En avril 1921, Ricciotto Canudo, celui que Jean Epstein appelle « le missionnaire de la poésie au cinéma », fonde Le Club des amis du septième art, lieu de rencontre de divers talents (parmi lesquels Stefan Zweig, Jean Cocteau, Igor Stravinsky, Blaise Cendrars, Fernand Léger, Henri Fescourt..) qui échangent d’enthousiastes propos sur les possibilités artistiques du cinéma. Le club trouve un écho de ses activités dans La gazette des sept arts, qui naît en décembre 1922, et qui offre une tribune rêvée à l’art contemporain, sous toutes ses formes : on passe insensiblement de la peinture au cinéma, de la poésie à la danse, dans ce journal magnifiquement illustré (photographies, dessins, gravures sur bois), à la mise en page élégante et soignée. La rubrique architecture est signée Robert Mallet-Stevens, et « Le carnet du cinégraphe », Lucien Wahl. Des abonnements cumulatifs à La gazette et à Cinéa sont proposés, ce qui souligne la convergence de points de vues des deux publications. Louis Delluc collabore de temps à autre à la revue de Canudo, ainsi que Léon Moussinac, Fernand Divoire (qui réunira, après la mort de Canudo, les textes de ce dernier, dans L’Usine aux images), Marcel L’Herbier, Jaque Catelain, Max Jacob, Jean Epstein, etc.
La gazette des sept arts (1922-1924), Texte en ligne : Ciné-Ressources un lien par numéro (1923 : 5 numéros).
Lire aussi :
• Répertoire des périodiques, Ciné-Ressources.
• Cinémathèque, Ciné Monde.
• Dossier documentaire Cinéma – Revues, Monde en Question.
• Veille informationnelle Cinéma, Monde en Question.
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