300 000 militaires sont mobilisés pour déjouer les plan des talibans qui tentent à tout prix de perturber la réélection du président Hamid Karzaï.
Le journal de 12h du 20 août 2009, LCI (Voir la vidéo - Télécharger la vidéo)
Commentaires : Pour la communauté internationale la réélection du président Hamid Karzaï est donc assurée avant même les élections. Dont acte.
Le cirque post-éléectoral continue :
• La Commission électorale, mise en place par les États-Unis, annoncent la réélection du président Hamid Karzaï alors que les résultats partiels portent sur 17% des bulletins de vote déclarés valides et que l'on ignore toujours le taux de participation [AP-Yahoo! Actualités].
• Le secrétaire général de l'OTAN exhorte l'ensemble des parties en Afghanistan à respecter l'issue du processus électoral, c'est-à-dire à respecter le choix fait d'avance par les forces d'occupation [AP-Yahoo! Actualités].
• Comme le résume The Nation, "l’un des éléments les plus cruciaux de ce scrutin est l’appartenance ethnique". Le fait que les talibans aient empêché un grand nombre d’électeurs des régions du Sud, majoritairement pachtounes, de se rendre aux urnes par peur des représailles devrait affecter la légitimité du scrutin. Il est probable que les Pachtounes ne se sentent pas représentés par le nouveau gouvernement, dont Hamid Karzai ne serait que le "masque pachtoune". "Bien que les talibans n’aient pas été en mesure de troubler les élections par la violence, ils ont néanmoins joué la carte de l’ethnicité pendant le suffrage et, même maintenant, un second tour entre le président Karzai et M. Abdullah entraînerait une explosion des tensions ethniques, ce que les soutiens étrangers de l’Afghanistan ne souhaitent pas." [The Nation].
Lire aussi : Dossier Élections 2009
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