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28 octobre 2016

Le ciné-monde

Bibliographie cinéma


Suzanne CHANTAL (1908-197194) a été critique de cinéma, rédactrice en chef de Cinémonde jusqu’en 1934, et a travaillé pour Gaston Gallimard à la rédaction de l’hebdomadaire littéraire Marianne entre 1937 et 1939.
Le site des index de revues de cinémaWikipédia
Mémoires du siècle – Suzanne Chantal, journaliste, France Culturemp3.


Cinémonde (1928-1971)
L’un des premiers périodiques de cinéma tirés en héliogravure, Cinémonde remporte un énorme succès et éclipse vite ses concurrents grâce à une formule équilibrée : présentation luxueuse, chroniques variées, films racontés, papiers sur les vedettes, nouvelles inédites, concours, mais aussi articles sur la production, l’exploitation, la technique, le cinéma amateur, sans compter les nombreuses critiques et les numéros spéciaux.
Maurice Bessy fait appel à des grands noms de la littérature et du cinéma tels que Blaise Cendrars, Maurice Leblanc, Joseph Kessel, André Maurois, Paul Valéry, Pierre Mac Orlan, Henri Troyat, Jean Renoir, René Clair, Marcel L’Herbier, Marcel Carné, Marcel Ophuls. Après la guerre (interruption de la parution entre 1940 et 1946), le magazine absorbe Cinévie-Cinévogue, et Pour tous. La qualité s’amoindrit cependant et malgré quelques textes de François Truffaut, Jacques Doniol-Valcroze, Henri Jeanson, la revue n’a plus grand-chose à voir avec le Cinémonde d’avant-guerre. Maurice Bessy part en 1966, sa revue meurt ensuite, victime de la concurrence, notamment celle de Ciné-télé-revue (Belgique).
Ciné-RessourcesWikipédia

Lire aussi :
Suzanne CHANTAL, Le ciné-monde, Grasset, 1997 [Ataa].
Cinémathèque, Ciné Monde.
Dossier documentaire Cinéma – Revues, Monde en Question.
Veille informationnelle Cinéma, Monde en Question.

26 octobre 2016

Les graphes - Représenter les données et les stratégies

Bibliographie sciences


Quelques points reliés par des traits suffisent à créer un graphe. Il faut pourtant attendre le XVIIIe siècle pour voir émerger une théorie pertinente. Depuis, des résultats structuraux puissants ont été mis en évidence, dont les derniers en date sont le théorème des graphes parfaits et le théorème des mineurs.

De par leur structure purement topologique, les graphes sont un outil incomparable d’aide à la décision: ordonnancer les tâches dans une chaîne de production, trier des données numériques, gérer un réseau de voies ferrées, sont quelques-unes de leurs applications.

Quant aux amateurs de jeux de réflexion, ils peuvent y trouver une source d’inspiration permanente: les stratégies se résument toutes à des chemins dans un graphe !

Les graphes – Représenter les données et les stratégies, Texte en ligne.

Lire aussi :
Répertoire de la collection, Tangente.
Dossier documentaire Sciences, Monde en Question.

24 octobre 2016

Féminismes

Bibliographie Sciences sociales


Claudette FILLARD (sous la direction de), Elizabeth Cady Stanton – Naissance du féminisme américain à Seneca Falls, ENS Éditions, 2009 [Texte en ligne].

Cet ouvrage met en scène une double naissance : celle du féminisme américain avec le moment inaugural de la Convention de Seneca Falls en 1848, et l’émergence d’Elizabeth Cady Stanton comme force vive et tête pensante des tout premiers combats pour l’affirmation et la conquête des droits de la femme aux États-Unis.

À travers des textes jamais traduits en français, on perçoit l’éveil d’une conscience, du cadre privé de l’enfance jusqu’à l’intervention publique auprès du Congrès de New York en 1854. Mère de famille épanouie, Elizabeth Cady Stanton savait déjà que « ce qui est personnel est politique ». Bien née, elle n’en fut pas moins sensible aux injustices subies par les femmes. L’audace de ses propositions lui vaudra toutefois la méfiance des suffragettes à la fin du XIXe siècle, et c’est le nom de Susan B. Anthony qui sera associé à l’amendement de 1920 accordant le droit de vote aux femmes. C’était pourtant Elizabeth Cady Stanton qui, courageusement, en avait imposé l’inscription dans la Déclaration de sentiments de 1848, rappel ironique des principes fondateurs de la nation américaine.

Les textes ici présentés participent d’un devoir de mémoire grâce auquel on découvre que ni le discours d’Elizabeth Cady Stanton en ses premières indignations, ni le message de Seneca Falls n’ont perdu de leur actualité.

Neil DAVIE (textes réunis par), L’évolution de la condition féminine en Grande-Bretagne à travers les textes juridiques fondamentaux de 1830 à 1975, ENS Éditions, 2011 [Texte en ligne].

Entre 1830 et 1975, le statut social, économique et politique des femmes, en Grande-Bretagne comme ailleurs, s’est profondément transformé. Des avancées, certes réelles, furent gagnées par les femmes britanniques, mais au prix d’innombrables revers, déceptions et faux départs.

Présentées et traduites ici pour la première fois en français, les quatorze lois fondamentales qui ont été choisies retracent les grandes tendances de l’évolution de la condition féminine outre-Manche. Loin de s’en tenir au texte seul, l’auteur s’attache à rappeler les circonstances historiques qui entourent le vote de chaque loi, de leur conception intellectuelle à leur mise en pratique par l’État, sans oublier d’inclure et c’est là l’une des originalités de l’approche de Neil Davie, les réactions souvent conflictuelles qu’elles ont suscitées de la part des intéressées. Cette étude permet aux lecteurs et aux lectrices d’explorer ce que le législateur a voulu permettre et interdire aux femmes. Le texte juridique apparaît ainsi comme un outil précieux d’analyse pour cerner les mentalités et interroger le rôle et le statut des femmes durant cette période.

L’ouvrage s’adresse aux juristes, aux spécialistes de l’histoire et de la civilisation britannique comme de l’histoire des femmes et de l’étude du genre, mais également à tous ceux et à toutes celles qui s’intéressent aux droits des femmes en général.

Lire aussi : Dossier documentaire Féminismes, Monde en Question.