore embourbé dans le marécage toxique de l'occupation dans lequel il s'est enfoncé il y a 43 ans. Vous êtes responsable du fait que nous nous enfonçons encore plus profondément dans la boue.
Monsieur le Premier ministre, voici les faits basique : La période de grâce accordée à l''Etat juif par Auschwitz et Treblinka se termine. La génération qui a connu l'Holocauste a quitté la scène. La génération qui se souvient de l'Holocauste disparaît. La perception d'Israël par le monde d'aujourd'hui n'est pas les fours crématoires, mais les points de contrôle. Pas les trains, mais les colonies. Par conséquent, même si nous avons raison, ils ne nous écoutent pas. Même quand nous sommes persécutés, ils ne prêtent aucune attention. Le vent souffle contre nous.
• 19/04/2010, Editorial : In its 62nd year, Israel is in a diplomatic, security and moral limbo, Ha'aretz.
À bien des égards, il semble que Israël a perdu le dynamisme et l'espoir de ses premières décennies et, une fois de plus, est enlise dans la mentalité de ghetto contre lequel ses fondateurs se révoltèrent.
Certes, Israël n'est pas le seul dépositaire de son destin. Pourtant, les lacunes qui ont jeté une ombre sur le pays depuis sa création - l'ethnocentrisme, la domination de l'armée et des religieux, les écarts socio-économiques, l'asservissement aux colons, le mode de pensée mystique et l'adhésion à de fausses croyances - au lieu de disparaître au fil du temps se sont accélérées.
Il est attristant de constater que toutes ces craintes [la question palestinienne, l'attitude envers les colons, la question de la laïcité] se réalisent cette année, à un degré encore plus élevé que nous nous y attendions. Lorsque le principal message du Premier ministre au monde est de dire que nous sommes de nouveau à la veille d'un holocauste et que sa vision fait principalement référence à la Bible pour nourrir des symboles nationalistes et s'accrocher au «patrimoine national», il semble que l'indépendance de l'État hébreu est devenu une caricature de lui-même. On ne peut qu'espérer que les forces au sein de la nation vont bientôt se lever pour restructurer l'État et son leadership dans une voie digne de nous tous.
• Journal vidéo, Sleepless in Gaza…and Jerusalem [26 minutes par jour], YouTube.

Chronique de la Colonisation de la Palestine 2010 Monde en Question.

Islande - Palestine


L'Islande est un tout petit pays, non certes par l'étendue géographique (plus de 100.000 km2), mais par son poids économique et sa population (320.000 personnes, soit une ville moyenne en France). La crise économique récente est née aux Etats-Unis et s'est étendue au monde entier. Toutefois, c'est par l'Islande que l'Europe a cru recevoir le coup de grâce. C'est de l'Islande que la menace d'un effondrement du système bancaire européen est arrivée. Ainsi, le comportement (jugé irresponsable) de 320.000 personnes addictes au crédit facile aurait pu occasionner la ruine d'une population mille fois plus importante.

La petite Islande n'a pas seulement des mœurs économiques légères. Elle cache, aussi, sous une surface lisse et glacée, des volcans puissants. L'un d'eux vient d'entrer en éruption, entraînant la paralysie du transport aérien dans toute l'Europe. Personne ne peut prédire quand les choses rentreront dans l'ordre. Tout le monde prie pour que le glacier qui recouvre le volcan fonde au plus vite, que les poussières retombent et que les avions puissent ainsi reprendre leur ballet. Tout le monde garde un œil sur le volcan voisin, réputé imiter son voisin quand celui-ci explose. Pour l'instant, il se tient coi, fort heureusement ; s'il venait à se manifester, les conséquences économiques deviendraient incalculables.

La Palestine est un tout petit pays, par la géographie (la Palestine historique tiendrait tout entière dans la superficie de trois départements français), par l'économie, par la population. Elle est le siège d'une oppression qui dure depuis plus de 60 ans. Le monde, au mieux, s'en désintéresse. Quant à l'Occident, il soutient et arme l'oppresseur. Il contribue au lent étouffement de la société palestinienne ; il contribue à alimenter le désespoir de sa jeunesse. Il honore les figures de l'oppression en baptisant rues, places et esplanades de leurs noms. Qu'aurait-il à craindre ? Il est du côté du plus fort, contre une population désarmée, appauvrie, ne présentant aucun danger pour son confort.

Aucun danger ? Vraiment ? N'y aurait-il aucune analogie entre un volcan assoupi et un désespoir enfoui dans la mémoire collective d'un peuple ? Qui peut croire que l'on peut pratiquer l'injustice en toute impunité et pour l'éternité ? Si cela était possible, autant revêtir les cratères des volcans islandais de lourds couvercles qui auraient pour fonction, non seulement d'empêcher l'explosion, mais aussi d'en assourdir les mille bruits annonciateurs.

Continuez ainsi, Mesdames et Messieurs du beau monde occidental, à vous faire les alliés zélés d'une entreprise de mort menée contre un peuple. Continuez de le faire au nom de votre douleur hypocrite qui vous amène à charger du poids de votre culpabilité les épaules d'enfants innocents. Continuez dans le déshonneur en armant le bras d'un oppresseur déjà surarmé pour l'aider à assassiner l'âme d'un peuple réduit à ramasser des pierres puisqu'il n'a rien d'autre à opposer à vos canons. Continuez à vous ceindre du drapeau aux plis douteux de la morale tout en foulant aux pieds les principes qu'édictent jour après jour vos lèvres mensongères. Continuez à fabriquer du ressentiment et de la haine. Continuez d'alimenter le feu souterrain qui couve et qui, si vous persistez dans cette voie, libérera sa lave dans un élan destructeur d'où personne ne sortira indemne.

17/04/2010
Brahim SENOUCI

Brèves du 19/04/2010 Nucléaire

Les hypocrisies du sommet sur la sécurité nucléaire

• 19/04/2010, Barak: Iran poses no immediate existential threat to Israel, Ha'aretz - Palestine News Network.
Le Ministre de la Défense Ehud Barak a dit lundi à la Radio d'Israël que la seule issue à l'impasse actuelle avec l'Iran est un mouvement Israélien audacieux, ajoutant qu'il sentait que l'Iran ne posait pas une menace existentielle immédiate à Israël.
• 19/04/2010, États-Unis/nucléaire : poudre aux yeux et chiffons de papier, Boulevard Exterieur.
De la récente conférence de Washington sur le thème du terrorisme nucléaire à l'accord START que viennent de signer à Prague les présidents russe et américain en passant par la nouvelle doctrine nucléaire américaine, les initiatives américaines en matière d'armement nucléaire laissent sur sa faim François Nicoullaud, ancien ambassadeur de France à Téhéran.
• 19/04/2010, Mahmoud Ahmadinejad vante le désarmement nucléaire, Le Grand Journal du Mexique.

• 18/04/2010, BAR'EL Zvi, Will sanctions against Iran really serve the West's interests?, Ha'aretz.
Les partisans de sanctions contre l'Iran doit avoir à l'esprit une statistique intéressante : selon une enquête menée par une organisation de consommateurs iraniens, l'Iran occupe le septième rang dans le monde pour l'achat de produits cosmétiques. Chaque année, les Iraniens dépensent environ 2,1 milliards de dollars en crèmes, rouges à lèvres, shampoing, maquillage, et la plupart de ces articles sont importés de l'étranger.
• 17/04/2010, L'Iran tient sa propre conférence sur le désarmement, Reuters-Yahoo! Actualités - AFP-Le Parisien.
Moins d'une semaine après le sommet de Washington sur la non-prolifération organisé par Barack Obama et auquel l'Iran n'avait pas été invité, le président Mahmoud Ahmadinejad a accusé les États-Unis de pratiquer une politique de deux poids, deux mesures en la matière.

D'après les autorités iraniennes, pas moins de 60 pays ont accepté leur invitation, dont sept ou huit représentés par leurs ministres des Affaires étrangères. La Russie et la Chine - deux pays membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU qui traînent les pieds pour sanctionner l'Iran malgré de vives pressions occidentales en ce sens - auraient ainsi dépêché leurs vice-ministres des Affaires étrangères.

Sur fond de menaces de nouvelles sanctions internationales, le chef de l'État iranien a profité de cette tribune pour attaquer les pays "qui se livrent à l'intimidation" pour empêcher la République islamique à se doter de la technologie nucléaire.

"Malheureusement, le gouvernement américain a utilisé des armes nucléaires et aussi menacé officiellement de les utiliser", a déclaré Ahmadinejad aux participants à "la Conférence internationale sur le désarmement et la non-prolifération".

"Quand ceux qui possèdent des armes nucléaires et qui utilisent ces armes possèdent un droit de veto inégal dans la plus haute instance internationale chargée de la sécurité internationale, est-ce que cela n'encourage les autres pays à la prolifération d'armes nucléaires pour assurer leur sécurité nationale ?", a-t-il demandé.

Alors que l'Occident tente de faire adopter un nouveau train de sanctions à son encontre en raison de son programme nucléaire, Téhéran a indiqué que son programme était "irréversible".

Plusieurs pays occidentaux soupçonnent l'Iran de chercher à se doter de l'arme nucléaire, mais Téhéran assure que son programme est uniquement pacifique et civil.

Ahmadinejad a appelé à la création d'une nouvelle structure de l'ONU pour contrôler le désarmement nucléaire dans le monde et a estimé que les pays qui possédaient ou qui menaçaient d'utiliser des armes nucléaires devraient être suspendus de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).

Le nouveau train de sanctions, que les États-Unis espèrent voir adopté dans les semaines à venir, n'empêchera pas la poursuite du programme nucléaire et n'aura pas d'impact sur l'économie, a assuré Ahmadinejad.

Téhéran s'est néanmoins dit toujours ouvert à un accord avec l'Occident.
• 17/04/2010, L'Iran menacé de sanctions s'en prend aux grandes puissances nucléaires, AFP-Google Actualités.
Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a attaqué d'emblée les États-Unis, "seul criminel atomique du monde", dans un message à la conférence qui réunit une dizaine de ministres et vice-ministres des Affaires étrangères, dont des représentants russe et chinois, en l'absence des Occidentaux.

"Seul le gouvernement américain a commis un crime nucléaire. Le seul criminel atomique du monde ment en se présentant lui-même comme opposé à la prolifération, alors qu'il n'a pris aucune mesure sérieuse dans ce domaine", a-t-il affirmé.

M. Ahmadinejad a plaidé dans la foulée pour une réorganisation des instances internationales traitant des questions nucléaires, dont devraient selon lui être écartées les puissances atomiques.

"Un organe international indépendant, disposant de pleins pouvoirs donnés par l'Assemblée générale de l'ONU, devrait être créé pour planifier et superviser le désarmement nucléaire et empêcher la prolifération", a-t-il plaidé.

Le président iranien a également affirmé que "les États ayant l'arme nucléaire, ceux l'ayant utilisée ou ceux ayant menacé de l'utiliser, et plus particulièrement les États-Unis, devraient être suspendus de l'AIEA".

Il a aussi estimé que le TNP devrait être révisé "par les pays indépendants ne possédant pas d'armes nucléaires", la présence des puissances atomiques "empêchant l'élaboration d'un traité équitable".
• 17/04/2010, L'Iran tient lui aussi sa conférence sur le nucléaire, Continental News.
«L'Iran est habitué à tenir des séminaires sur le désarmement mais cette conférence est très importante de par le niveau des participants et la conjoncture dans laquelle elle se tient», nous ont affirmé hier des organisateurs. En effet, l'on dénombre près d'une soixantaine de pays dont les représentants sont venus en nombre, qu'ils soient ministres, hauts responsables d'institutions, experts et même journalistes de divers médias internationaux. L'Algérie y est aussi présente aux côtés des pays qui aspirent à un nouvel ordre mondial sans trop de heurts entre les puissants et ceux qu'ils ont décidé de considérer comme faibles. Ainsi, dénombre-t-on beaucoup de pays arabes, d'Amérique Latine et d'Asie.

Aujourd'hui, en organisant la conférence internationale sur le désarmement, Téhéran tient bien à rappeler aux Américains quelques-unes de leurs obligations contenues dans le TNP dont ils sont signataires. L'Iran veut démontrer qu'il repose la politique qu'il prône pour défendre «son dossier» du nucléaire, sur le respect de certains grands principes que les Occidentaux feignent d'ignorer mais qu'ils mettent paradoxalement en avant pour l'empêcher d'enrichir son uranium. La conférence de Téhéran qui dure deux jours, rappelle qu'il existe des milliers d'armes nucléaires qui menacent la paix et la sécurité dans le monde. Elle prend, pour cela, la communauté internationale à témoin toute en signalant que celle-ci a exprimé de nombreuses demandes en faveur du désarmement mais aucune n'a abouti à ce jour.

Ainsi, est-il signalé encore par les Iraniens que «le TNP a déjà 40 de vie sans qu'il ait pu apporter des changements significatifs en matière de désarmement». Le principal objectif de la conférence de Téhéran est «de réfléchir, est-il affirmé, sur les défis qui s'imposent aujourd'hui au monde et qui sont liés au désarmement nucléaire et à la suppression de toutes autres armes de destruction massive». L'autre objectif de la conférence - exigé d'ailleurs pour la concrétisation du premier - est «de sortir avec des propositions concrètes à même de débarrasser le monde de ses arsenaux nucléaires». La conférence n'omet pas ainsi de consigner dans ses cahiers la gravité de la déclaration d'Obama relative au recours de son pays à l'arme nucléaire «en cas de besoin». Se sentant directement visé par de tels propos, l'Iran estime «qu'il est inadmissible de voir des pays détenteurs de l'arme nucléaire menacer d'autres qui ne l'ont pas».

Les conférenciers soulignent que non seulement ces pays «nucléaires» n'ont pas voulu détruire leur arsenal «mais cherchent plutôt à le moderniser, ce qui provoque de sérieuses inquiétudes au sein de la communauté internationale». C'est ainsi que les responsables iraniens proposent «de réfléchir sur les procédures juridiques qui devraient être enclenchées conséquemment à de tels agissements». Ils estiment, par ailleurs, «qu'il est du devoir des pays signataires du TNP de faire pression sur ceux qui ne le sont pas, pour que ces derniers le deviennent incessamment». Ils recommandent même à ce que «tous les pays soumettent leurs activités dans le domaine du nucléaire aux contrôles de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA)». L'Iran estime que les premiers à être concernés, «l'entité sioniste et aussi les pays non signataires du TNP».

À cet effet, il ne manque pas non plus de dénoncer et de condamner «la politique de deux poids, deux mesures» dont il en est la première victime depuis longtemps. D'ailleurs, il souligne bien dans sa conférence que «cette politique chère aux puissants de ce monde prive certains pays de leur droit de l'utilisation pacifique du nucléaire et permet à ceux qui détiennent l'arme nucléaire de ne pas se conformer aux dispositions du TNP». Téhéran appelle encore une fois «à une plus grande implication de l'AIEA dans les processus du désarmement, une fois clairement élaborés». Elle préconise en même temps, notamment pour ce qui est du désarmement de la région du Moyen-Orient, «l'exécution par les pays détenteurs du nucléaire militaire, des décisions prises lors de la conférence de 1995».
• 16/04/2010, Sommet sur la sécurité nucléaire : les pyromanes crient au feu, Lutte Ouvrière.
Ce que Barak Obama annonce comme un avenir possible est en fait une description du passé. Car les bombardements nucléaires de Hiroshima et Nagasaki furent, au sens propre du terme, des actes «terroristes», des actes destinés à terroriser la population japonaise et, au-delà, le monde entier. Ces attentats furent planifiés et exécutés par l'État américain. Alors de quel droit le président des États Unis parle-t-il aujourd'hui de terrorisme ? Les populations des deux villes japonaises étaient tout aussi innocentes que, par exemple, les employés de bureau du World Trade Center.

De même si l'arme atomique s'est «disséminée» en Israël, au Pakistan, en Inde, c'est bien parce que les États-Unis ont, à tout le moins, laissé faire ces États qui sont leurs fidèles alliés. La Russie, la France, la Grande-Bretagne et la Chine, autres «puissances», possèdent elles aussi un armement nucléaire et n'ont pas l'intention de s'en débarrasser. Sarkozy, présent à la conférence, a même insisté sur le fait qu'il «n'abandonnerait pas cette arme, garante de la sécurité du pays, dans un monde aussi dangereux qu'il l'est aujourd'hui.»

Mais qui a fait de ce monde un endroit dangereux où des bombes, dont la quasi-totalité viennent des soutes des avions des puissances capitalistes, peuvent exploser à tous les coins de rue ? Qui fabrique, vend et utilise tous les jours et partout des monceaux d'armements et dans quel but ? Qui consacre le meilleur de la technique et de la science à tuer des êtres humains ? Qui donc a accumulé dans ses arsenaux suffisamment de têtes nucléaires pour faire sauter la planète entière ? Et surtout qui, après avoir exploité et affamé la majeure partie de l'humanité, après avoir semé la misère et le ressentiment, ne propose d'autre ordre que celui basé sur la menace des armes ? Qui, si ce ne sont les puissances capitalistes, les États-Unis, la France et les autres ?
• 16/04/2010, « La politique des USA et Israël est sans issue, l'époque du colonialisme est finie », ISM.
La Chine a déjà annoncé qu'elle participera à la conférence sur le nucléaire de Téhéran, et elle continue à affirmer qu'elle est contraire à de nouvelles sanctions contre l'Iran. Mais les États-Unis et Israël sont en train de tout faire pour que la Chine revienne sur sa décision de soutenir la cause du nucléaire iranien. Seule l'importance stratégique que l'Iran a pour la Chine, surtout du point de vue de ses approvisionnements en ressources énergétiques, a jusqu'ici fait barrage à ces requêtes. Mais quelle est a solidité des liens entre la Chine et l'Iran en ce moment ? Les atlantistes réussiront-ils à entraîner la Chine de leur côté ou bien devront-ils renoncer à cette stratégie ?

Outre la Chine, d'autres pays aussi ont exprimé leur proximité et leur amitié à l'Iran, parmi lesquels la Russie, la Turquie, le Brésil et le Venezuela. Croyez-vous qu'il soit possible pour l'Iran, ensemble avec ces autres pays, de créer un front compact d'opposition et de réaction à l'influence états-unienne dans le continent eurasiatique et dans l'Amérique latine ?
• 13/04/2010, La nouvelle doctrine nucléaire américaine cible l'Iran et la Corée du nord, WSWS.
La définition de la nouvelle doctrine nucléaire des États Unis, dite Nuclear Posture Review (NPR) publiée par le Pentagone mardi est saluée par les apologistes du gouvernement Obama comme un pas en avant vers un désarmement nucléaire à l'échelle mondiale. Mais il n'en est rien.

Le document expose un raisonnement qui justifierait l'utilisation d'armes nucléaires contre un État ne disposant pas de l'arme nucléaire, et ce pour la première fois depuis le bombardement atomique américain d'Hiroshima et Nagasaki. L'Iran et la Corée du nord sont désignés du doigt comme cibles potentielles.
• 12/04/2010, Pourquoi des «sanctions avisées» contre l'Iran provoqueraient des dommages collatéraux, Tlaxcala.
Le chef de l'opposition, Mir-Hossein Moussavi a dans une déclaration de l'automne dernier attiré l'attention sur les risques que présentent les sanctions pour la société civile : «Les sanctions n'auraient pas d'effet sur le gouvernement, elles causeraient bien plutôt un mal sérieux à la population qui a déjà suffisamment eu à souffrir de la part de ses propres hommes d'État. Nous refusons toute sanction envers notre nation,» a-t-il déclaré très clairement. Son compagnon de luttes Mehdi Karroubi s'est exprimé dans le même sens dans une interview au Corriere della Sera.

Et un problème de fond demeure, qui n'attire guère l'attention de tous ceux qui ont succombé à la dangereuse illusion qu'ils pourraient avoir leur mot à dire dans la définition et la mise en œuvre des sanctions contre l'Iran : celles-ci sont élaborées essentiellement par l'American Israeli Public Affairs Committee (AIPAC) et la plupart du temps soumises au Congrès pour la forme pour être ensuite mises en œuvre par le sous-secrétaire au Renseignement financier et anti-terroriste (Under Secretary for Terrorism and Financial Intelligence) Stuart Levey - un homme de confiance de l'AIPAC. Dans tout ce processus les retombées négatives potentielles sur le peuple iranien ne jouent pratiquement aucun rôle.

Les sanctions, qu'elles soient «paralysantes» ou «avisées» nuisent en définitive à la population. Des «sanctions avisées» c'est un oxymore comparable aux «bombes intelligentes» qui prétendument savent cibler, au moyen de «frappes chirurgicales», uniquement les objectifs à détruire. Et comme pour leurs consœurs militaires ce sont en définitive les «dommages collatéraux» des «sanctions avisées» qui l'emportent. Les trouver «avisées» n'est donc que pur cynisme.
• 12/04/2010, VERNET Daniel, Carnet de Pékin (18) : Pékin entre Téhéran et Washington, Boulevard Exterieur.
Le président Hu Jintao représentera la Chine au sommet sur la sécurité nucléaire organisé par Barack Obama, les 12 et 13 avril à Washington, manifestant ainsi l'intérêt qu'il porte à maintenir des relations suivies avec les États-Unis. Cette annonce est intervenue au moment où les Chinois se déclaraient prêts à discuter avec les autres membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies et l'Allemagne de nouvelles sanctions contre l'Iran. Pékin continue de donner la priorité à la négociation pour résoudre le problème nucléaire iranien mais manifeste sa bonne volonté en ne refusant pas la discussion.

Lire aussi :
• Nuclear Arsenals, Carnegie Endowment for International Peace.
• Israel-Palestine CrisisCarnegie Endowment for International Peace.
Articles Nucléaire, Monde en Question.

18 avril 2010

Carnets de Pékin

Chine

• 21/03/2010, VERNET Daniel, Carnet de Pékin (1) : la guerre du yuan n'aura peut-être pas lieu, Boulevard Exterieur.

• 21/03/2010, VERNET Daniel, Carnet de Pékin (2) : une classe moyenne désenchantée, Boulevard Exterieur.

• 26/03/2010, VERNET Daniel, Carnet de Pékin (3) : Google en Chine, acte de résistance ou acte commercial ?, Boulevard Exterieur.

• 26/03/2010, VERNET Daniel, Carnet de Pékin (4) : lutter contre la bulle immobilière, Boulevard Exterieur.

• 26/03/2010, VERNET Daniel, Carnet de Pékin (5) : 60 millions de Chinois menacés par la sécheresse, Boulevard Exterieur.

• 28/03/2010, VERNET Daniel, Carnet de Pékin (6) : le désarmement nucléaire vu de Chine, Boulevard Exterieur.

• 28/03/2010, VERNET Daniel, Carnet de Pékin (7) : des migrants qui ne veulent plus être des citoyens de seconde classe, Boulevard Exterieur.

• 28/03/2010, VERNET Daniel, Carnet de Pékin (8) : 100 millions de touristes chinois dans le monde en 2020, Boulevard Exterieur.

• 29/03/2010, VERNET Daniel, Carnet de Pékin (9) : les six « avantages » du système politique chinois, Boulevard Exterieur.

• 02/04/2010, VERNET Daniel, Carnet de Pékin (10) : détente sino-américaine, Boulevard Exterieur.

• 05/04/2010, VERNET Daniel, Carnet de Pékin (11) : Volvo, les enjeux d'un rachat spectaculaire, Boulevard Exterieur.

• 07/04/2010, VERNET Daniel, Carnet de Pékin (12) : locataires contre propriétaires, Boulevard Exterieur.

• 08/04/2010, VERNET Daniel, Carnet de Pékin (13) : une grève ordinaire de chauffeurs de bus, Boulevard Exterieur.

• 08/04/2010, VERNET Daniel, Carnet de Pékin (14) : dans l'attente du "grand leader" nord-coréen, Boulevard Exterieur.

• 09/04/2010, VERNET Daniel, Carnet de Pékin (15) : les chiffoniers au service de l'environnement, Boulevard Exterieur.

• 12/04/2010, VERNET Daniel, Carnet de Pékin (16) : vers une réévaluation du yuan ?, Boulevard Exterieur.

• 12/04/2010, VERNET Daniel, Carnet de Pékin (17) : prudence chinoise sur le Kirghizstan, Boulevard Exterieur.

• 12/04/2010, VERNET Daniel, Carnet de Pékin (18) : Pékin entre Téhéran et Washington, Boulevard Exterieur.

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