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12 avril 2010

Brèves du 12/04/2010

Algérie

Cent mille réfugiés : 1952 - 1962 - Un exode algérien à la frontière ouest, Pôle Images-Sons et Recherches en Sciences Humaines.

Palestine/Israël

NON à la "Promenade David Ben Gourion" à Paris !, Monde en Question.

• 12/04/2010, Editorial : IDF bid to expel West Bank Palestinians is a step too far, Ha'aretz.
L'application de ce nouvel ordre militaire est non seulement susceptible de déclencher une nouvelle conflagration dans les territoires, il est aussi susceptible de donner au monde la preuve claire que l'objectif d'Israël est une déportation massive de Palestiniens de la Cisjordanie. Bien que tous les Juifs peuvent s'installer où ils le souhaitent, en Israël ou dans les territoires, Israël tente de priver les Palestiniens du même droit minimal de choisir où vivre, en Cisjordanie ou à Gaza.
• Journal vidéo, Sleepless in Gaza…and Jerusalem [26 minutes par jour], YouTube.

Chronique de la Colonisation de la Palestine 2010 Monde en Question.

Géopolitique

• 12/04/2010, Plaidoyer pour un désarmement total, L'Expression.
Curieusement, ce sont les États-Unis qui s'emparent du dossier nucléaire mondial en réunissant 47 États, aux lieu et place des Nations unies dont c'est la mission naturelle.
Cette rencontre, qui fait suite à l'annonce par M.Obama de la redéfinition de la politique nucléaire des États-Unis, intervient au moment où, auréolé de récents succès, il cherche à obtenir un consensus sur de nouvelles sanctions visant le programme nucléaire iranien. (...) Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a renoncé à participer au sommet sur la sécurité nucléaire organisé à Washington par Barack Obama. L'État hébreu redoute d'avoir à rendre des comptes sur son propre arsenal. Pas question pour Israël de lever le secret qui entoure son arsenal nucléaire. Les analystes étrangers estiment que l'État hébreu dispose, depuis une quarantaine d'années, de l'arme atomique et serait à la tête d'un arsenal conséquent. S'appuyant sur les capacités de production de plutonium de son réacteur de Dimona, dans le désert du Néguev, les experts pensent que le pays détient 100 à 200 têtes nucléaires sophistiquées.
Cette rencontre, qui fait suite à l'annonce par M.Obama de la redéfinition de la politique nucléaire des États-Unis, intervient au moment où, auréolé de récents succès, il cherche à obtenir un consensus sur de nouvelles sanctions visant le programme nucléaire iranien. (...) Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a renoncé à participer au sommet sur la sécurité nucléaire organisé à Washington par Barack Obama. L'État hébreu redoute d'avoir à rendre des comptes sur son propre arsenal. Pas question pour Israël de lever le secret qui entoure son arsenal nucléaire. Les analystes étrangers estiment que l'État hébreu dispose, depuis une quarantaine d'années, de l'arme atomique et serait à la tête d'un arsenal conséquent. S'appuyant sur les capacités de production de plutonium de son réacteur de Dimona, dans le désert du Néguev, les experts pensent que le pays détient 100 à 200 têtes nucléaires sophistiquées.
On se souvient de l'acharnement occidental contre le prétendu programme irakien. [...] Même scénario avec l'Iran...
• 12/04/2010, Recep Tayyip Erdoğan à Paris, les yeux déjà fixés sur… Washington, Turquie Européenne.
Sur ce sujet-là [la sécurité nucléaire], en tout cas, le premier ministre turc s'est montré beaucoup plus offensif pour exposer sa propre conception de la sécurité au Moyen-Orient. Sur l'Iran, sur le conflit du Proche-Orient et sur les risques de prolifération nucléaire, il a suivi la ligne qui lui vaut à l'heure actuelle le soutien, pour ne pas dire l'admiration du monde arabo-musulman. À Paris, lors d'une rencontre particulièrement significative avec la presse, puisque tenue le 7 avril, quelques heures avant un déjeuner de travail avec le président français, le leader de l'AKP a qualifié Israël de "principale menace pour la paix régionale", en invoquant le rapport Goldstone sur l'offensive israélienne à Gaza. Quant à l'Iran, le chef du gouvernement turc a répété "que son programme nucléaire est uniquement civil" et qu'on ne pouvait pas mettre en accusation un pays pour un risque d'extension militaire que l'AIEA elle-même ne qualifie que de "probabilité". L'argument final, développé par Recep Tayyip Erdogan, a été une nouvelle fois que l'Etat hébreu possède officieusement l'arme nucléaire et qu'il n'adhère pas au Traité de non prolifération (TNP). Cette tirade, qui a peut-être incité Benyamin Nétanyahou à ne pas se rendre à Washington, en dit long sur l'état d'esprit qui est celui du premier ministre turc avant son arrivée à Washington pour un sommet nucléaire où il y a fort à parier qu'il sera avant tout le représentant d'une puissance régionale qui ne cesse de s'affirmer.
• 02/04/2010, When friends are mad at you, Ha'aretz - ContreInfo.
Efraim Sneh, ancien ministre adjoint de la Défense, analyse les tensions israélo-américaines en relation avec le dossier iranien. Inquiet de la dégradation de l'image internationale d'Israël, il conclut que la meilleure option est celle d'un gel de la colonisation en échange de sanctions unilatérales des USA contre Téhéran. Faute de quoi, Israël devrait attaquer l'Iran avant l'hiver prochain, juge-t-il.

Culture

• 09/04/2010, Libertés et égalités : le citoyen français est-il en retard ?, Macadam philo.

• 08/04/2010, Les mirages de la transparence, La Fabrique de l'humain.
La dénonciation de la transparence, la phobie de la vidéosurveillance, la hantise de la traçabilité, frisent parfois la paranoïa ; elles confortent le sentiment nostalgique que le monde d'hier, en tout cas celui d'avant la révolution informatique et numérique, était un monde protégé. Un monde où l'intimité n'avait pas encore été entamée par le quadrillage systématique de nos vies. Les maîtres de l'informatique n'avaient pas encore pris la main sur nos écrans et les concepteurs de logiciels anonymiseurs ne formaient pas encore une nouvelle société secrète. Les webcams, les radars, le Pass Navigo, le croisement des fichiers, les mouchards informatiques, les satellites de Google Earth, l'imagerie médicale, n'étaient que rêveries fantasmées dans quelques livres de science fiction ou films expressionnistes. Le contrôle total et la veille électronique permanente relevaient de la fiction. Nous n'en sommes plus là. Et sans sombrer dans la dénonciation spontanée des dérives de la politique sécuritaire des États, sans ânonner l'antienne d'un big brother omnipotent et omniscient, il y a réellement de quoi s'inquiéter devant les innombrables dispositifs qui s'acharnent à nous rendre intégralement visibles. Le regard global n'est pas une vue de l'esprit. Il imprègne nos vies en même temps qu'il formate nos existences. Il dicte nos conduites en même temps qu'il dresse nos corps. L'extension du domaine du regard, la recherche éperdue de la visibilité, de la prévision, de la jouissance immédiate, il se pourrait bien qu'elles fassent taire la part obscure de nous-mêmes…

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