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6 février 2009

Guerre d'Israël contre le peuple Palestinien (7)



Bande de Gaza, 18 - 24 janvier 2009, UJFP.
Les structures médicales suivantes ont subi de nombreux dégâts : la clinique Atatra (Bande de Gaza nord), détruite ne peut reprendre son activité, la clinique Shuahada Al Shate (Gaza ville), très endommagée ; deux cliniques de Khan Younis, la clinique Shuahada et celle appelée Khuza'a. Ainsi qu'une clinique à Rafah, Fukhari. L'hôpital pédiatrique de Dora plusieurs fois visé ne peut toujours pas reprendre ses activités.

L'hôpital de la Société du Croissant-Rouge palestinien dans le sud de la ville de Gaza a été bombardé le 15 janvier. L'hôpital Al Wafa, spécialisé en rééducation, situé dans
l'est de la ville de Gaza, a été l'objet de tirs de missile le 15 janvier.
16 ambulances visées directement et détruites
13 mosquées détruites, 53 partiellement détruites
cimetière détruit, tombes profanées
écoles bombardées
université....
institutions palestiniennes, centres de police, centre de réunions, ministères...
donums « massacrés » au bulldozer
serres, système d'irrigation, champs broyés et durablement inutilisables

450 maisons ont été volontairement écrasées par des chars
2 500 habitations complètement détruites par des bombardements
25 000 habitations endommagées

plus de 70 000 Palestiniens déplacés
50 abris d'urgence ont été gérés par l'UNRWA pour 49 693 des personnes déplacées

14 secouristes morts, 35 autres blessés
1 médecin tué
5 journalistes tués
1 346 morts dont 417 enfants
280 malades chroniques morts pendant cette agression faute de soins et de médicaments
5 450 blessés dont 1855 enfants et 795 femmes
442 patients ont été transférés par Rafah, la plupart pour des blessures et quelques-uns pour des affections chroniques, au moins 21 d'entre eux sont décédés depuis

Utilisation de phosphore blanc, alors que cela est interdit selon le droit international et particulièrement contre les civils et dans les zones d'habitations. Rappelons que seul est autorisé l'usage de cette substance soit pour illuminer des zones durant la nuit soit pour « bénéficier » d'un écran de fumée, mais en tout cas, ces usages tolérés sont absolument interdits dans les zones urbaines. Ainsi le Protocole III sur l'interdiction ou la limitation de l'emploi des armes incendiaires -Protocole additionnel à la Convention des Nations Unies de 1980 sur l'interdiction ou la limitation de l'emploi de certaines armes classiques- interdit l'utilisation d'armes incendiaires contre des civils. Cela s'applique aux armes à phosphore blanc. Devenue règle de droit international coutumier donc contraignante, y compris pour l'Etat israélien, même s'il n'est pas partie au Protocole III.


Quelque 500 Palestiniens et militants de gauche ont protesté vendredi à Naalin contre l'édification de la barrière de sécurité. Les manifestants ont jeté des pierres sur les forces de sécurité, lesquelles ont riposté par des moyens de dispersions de foule. On ne signale aucun blessé.
Guysen International.

La tragédie du mur de l'apartheid israélien, AFPS.
Trois fois plus haut et deux fois plus large que le mur de Berlin, il serpente sur plus de 400 km, alternant d’immenses parois en béton de plus de huit mètres de haut avec des tours de contrôle et des haies de barbelés.
[...]
« Où qu’on aille, le mur détruit la vie des Palestiniens, explique Jamal Juma, coordinateur de Stop the Wall, association activiste basée à Ramallah. Et contrairement au discours avancé, il n’a pas été construit pour servir de protection. Après les négociations de Camp David, les Israéliens sont entrés en Cisjordanie pour imposer une nouvelle réalité aux Palestiniens : faire d’Al Qods leur capitale – et pour cela ils ont fait venir plus de 200 000 colons – et séparer les Palestiniens – en excluant plus de 200 000 d’entre eux via un mur annexant leurs terres. »
[...]
« Les Israéliens procèdent à un véritable nettoyage ethnique. Ils prennent les terres fertiles, les puits, les maisons, les cultures et instaurent un régime d’apartheid, avec des rocades spécialement construites pour les trajets entre colonies. Le mur est en train de tout redéfinir.




La Turquie ouvre une enquête sur les éventuels crimes de guerre commis par Israël lors de l'offensive de Tsahal contre le Hamas à Gaza. Le bureau du procureur en chef turque soupçonne l'Etat hébreu de ''génocide, tortures, et crimes contre l'humanité''.
Guysen International.

Joshua MITNICK, Les accusations de crimes de guerre énervent Israël, Info-Palestine.
Après la guerre de Gaza, Israël prépare sa défense et celle de ses soldats contre les accusations de crimes à craindre devant les tribunaux européens qui disposent de «la compétence universelle».
[...]
Les Israéliens considèrent ces menaces comme faisant partie d'une chasse aux sorcières à caractère politique. Pour les Palestiniens et les militants des droits humains cependant, ces tribunaux nationaux représentent la seule instance où ils peuvent démontrer que des crimes de guerre ont été commis.

«Les systèmes mis en place dans un certain nombre de pays vont être mis à l'épreuve... Nous avons des équipes juridiques qui fonctionnent au sein et au-delà des pays européens pour le compte des plaignants palestiniens contre les crimes de guerre», indique Daniel Machover, avocat britannique né en Israël, qui agit en coordination avec le Centre palestinien pour les droits humains (PCHR) basé à Gaza, et qui a coopéré pour l'arrestation de Mr Almog en 2005. «Il n'y a pas d'autre moyen pour un pays ou un territoire sous occupation d'obtenir justice».

Mr Machover a également aidé à la présentation, devant un tribunal national espagnol, d'un cas d'attentat israélien contre un chef militaire du Hamas, en 2002. Ce bombardement aurait fait plus d'une dizaine de morts civils dans un quartier de Gaza. Pas plus tard que la semaine dernière, un juge espagnol a annoncé qu'il y aurait une enquête, provoquant des tensions entre Israël et l'Espagne, et incitant Israël à travailler davantage encore la question des crimes de guerre.

Talonné par une série d'accusations allant d'avoir pris pour cibles des sites civils jusqu'à avoir empêché l'évacuation de non combattants, le gouvernement israélien, ces dernières semaines, a réaffirmé son engagement à défendre juridiquement les soldats et les responsables politiques impliqués dans ces affaires. Il a également décidé de tenir secrète l'identité des soldats pour en protéger le plus grand nombre contre les poursuites. (voir cependant : Noms et photos de criminels de guerre israéliens à Gaza).


Bibliographie Palestine/Israël, Monde en Question.
Dossier Résistance à la colonisation de la Palestine, Monde en Question.

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