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3 mai 2011

Les égarements de Wallerstein (II)


Immanuel Wallerstein, qui n'a pas corrigé ses précédentes erreurs, poursuit son analyse sur "le conflit qui se déroule depuis un mois en Libye" en invoquant La grande diversion libyenne.

Selon lui "la deuxième révolte arabe" "est la continuation de l'esprit de la révolution mondiale de 1968". Immanuel Wallerstein s'embourbe dans cette comparaison non fondée pour enfiler des perles en répétant des lieux communs ou en plaquant sa thèse sur les événements :
Ils ont également protesté contre la structure même du système-monde et contre les voies par lesquelles leurs dirigeants ont été soumis aux pressions de forces extérieures.
Tout l'article repose sur la croyance que "les Saoudiens ont cherché à modifier la politique étrangère américaine plutôt que le contraire" :
Ce que les Saoudiens voulaient et ce qu'ils ont obtenu, c'est une grande diversion par rapport à ce qu'ils considéraient comme le plus urgent et ce qu'ils étaient en train de faire : la répression de la révolte arabe, surtout en ce qu'elle affectait en premier lieu l'Arabie saoudite elle-même, les pays du Golfe ensuite, le reste du monde arabe enfin.
Où sont les preuves de ce scénario ? Dans l'affirmation d'Immanuel Wallerstein : "Est-ce que quelqu'un aux États-Unis téléphona en Arabie saoudite pour en faire la demande ? Je crois que ce fut plutôt l'inverse."
Où sont les preuves de sa croyance ? Dans sa réputation au sein du microcosme altermondialiste !

02/05/2011
Serge LEFORT
Citoyen du Monde

Lire aussi : Dossier documentaire & Bibliographie Immanuel WALLERSTEIN, Monde en Question.

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