USA : le plan de sauvetage bancaire promulgué par le président Bush, Yahoo! Actualités
Le président américain Bush a immédiatement jugé ce plan vital "pour aider l'économie américaine à survivre à la tempête financière" mais a averti que "cela prendrait du temps" avant que les effets du plan ne se fassent sentir.
Un vote de résignation acheté par une corruption massive, Dedefensa
Le vote a été obtenu par les procédés habituels, c’est-à-dire qu’ils ont été achetés littéralement par des promesses de subventions locales, sectorielles, etc., selon l’habitude du système, c’est-à-dire une opération de corruption massive.
Revue de presse française, NouvelObs
LIBERATION
La tourmente de ces derniers jours sonne le glas d'une hégémonie idéologique, celle des maîtres à penser du laisser-faire économique. Hayek et ses épigones ont une nouvelle fois échoué. Le vieux Keynes prend une revanche amère et éclatante. Il est temps de reconnaître officiellement que la dépense publique n'est pas toujours un gaspillage (elle sert en tout cas à sauver le système bancaire en perdition). Il est temps d'admettre que la réglementation n'est pas toujours diabolique, surtout lorsqu'elle a pour but de prévenir les "crises systémiques".
LA NOUVELLE REPUBLIQUE DU CENTRE-OUEST
Alors, heureuses ? Flux financiers coupés, capacités financières haletantes, la France retenait son souffle. Rongée par ses angoisses bancaires, l'Europe déboussolée allait s'abandonner, dès ce matin à Paris, à un G4 vraisemblablement impuissant. Finalement, devant le dieu des banques -- qu'il soit loué, s'il respire encore ! -- Henry Paulson et Oncle Sam se sont dit " oui " hier soir ! Après le coup de tonnerre du "non", lundi dernier, spectaculaire et ravageur "coïtus interruptus", renvoyant à la Maison Blanche son matelas de 700 milliards de dollars et aux enfers les économies du monde entier, le coup de foudre du "oui", hier soir, était un retournement indispensable pour tous.
Crise à Wall Street ? Warren Buffet fait ses courses, Rue89
Dans un entretien à la chaîne CNBC, le célèbre investisseur explique qu'il investirait bien à hauteur de 1% dans le plan Paulson de sauvetage des banques de 700 milliards de dollars. Investir ? C’est bien le mot qu’il a employé. Car il ne faut pas selon lui voir ses 700 milliards de dollars comme des dépenses fédérales mais comme un investissement dont les retours se matérialiseront dans cinq à dix ans.
Crise financière ? Le braquage du siècle !, Bakchich
Tous les gouvernements contributeurs ont un flingue sur la tempe : «Vous casquez ou on s’arrange pour que tout s’écroule, avec les dizaines de millions de chômeurs, les suicides en masse et l’extension radicale de la misère que ça va entraîner !» La bourse ou la guerre mondiale ?
La lutte des classes reprend ses droits en Amérique latine, où l’Oncle Sam a de plus en plus de mal à tenir ces peuples bouillonnants, elle s’invite à Wall Street avec le refus du plan Paulson par tous les syndicats américains qui font pression sur le Congrès, elle couve dans cette Europe qui voit son industrie partir en vrille et son porte-monnaie en déliquescence, en Inde et en Chine qui connaissent chaque jour des émeutes ouvrières et paysannes d’une violence à faire passer la CGT pour le pire des syndicats jaunes…
Libéralisme et Etat-Providence, Attac Wallonie-Bruxelles
Libéralisme pour les pauvres et Etat-Providence pour les riches : la faillite des analystes financiers.
Le plan de sauvetage du gouvernement américain inaugure une nouvelle forme de capitalisme, où les profits seront toujours privatisés et les pertes toujours mutualisées, un système dans lequel le capital est toujours gagnant, et la collectivité toujours perdante. Au lieu de se féliciter de ce plan de sauvetage, ne peut-on pas se demander si celui-ci est juste et approprié ? Ne va-t-il pas dédouanner les responsables de leurs actes ? Ne donne-t-on pas au marché un message d’impunité ? ... Beaucoup d’analystes, une fois de plus, restent muets face à ces interrogations. Le plan américain est la seule solution de relance possible, croient-ils aujourd’hui. Demain, ils se rendront compte que ce plan n’aura contribué qu’à appauvrir l’Etat sans relancer l’économie. Et si pour une fois, l’Etat remboursait les dettes des gens, plutôt que celles des banques. A côté de la déroute du secteur bancaire, cette crise marque aussi la débâcle des analyses des spécialistes.
La gabegie capitaliste, La Bataille socialiste
La crise , c’est ainsi que le capitalisme désigne ses périodes d’indigestion du profit accumulé d’un argent volé aux producteurs et aux consommateurs ; qui par ailleurs sont les mêmes. Des sommes faramineuses sont sorties des circuits habituels et provoquent la crise. Ce qui manque provoque l’insolvabilité de quelques banques et un effet « domino » sur d’autres . C’est un « phénomène en chaîne » qui n’en est pas un, puisque cela ne tient pas du miracle ni du surnaturel. Ou est donc passé l’argent disparu ? Dans des coffres de quelques uns qui ne sont pas recherchés, ni inculpés pour le détournement et le vol de plusieurs centaines de milliards de dollars. Les PDG de quelques unes de ces banques complices d’opérations maffieuses seront grassement remerciés avec des « parachutes dorés » alors qu’il conviendrait, comme pour tout délinquant d’être en garde à vue et pour le moins d’être saisis de leurs biens. Au lieu de rechercher les vrais coupables et leurs complices politiques, les biens pensants stigmatisent les pauvres qui s’endettent sans pouvoir rembourser et qui seraient les responsables de la crise. Qui va payer ? Les victimes du systèmes, directes et indirectes, les salariés, les contribuables sans « bouclier » les consommateurs et dernièrement annoncé l’épargne populaire au travers du livret A, au détriment de l’habitat toujours populaire des HLM. Des détournements de sommes colossales sont également organisées pour renflouer les sommes volées par ce qu’il convient d’appeler « la racaille financière » car n’est pas racaille qui l’on croit.
La crise entraîne la cohorte des pleureuses avec leurs incantations à la régulation et leurs prières à la déesse déontologie et tous les vœux pieux à la moralisation du capitalisme dont on sait depuis sa naissance qui ne date pas d’hier qu’il est antinomique avec toutes ces prétentions. Nous n’en sommes pas à la première crise, elles se répètent au rythme des profits et des opérations spéculatives, de structurations en restructurations et la mondialisation libérale est une phase prévisible de crise de grande envergure. Il n’y a que les imbéciles et les coquins pour le nier et ces derniers mobilisent toujours les premiers et en toutes circonstances. A qui vont-ils déclarer la guerre pour dégager des ressources nouvelles et de nouveaux profits tout en durcissant la guerre de l’exploitation sociale et humaine.
Vouloir réguler le capitalisme, c’est prétendre réguler la gabegie, c’est maintenir le système qui la produit tout en limitant ses excès mais gabegie tout de même. Encore faut-il préciser avec quels moyens internationaux dans une « économie libérée de toute contrainte » comme le précise le TCE au niveau européen. Tous ceux là n’ont cessé de vanter les mérites du marché. Se sont-ils trompés ou ont-ils menti, dans les deux cas ils sont disqualifiés pour proposer des solutions de régulation et de moralisation dans la même veine de leurs affirmations antérieures. Les gabegies du capitalisme, on sait toujours qui en dernier comme en premier ressort paye.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Commenter pour enrichir
Le but des commentaires est d'instaurer des échanges à partir des articles publiés par Monde en Question.
Respecter vos interlocuteurs
Appuyer vos commentaires sur des faits et des arguments, non sur des invectives.