Durant des siècles, les rues de Paris ont retenti des appels du rémouleur, des cris de la marchande des quatre-saisons, du tondeur de chien ou du porteur d'eau. Ouvrir ce "dictionnaire littéraire et anecdotique", qui rassemble quelque 150 métiers disparus au cours de la première moitié du XXe siècle, c'est s'étonner encore aujourd'hui devant l'ingéniosité de ceux qui devaient lutter pour survivre.
Aboyeur de théâtre, ange gardien, arracheur d’ailes, arracheur de dents, bagotier, batelier, bouquetière, cardeur de matelas, chasse-marée, clocheteur des trépassés, crieur de peaux de lapin, cueilleur d’orphelins, dominotier, étuviste, fileur de lumignons, flotteur de bois, gagne-petit, gazetier, harangère, layetier, loueuse de chaise, marchand d’orviétan, nattier, panacher, passeur de ruisseau, portefaix, professeur de cris, raccommodeur de porcelaine, réveilleuse, sauveur d’âmes, suisse, témoin de rencontre, tondeur de chiens, vinaigrier…
Ce dictionnaire littéraire et anecdotique des petits métiers disparus ressuscite les cris et les chansons de Paris.
Laurence BERROUET, Gilles LAURENDON, Métiers oubliés de Paris, Parigramme, 1994 réédition 2005 [Texte en ligne].
Lire aussi :
• Métiers insolites, disparus ou raréfiés d'autrefois, Vieux métiers.
• Index Société, Monde en Question.
• Dossier documentaire Sociologie, Monde en Question.
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