23 juin 2014

Jean-Pierre MOCKY (1933-)


Après avoir débuté dans le cinéma comme acteur, Jean-Pierre Mocky accède à la réalisation en 1959 avec Les dragueurs qui le classe parmi les réalisateurs satellites de la Nouvelle Vague. Il inventera ensuite un style de comédies très personnelles où le grotesque, la bouffonnerie, l’inventivité, la bizarrerie des situations, la direction d’acteurs seront mis au service d’une vision anarchiste de la société. Les plus grandes vedettes comiques ou non du cinéma français auront été filmées par Mocky qui leur confiera des personnages défiant parfois toutes les catégories existantes. Avec plus de soixante longs métrages, tournés avec un souci d’économie remarquable, Mocky a témoigné d’une vision du monde hilarante et iconoclaste.
Rétrospective Jean-Pierre Mocky du 25 juin au 3 août 2014 à la Cinémathèque française
Articles
• 23/04/2013, Entretien avec Jean-Pierre Mocky, Fiches du cinéma.
• 16/10/2011, Entretien avec Jean-Pierre Mocky, Culturopoing.
• 30/03/2011, Sous l’égide de Mocky, l’"Action Ecole" devient ce jour "Le Desperado", Culturopoing.
• 02/04/2007, Mocky, la victime bien portante du cinéma français, Fiches du cinéma.
• 27/03/2007, Entretien avec Jean-Pierre Mocky, DVD Classik.
• 1988, Gérard GRUGEAU, Mocky, cinéaste surestimé ?, 24 images nº37.

Dossiers
Ciné-club de Caen
Ciné-fiches
Ciné-ressources
DVD Toile
IMDb
La Cinémathèque françaiseDossier de presse
Notre cinéma
Sens Critique
Site officiel Jean-Pierre Mocky
Wikipédia

Livres
• Jean-Pierre MOCKY, M. le Mocky – Mémoires d’outre-monde, Denoël, 2001 [Séquences].
Jean-Pierre Mocky, le cinéaste le plus indépendant du cinéma français, a collectionné les pugilats et les coups de gueule, et battu tous les records de censure officielle. Le réalisateur de Solo, L’Ibis rouge et Le miraculé, celui que Louis Jouvet appelait l’Aventurier, raconte ici sa vie tumultueuse. Une précoce sexualité, des nuits comme taxi parisien pour suivre, le jour, les cours au Conservatoire, la vente de cartes postales à Pigalle, les premiers rôles de star spaghetti en Italie… Mocky a toujours été le Fregoli du grand et du petit boulot. Mais lorsqu’il tourne son premier film, Les dragueurs, il a déjà joué avec Paul Meurisse, Pierre Brasseur et Charles Aznavour. Metteur en scène, il a fait tourner les plus grands : Bourvil, Fernandel, Michel Serrault. Devant sa caméra, Jeanne Moreau et Catherine Deneuve ont révélé un nouveau visage. Alignant les triomphes et les catastrophes, écrivant des scénarios avec Raymond Queneau, Marcel Aymé ou Frédéric Dard, ce «moraliste amoral» parvient en quarante ans à tourner plus de quarante films. Roman vrai d’une œuvre inclassable, ce livre est aussi le portrait assassin d’un héros romantique. Un tableau explosif de la République du cinéma, avec ses secrets et ses scandales..
• Jean-Pierre MOCKY,
Cette fois je flingue , Florent Massot, 2006.
"Il était nécessaire d’écrire ce témoignage d’un fou de cinéma, qui n’a recherché ni l’argent ni la gloriole, mais la réponse à cette question essentielle : Que demande le peuple ? Le contraire de la démagogie ! Voilà qui est fait. Moteur !" (Jean-Pierre Mocky) Plaidoyer pour la liberté d’expression, Cette fois je flingue retrace le parcours du combattant d’un "anartiste" engagé dans la jungle du cinéma. Comparaissent à la barre des accusés : les producteurs-distributeurs, les gaspilleurs des deniers de la Culture, les tricheurs des avances sur recettes, la paranoïa des critiques, les dessous du festival de Cannes, la parodie des Césars, la fumisterie du cinéma d’art et d’essai ou la face cachée des castings. Témoignage irrésistible, Cette fois je flingue est le cri d’un cinéaste qui a travaillé avec les plus grands, des écrivains célèbres comme Anouilh, Queneau, Frédéric Dard, Marcel Aymé, Hervé Bazin, ou des acteurs mythiques comme Michel Simon, Bourvil, Fernandel, Michel Serrault, Richard Bohringer, Jeanne Moreau, Catherine Deneuve… Jean-Pierre Mocky nous donne avec générosité le livre d’une vie de cinéma.
• Jean-Pierre MOCKY, Pensées, répliques et anecdotes, Le Cherche Midi, 2009.
On ne présente plus Jean-Pierre Mocky. Monstre sacré du cinéma français, il a signé plus de cinquante films, qui témoignent d’une vision critique de la société française. A la fois provocateur et iconoclaste, Jean-Pierre Mocky a toujours lutté contre toutes les injustices, dénonçant au passage avec une constance rare et un humour forcené l’ordre établi, les magouilles et toutes les dérives des puissants de ce monde. Dans ce recueil de pensées et d’anecdotes, Mocky, avec une liberté de ton rare, tire à vue. Il évoque son métier, ses grandes rencontres, nous fait partager sa vision acide et décapante de la vie moderne et de ses travers, s’attardant au passage sur des sujets aussi essentiels que la vie sexuelle de Gary Cooper, des prêtres et des comédiennes. Un livre en forme d’autoportrait, celui d’un homme libre, irrésistible, unique.
• Jean-Pierre MOCKY, La longue marche – Entretiens avec Noël Simsolo, Écriture, 2014 [extrait].
Mocky ? Un tendre râleur, un provocateur, un anar fauché qui bâcle ses films et dont les coups de gueule ont aidé les médias à snober l’œuvre pourtant cohérente, digne de Simenon, de ce réalisateur au style vif : une soixantaine de films et autant de courts-métrages, bel exemple de la notion du cinéma d’auteur indépendant. Jeune premier chez Antonioni, il signe Les dragueurs en plein triomphe de la Nouvelle Vague. La farce noire éclaire les tares d’une France rancie, subvertit le cinéma commercial, invente le néopolar (Solo, 1970). Passant de la comédie contestataire au thriller social, avec quelques succès et nombre d’échecs, Mocky a pu compter sur la fidélité d’acteurs nommés Serrault, Noiret, Jeanne Moreau, Piccoli, Poiret, Lonsdale, mais aussi l’estime de Godard et Resnais.
Sa vie ? Un roman aux rebondissements insolites qui ont nourri son imaginaire. Au fil de ces entretiens, il évoque son père juif tchétchène, sa mère catholique polonaise, son enfance à Nice, son mariage précoce avec la fille d’un colonel, l’enseignement de Jouvet, son activité de secrétaire de Stroheim et Jules Berry, ses stages auprès de Fellini et Visconti, sa découverte de Carné et Cocteau, ses rencontres avec Aymé, Renoir, ses projets avortés avec de Funès ou Tapie, son invisible film X, son admiration pour Godard et Tati, ou encore le succès d’À mort l’arbitre.
• Eric LE ROY, Jean-Pierre Mocky, Bibliothèque du film, 2000.

Audio-Vidéo
• 21/06/2014, Auteurs à risque, France Inter.
• 01/06/2014, Entretien avec Jean-Pierre Mocky, La Cinémathèque française.
• 01/05/2014, L’invité culturel : Jean-Pierre Mocky raconte sa vie dans un livre, RTS.
• 26/04/2014, Perrine Leblanc,Tatiana de Rosnay et Jean-Pierre Mocky, France Inter.
• 23/04/2014, Jean-Pierre Mocky, France Culture.
• 11/04/2014, Jean-Pierre Mocky – Souvenirs d’un franc-tireur, TV5 Monde.
• 25/05/2013, Mister Mocky présente…, France Inter.
• 23/02/2013, Mocky soit qui mal y pense ! – Entretien avec Jean-Pierre Mocky, France Culture.

23/06/2014
Serge LEFORT
Citoyen du Monde

Lire aussi :
• Box Office des films de Jean-Pierre MockyBox Office.
• Critiques par la presse des films de Jean-Pierre Mocky, La Cinémathèque française.
Filmographie Jean-Pierre MOCKY réalisateur, Ciné Monde.
Dossier documentaire Cinéma, Monde en Question.
Veille informationnelle Cinéma, Monde en Question.