Il y a beaucoup de désinformation", regrette encore le communiqué de l'équipe du nouveau président. "Nous travaillons dur pour mettre sur pied l'équipe d'évaluation des agences (gouvernementales) et nous espérons qu'elles seront annoncées cette semaine et seront dans les agences d'ici à la fin de la semaine", est-il précisé.
Hormis Rahm Emanuel, que le nouveau président a choisi pour secrétaire général de la Maison Blanche, Barack Obama n'a, jusqu'à présent, nommé aucun responsable de sa future administration.
L'équipe de transition d'Obama s'apprête à évaluer la situation dans les ministères, AFP - Google - AFP - Yahoo! Actualités
Concernant les nominations de membres du futur gouvernement, c'est Barack Obama lui-même depuis Chicago qui les annoncera. Mais aucune n'est prévue dans les prochains jours.
"Je crois qu'il est très important de faire le bon choix pour les postes clés de l'économie et de la sécurité nationale, et de ne pas se presser, afin de ne pas faire d'erreur", avait dit M. Obama lors de sa première conférence de presse en tant que président élu vendredi.
Mais les spéculations vont bon train sur les noms des personnes qui sont appelées à jouer un rôle dans le processus de transition et dans la future administration.
Le choix de Rahm Emanuel par Obama douche l'enthousiasme arabe, Reuters - Yahoo! Actualités
La région avait mis ses espoirs dans une politique plus équilibrée de la part de Barack "Hussein" Obama, mais le président élu a semé le doute en choisissant comme chef de son cabinet Rahm "Israël" Emanuel, représentant juif de l'Illinois, ayant de fortes racines familiales dans l'Etat juif.
"Pour des millions d'Arabes qui avaient donné libre cours à leur allégresse lors de la monumentale victoire d'Obama, cette nomination a fait l'effet d'une douche froide après une fête éphémère", écrit mercredi l'éditorialiste Oussama al Charfi dans le quotidien saoudien Arab News.
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Ces préventions sembleraient confirmées par le journal israélien Maariv, qui a présenté Rahm Emanuel la semaine dernière comme "notre homme à la Maison blanche" et publié une interview de son père Benjamin prédisant qu'il convertira Obama à la cause israélienne.
Maison Blanche : administration, cabinet, secrétaires, bureau exécutif, c'est quoi ?, americapolyphony
Durant cette transition, il s'agit pour le nouveau président élu de choisir sa nouvelle équipe, son administration, c'est-à-dire à la fois son gouvernement (le cabinet), soit quinze ministres pour autant de "Departement" (aux Etats-Unis, ils sont appelés secrétaires, "Secretary", sauf celui de la Justice, appelé "Attorney General") et à la fois les personnes directement à son service à la Maison Blanche, soit le Bureau exécutif du président des Etats-Unis ("Executive Office of the President"), des postes administratifs (environ 1800) qui ont rang au cabinet pour six d'entre eux seulement (dont le vice-président des Etats-Unis, par exemple). Ces six hauts fonctionnaires officiels ne sont donc pas en charge d'un département (ministère), mais sont autorisés à assister aux réunions du cabinet (gouvernement). Aux côtés de la Maison Blanche et du cabinet, il faut encore ajouter des dizaines et des dizaines d'agences gouvernementales (CIA, FBI, etc.).
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Je reviendrai dans une prochaine note sur les désignations par Barack Obama à trois de ces postes-clés (pas tous encore confirmés d'ailleurs): son chef de cabinet, donc le secrétaire général de la Maison Blanche, le "White House Chief of Staff" (Rahm Emanuel, parlementaire démocrate et proche ami d'Obama; seule désignation officialisée), poste souvent méconnu mais fondamental et hautement stratégique; son adjoint au secrétaire général, le "Deputy White House Chief of Staff" (David Axelrod, chef stratégique de la campagne d'Obama), souvent un des plus hauts et proches conseillers du président (souvenez-vous de l'influent Karl Rove avec George W. Bush, son "éminence grise"); ainsi que le chef de la communication, le porte-parole de la Maison Blanche, le "White House Press Secretary" (Robert Gibbs, porte-parole de la campagne d'Obama).
Pour que Bush démissionne, Libération
Ne serait-il pas souhaitable, étant donné les circonstances exceptionnelles que les Etats-Unis et le monde traversent, que Bush et son vice-président démissionnent immédiatement au nom de l’intérêt national et que le XXe amendement soit révisé (afin que désormais l’installation du nouveau président se fasse aussi rapidement qu’en France).
A défaut de quoi la présidence Obama pourrait dès le départ débuter sur un faux rythme (celui du surplace) et l’attente (imposée parce que légale) jusqu’au 20 janvier créer un désenchantement dans l’opinion publique proportionnel à l’immense espoir suscité par son élection.
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