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28 septembre 2008

Revue de presse Crise économique

Revue de presse française, NouvelObs
"Change we need" (le changement dont nous avons besoin) scande Obama, depuis son entrée en campagne. S'il est élu, la crise lui fournira l'opportunité de donner chair à son credo : La remise au pas de Wall street où bat le coeur de l'économie et dont dépend le sort de 300 millions d'Américains et de plusieurs milliards d'être humains.


Crise financière : le Congrès américain se rapproche d'un accord, Libération
L'administration Bush veut faire adopter en urgence un plan de renflouement des banques de quelque 700 milliards de dollars, mais elle s'est opposée à des réticences, émanant de son propre parti républicain, qui voit d'un mauvais oeil cette intervention, unique dans l'histoire américaine, de l'Etat dans le secteur privé.

Les républicains préfèreraient un système d'assurance garantie par l'Etat plutôt qu'une intervention directe dans le secteur privé aux frais des contribuables. "On veut être sûr que Wall Street paye sa part", a déclaré le leader de la minorité à la Chambre, le républicain John Boehner.


Parachutes dorés : moralisation, piège à cons, Rue89
Le désarroi américain suffit à le démontrer : le problème posé est celui de la faillite d’un système financier dont les Etats-Unis ont été les champions, et que le président de la République française a lui-même célébré voilà à peine plus d’un an, en mettant en scène ses vacances non loin d’un président américain pourtant en fin de mandat et à la popularité déclinante.

Pourtant, déjà, la crise couvait et des signes avant-coureurs annonçaient la fin de la fuite en avant américaine. Nous étions en août 2007, le marché immobilier américain dégringolait déjà depuis le début de l’année, les économistes clairvoyants (pas ceux qui tirent le signal d’alarme après la déflagration) insistaient sur l’imminence d’une explosion brutale.


JORION Paul, La chute libre, ContreInfo
Je l’écrivais il y a quinze jours dans Le dernier carré : « ... aucun des innombrables coupe-feux en place au sein du système financier n’aura pu retarder d’une seule seconde l’avancée de l’incendie. Maintenant, ne subsiste plus que son cœur-même, alors que toutes les défenses sont tombées ».

Et le fait est que le système est désormais en chute libre, et si l’on s’agite vainement sans parvenir à trouver un filet, il est clair aussi qu’avec la vitesse qu’il a acquise, aucun filet ne pourrait même le retenir.

Paul Jorion, sociologue et anthropologue, a travaillé durant les dix dernières années dans le milieu bancaire américain en tant que spécialiste de la formation des prix. Il a publié récemment L’implosion - La finance contre l’économie, Fayard, 2008 et Vers la crise du capitalisme américain ?, La Découverte, 2007.
       

L'altermondialisme est-il un alteridiomisme ?, EuropeMaxima
Malgré les dissensions récurrentes qui brouillent parfois son message, et des enjeux internes de pouvoirs, il est légitime de considérer A.T.T.A.C. comme un porte-parole politique représentatif du courant altermondialiste.

Castoriadis disait plaisamment que le trotskisme était la fraction exilée de la bureaucratie soviétique. A.T.T.A.C. ne serait-elle pas la fraction chagrine de la bourgeoisie mondiale ?

Et si finalement cette association ne visait qu’à rendre acceptable le « nouvel ordre mondial » ?


Dossier : Un système financier bouleversé - La crise jusqu'où ?, France Culture
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