Les traducteurs associés à Tlaxcala croient en l'altérité, en la nécessité de comprendre le point de vue d'autrui, et c'est la raison pour laquelle ils ont décidé de dés-impérialiser la langue anglaise, en publiant dans toutes les langues possibles (y compris, bien entendu, l'anglais) les voix d'écrivains, de penseurs, de caricaturistes et de militants qui écrivent aujourd'hui leurs textes dans des langues auxquelles l'influence de l'Empire dominant ne permet pas d'être entendues. De la même manière, les traducteurs de Tlaxcala s'attacheront à permettre aux non-locuteurs de l'anglais d'être confrontés aux idées d'écrivains anglophones qui se trouvent aujourd'hui marginalisés, ou qui étaient jusqu'ici publiés dans des espaces très réduits et quasi inaccessibles.
Extrait du Manifeste de Tlaxcala
Quelques traductions récentes :
12/02/2010, 13 février 1945 : l'enfer de Dresde – Retour sur les bombardements alliés, Tlaxcala
11/02/2010, Daniel Bensaïd : penser la révolution à contretemps, Tlaxcala - kaosenlared
07/02/2010, Manuel pour détruire un pays [Haïti], Tlaxcala - Luis Britto García
22/01/2010, Erreurs courantes de militants pro-palestiniens et quelques propositions pour les rectifier, Tlaxcala - Palestine Think Tank
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