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8 juillet 2010

Brèves du 08/07/2010


08/07/2010, Le nouveau Moyen-Orient en marche, Dedefensa.
Cet article de Crooke met en évidence l'effacement rapide des acteurs traditionnels, tous soutenus par les USA, tels qu'Israël, l'Egypte, la Jordanie et l'Arabie, au profit du northern tier, composé de la Syrie, de la Turquie, de l'Iran et du Qatar, éventuellement avec le Liban et l'Irak. On comprend, à cet énoncé, qu'il s'agit d'une influence nouvelle radicalement modifié dans son orientation, et hostile à l'influence US.
07/07/2010, Le roi Abdallah annonce l'arrêt de l'exploration pétrolière en Arabie Saoudite, Blog Oil Man.
L'Arabie Saoudite, premier producteur mondial de pétrole, aurait mis un terme à la prospection sur son sol afin d'épargner ses richesses et les transmettre aux générations futures, selon une déclaration du roi Abdallah datée du 1er juillet.
07/07/2010, Afghanistan : Morin sanctionne un général pour avoir douté, Rue89.
« L'affaire McChrystal révèle une faiblesse. Le chef de l'exécutif aurait pu morigéner son chef militaire et le renvoyer au combat, comme l'avait fait Roosevelt avec le général Patton, qui avait dû s'excuser d'avoir giflé un soldat. Tout se passe comme si le Président n'était pas très sûr de ses choix. Il a limogé deux généraux en l'espace d'un an, David McKiernan, qui prônait la tactique américaine traditionnelle de la force, et McChrystal, qui avait l'option inverse. Il a choisi une voie moyenne qui peine à fonctionner.

A l'issue des débats sur les renforts nécessaires, il y a un an, il a opté pour 30 000 soldats de plus. Tout le monde savait que ce devait être zéro ou 100 000 de plus. On ne fait pas des demi-guerres.

Si la doctrine McChrystal ne fonctionne pas ou n'est plus acceptée, il faudra bien revoir la stratégie. Et il n'y a plus qu'une option : celle du vice-président Joseph Biden, qui dit que l'Amérique a d'autres intérêts stratégiques que l'Afghanistan, qu'elle est piégée là par une guerre sans fin, et qu'il faut en sortir, en réduisant les troupes à une capacité de frappes ponctuelles contre Al Qaeda.

Des trois lignes d'opérations, la sécurité, la gouvernance, le développement, Joseph Biden dit que seule la première marche -relativement. Le problème sera de réconcilier la stratégie avec ceux qui la mettent en œuvre. Il faudra aussi, probablement, repousser la date du retrait d'Afghanistan. »
05/07/2010, De McChrystal à Desportes et retour, Dedefensa.
Bref, ce qu'a fait Desportes revient à dire ce que dit McChrystal, du côté US, depuis des semaines. McChrystal n'a pas été inquiété jusqu'au moment où il devient très "public", – également cas de Desportes, – et s'exprime dans, – vous lisez bien, – dans Rolling Stones, publication des hippies et des rock stars. (Cas équivalent pour Desportes, Le Monde étant devenu à Paris la publication des hippies et des rock stars, non ? A moins que nous confondions, oui ? Peut-être, oui et non, on s'y perd)…
06/07/2010, Le PRI avance et les chiffres le confirment !, Le Grand Journal du Mexique.
Au final le PRI reprends donc 9 états sur 12 mais aurait pu en avoir que 5 si la logique de l'alliance avait été poussée à son extrême.

Cela démontre donc clairement, aujourd'hui, qu'en terme de partis uniques, le PRI est bien le parti le plus puissant du pays, et de loin, et que pour le battre il faut des alliances solides et unies, un front de plusieurs partis.

Hors le détail réside dans le fait que le PRI se positionne à gauche du PAN, considéré comme le parti le plus conservateur du pays. Le PRI se trouve donc entre le PAN et le PRD, très à gauche sur l'échiquier politique Mexicain, ce qui complique bien évidemment la logique des alliances qui doivent impérativement se réaliser entre partis n'ayant à priori pas grand chose à se dire !

Dans le cas de Puebla et de Oaxaca, il existe de vrais éléments politiques pouvant rapprocher les frères ennemis car les deux gouverneurs PRIistes, Ulises Ruiz a Oaxaca et Mario Marin à Puebla avaient réussis à faire l'unanimité en terme de mépris de la part de leurs concitoyens pour diverses raisons, mais dans le cas de Sinaloa la situation est différente et ressemble plus à la situation générale du pays.

En conclusion ces Alliances ont un peu plus d'un an pour démontrer qu'elles sont légitimes et efficaces. Si tel est le cas elles seront peut être renouvelées ailleurs mais dans le cas des présidentielles il nous semble improbable que le candidat PRD (en l'occurrence ce pourrait être Mr Marcelo Ebrard, maire actuel de la ville de Mexico) souhaite s'allier avec le PAN face à un candidat qui pourrait bien être le gouverneur actuel de l'état de Mexico Peña Nieto selon la plupart des politologues.

Le PRI a donc encore de beaux jours devant lui et peut vraisemblablement prétendre à la présidence au vu des résultats "réels" qui ressortent des élections partielles de dimanche dernier. L'avenir nous le dira mais il reste peu de temps au PAN et au PRD pour pouvoir inverser une tendance qui a commencé avec les élections législatives de 2009.

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