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14 janvier 2015

Charlie, chien de garde



La liberté d'expression en temps de crise – Lignes directrices, Conseil de l'Europe, 2008.

p.20
L'article 10 indique que l'exercice, par quiconque, du droit à la liberté d'expression comporte « des devoirs et des responsabilités ». […] Plus la portée médiatique est importante, plus l'exigence de responsabilité au regard du propos concerné est grande.

La nécessité d'exercer le droit à la liberté d'expression de manière responsable est d'autant plus importante en temps de crise. Dans les situations de crise, les journalistes doivent être particulièrement attentifs à ne pas s'exprimer d'une manière susceptible d'être interprétée comme une incitation à la violence, à la haine raciale ou religieuse, ou encore à troubler l'ordre public.

p.21
Même si chacun bénéficie du droit énoncé à l'article 10, la Cour a souligné à maintes reprises que les médias jouaient un rôle spécial dans la démocratie. Ils ont le devoir de communiquer, dans le respect de leurs devoirs et de leurs responsabilités, des informations et des idées sur toutes les questions d'intérêt public. En d'autres mots, ils jouent le rôle de « chien de garde » pour le public.

p.27
[…] en vertu de l'article 10 s'applique dès lors que des journalistes courent un danger dans le cadre de leur activité professionnelle. L’État doit alors essayer de les protéger afin qu'ils puissent remplir leur rôle de « chien de garde » et tenir le public informé de toutes les questions d'intérêt général.

p.31
Le paragraphe 23 vise à faire ressortir l'importance, en temps de crise, du rôle de « chien de garde » des médias et de leur devoir d'agir de manière responsable.

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