24 juin 2016

LACAN "Séminaire XXI"

Bibliographie psychanalyse



Au cours du séminaire intitulé « Les non-dupes errent », où est introduite l’ouverture à une pluralisation du Nom-du-Père qui affecte le statut du symptôme, Lacan fait de l’errance le corrélat du refus d’aimer son inconscient. Ce refus est lui-même la conséquence du savoir acquis sur l’inconscient dans le travail analytique : un savoir « emmerdant », souligne Lacan. De ce savoir-là, le symptôme est dépositaire. Serait-ce donc d’en passer par lui (et comment ?) qui nous permettrait, à la fin d’une analyse, de refuser d’aimer notre inconscient, autrement dit d’errer – et de quoi cette errance serait-elle alors le nom ?

Jacques LACAN, Séminaire XXI – Les non dupes errent, Le Seuil, 1973-1974 [Texte en ligne].

Lire aussi :
Jacques LACAN, Le Séminaire, Le Seuil, 1950-1980 [Sténotypies ELPTranscriptions GaogoaWikipédia].
Paul-Laurent ASSOUN, Lacan, QSJ PUF, 2015 [Texte en ligne].
Alain VANIER, Lacan, Les Belles Lettres, 1998 [Texte en ligne].
Dossier documentaire Philosophie, Monde en Question.

22 juin 2016

La chimie et l'art - Le génie au service de l'homme

Bibliographie sciences



L’ouvrage présente les relations insoupçonnées entre ces deux univers, a priori éloignés et pourtant indissociables. Le livre : Les neuf chapitres du livre traitent des domaines suivants : – Aglaé, l’accélérateur de particules du Louvre – Les trésors de la mémoire et le mode opératoire des œuvres – Vision commune de la chimie analytique dans l’art et le patrimoine – Matériaux du patrimoine et altération – Couleurs originelles des bronzes grecs et romains – la chimie crée sa couleur sur la palette du peintre – Ateliers et athanors – Faïence et verre, de la protohistoire à l’histoire ancienne – L’art du verrier : des nanotechnologies depuis l’antiquité.

Quel étrange rapprochement pourraient dire l’amateur de tableaux ou de sculpture, le mélomane encore davantage, au vu de ces deux mots. Qu’on leur laisse donc le plaisir de l’émotion de l’oeuvre sans l’encombrer du voisinage d’une science, d’une technique, qui ne leur ont pas forcément laissé le meilleur souvenir.

Ce livre, issu d’un colloque entre artistes et chimistes, parrainé par la Fondation de la Maison de la Chimie, témoigne en fait de l’importance de ces deux mots pris ensemble. Car avant l’émotion, avant l’existence, l’oeuvre d’art n’est que matière – le bois du violon, le pigment de la couleur, la substance de la sculpture. Et voilà qui met l’artiste – et non plus l’amateur ou le mélomane – dans sa vraie situation : le médiateur qui, de la matière brute, grâce à son travail, crée l’oeuvre. La prise de conscience de cette réalité transforme notre regard sur l’artiste, car s’il se veut maître de la matière, il est préférable qu’il la comprenne, qu’il sache prévoir ses comportements devant ses efforts et… voilà qu’on retrouve la chimie puis, dans le même mouvement, le chimiste avec sa capacité de prédiction des transformations de la matière, la puissance de ses analyses.

Comme un pas de deux davantage que comme un dialogue, les auteurs se dévoilent soit artistes soit chimistes. Les premiers se fascinent pour le jeu des transformations que leur pinceau ou qu’une opération de brutal mélange d’espèces peuvent produire, ou encore s’émerveillent de cette myriade de matériaux (les matières plastiques) que personne ne connaissait avant eux – puisqu’ils viennent d’être sortis des laboratoires de chimie – et s’étonnent des nouveaux objets, des nouvelles oeuvres, qu’en tire leur art. Les autres se font enquêteurs et démasquent derrière les fards égyptiens le souci de la prophylaxie des yeux, restaurent au-delà de leur aspect actuel la réalité des bronzes antiques, admirent les performances de l’empirisme des artistes de l’Antiquité lorsqu’ils osent des transformations thermiques qui conduisent au verre, à la faïence. Et puis il y a la couleur ! Merveille de la perception humaine qui est aussi un grand acquis de la science moderne et particulièrement de la chimie qui en comprend la gamme des variations que leur apporte le vieillissement.

La chimie et l’art – Le génie au service de l’homme, Texte en ligne.

Lire aussi :
Dossier Sciences, Monde en Question.

20 juin 2016

Voyage cinéphage à la table du Tavernier

Bibliographie cinéma

Les bouchons de L’horloger de Saint Paul, les oignons de Philippe Noiret, ses Chers amis de Mario Monicelli et La grande bouffe de Marco Ferreri, sans oublier la boutique à sandwich de Jean-Pierre Melville et les gueuletons avec Chabrol, le cinéaste Lyonnais.
France Culture

Bertrand Tavernier se souvient de Jean Gabin mais aussi de Jacques Becker, Claude Sautet, Claude Chabrol… ces cinéastes cinéphiles et gastrolâtres. Il raconte ces bonnes choses de la vie à partager autour d’une table de montage ou de restaurant.
France Culture

Lire aussi :
Cycle Passions Gastronomie, Ciné Monde.
Cinémathèque, Ciné Monde.
Dossier documentaire Cinéma – Livres, Monde en Question.
Veille informationnelle Cinéma, Monde en Question.