Les secteurs les plus touchés seront la construction, l'immobilier, les services financiers et l'automobile, précise l'OIT, qui s'appuie sur les projections du Fonds monétaire international.
JORION Paul, Mardi, pour les hedge funds, ça passe ou ça casse, ContreInfo
Le 21 octobre aura lieu le règlement des sommes dues sur les contrats d’assurances couvrant la perte de valeur des obligations émises par la défunte banque Lehman. Ces contrats, nommés Crédit-Default Swaps ou CDS, se sont multipliés ces dernières années, et la valeur cumulée du nominal sousjacent à ces assurances atteint 45 000 milliards de dollars. De nombreux établissements avaient imaginé se procurer des revenus apparemment sans risque en vendant une assurance sur un actif où la probabilité de sinistre apparaissait négligeable. Mais il y a plus : dans le monde merveilleux de la finance, il est possible de faire des paris en s’assurant sur la valeur d’un bien que l’on ne détient pas. Ce faisant, on a permis que le montant de la couverture en cas de sinistre soit potentiellement multiplié sans limite. Le 21, il faudra solder les comptes et compenser les pertes sur les 130 milliards de bons Lehman qui se négocient aujourd’hui à 8% de leur valeur initiale. Les vendeurs d’assurance seront-t-ils à même de faire face à leurs engagements ? Tout dépendra du montant de la facture finale. Mais l’opacité de ce marché aux innombrables contrats signés de gré à gré est telle qu’il règne à ce sujet une grande incertitude parmi les professionnels : pour les uns elle ne serait « que » de 6 milliards de dollars, pour d’autres elle pourrait s’élever jusqu’à 360 milliards. Et à l’approche de cette date fatidique, la nervosité est palpable.
Réponses du Sud à la crise économique, Alternatives International
Tenue au Venezuela, à Caracas, du 8 au 11 octobre 2008 en présence d’experts et de chercheurs en provenance d’Argentine, d’Australie, de Belgique, du Canada, du Chili, de Chine, de Corée du Sud, de Cuba, d’Egypte, d’Équateur, d’Espagne, des États-Unis, des Philippines, de France, d’Angleterre, du Mexique, du Pérou, d’Uruguay et du Venezuela, la Conférence Internationale d’Économie Politique « Réponses du Sud à la Crise Économique Mondiale » a ouvert un large débat sur l’actualité économique et financière de l’économie mondiale, les nouvelles perspectives et les défis que doivent relever les gouvernements et les peuples du Sud.
MALER Henri et FLOURY Nadine, Les médias et la crise (1) : Le Monde moralise et régule la spéculation, Acrimed
C’est au cours des années 80 et 90 que des quotidiens généralistes comme Le Monde et Libération, en renforçant leur subordination à l’emprise de l’économie de marché et en se « recentrant » sur « les fractions de leurs lectorats les plus recherchées par les annonceurs », (les « cadres actifs » et les décideurs) ont modifié en même temps leur traitement des questions économiques, au point de « relayer une vision conforme aux principes de l’économie libérale » (et de devenir des concurrents de la presse économique spécialisée), comme le montre le sociologue Julien Duval.
Ainsi, de la refonte des rubriques dédiées à l’économie, au supplément « Argent ! », l’évolution du Monde a conduit ce quotidien, non seulement à « étoffer » son offre éditoriale en matière d’informations économiques et commerciales, mais surtout, après avoir nié vouloir jouer ce rôle, à devenir un conseiller en placements. Jusqu’à la crise économique actuelle.
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