Eitan Livni était le chef des opérations de l'Irgoun. Il était aussi le père de Tzipi Livni, l'actuelle ministre israélienne des Affaires étrangères, favorite des primaires que tiendra demain le parti Kadima.
Ses parents furent le premier couple juif marié dans l'État d'Israël, le 16 mai 1948, au lendemain de l'indépendance. Sa mère, Sarah, était aussi membre de l'Irgoun, prenant part à «des opérations qu'on pourrait qualifier aujourd'hui de terrorisme», dit Gil Hoffman, analyste politique au Jerusalem Post. «Tzipi Livni a été élevée à Tel-Aviv dans une famille très, très à droite.»
Une famille où les discours sur le compromis territorial avec les Palestiniens n'avaient aucune place. Comme ses parents, Tzipi Livni a longtemps cru au Grand Israël. Mais comme la majorité de ses compatriotes aujourd'hui, elle a fini par se rendre à l'évidence: Israël ne pourra être un État à la fois juif et démocratique s'il ne cède pas de territoires aux Palestiniens, dont la population est en pleine croissance.
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16 septembre 2008
Revue de presse Palestine/Israël
Le long chemin de Tzipi Livni, Cyberpresse
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