Au cours du séminaire intitulé « Les non-dupes errent », où est introduite l’ouverture à une pluralisation du Nom-du-Père qui affecte le statut du symptôme, Lacan fait de l’errance le corrélat du refus d’aimer son inconscient. Ce refus est lui-même la conséquence du savoir acquis sur l’inconscient dans le travail analytique : un savoir « emmerdant », souligne Lacan. De ce savoir-là, le symptôme est dépositaire. Serait-ce donc d’en passer par lui (et comment ?) qui nous permettrait, à la fin d’une analyse, de refuser d’aimer notre inconscient, autrement dit d’errer – et de quoi cette errance serait-elle alors le nom ?
Jacques LACAN, Séminaire XXI – Les non dupes errent, Le Seuil, 1973-1974 [Texte en ligne].
Lire aussi :
• Jacques LACAN, Le Séminaire, Le Seuil, 1950-1980 [Sténotypies ELP – Transcriptions Gaogoa – Wikipédia].
• Paul-Laurent ASSOUN, Lacan, QSJ PUF, 2015 [Texte en ligne].
• Alain VANIER, Lacan, Les Belles Lettres, 1998 [Texte en ligne].
• Dossier documentaire Philosophie, Monde en Question.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Commenter pour enrichir
Le but des commentaires est d'instaurer des échanges à partir des articles publiés par Monde en Question.
Respecter vos interlocuteurs
Appuyer vos commentaires sur des faits et des arguments, non sur des invectives.