Le ministère israélien des Transports a annoncé lundi qu'il allait gommer les noms arabes des localités israéliennes sur les panneaux indicateurs pour garder uniquement le terme hébreu. Cette mesure est présentée comme une réponse au refus des Palestiniens de désigner des localités israéliennes par leur nom en hébreu.
Plus de « Al-Qods » en arabe ni même de « Jérusalem » en lettres latines, ce sera : « Yerushalayim » ; « Nazareth » va disparaître au profit de « Natzrat » ; « Safed » devient « Tzfat » ; « Saint-Jean-d’Acre » : « Acco » et « Jaffa » ne figurera plus sur les panneaux indicateurs ; on pourra lire seulement la translittération hébraïque : « Yafo ».
Le ministère israélien des Transports a décidé de gommer les noms arabes et latins des panneaux sur les routes israéliennes et de n’utiliser désormais que leur appellation en hébreu.
La mise en place de ce nouveau dispositif va durer des années, indique-t-on. Explications du ministre des Transports, Israël Katz du Likoud, dans une déclaration au quotidien Yediot Aharonot : il présente cette mesure comme une réponse au refus des Palestiniens de désigner des localités israéliennes par leurs noms en hébreu.
Précision : le changement des noms ne portera pas sur les localités palestiniennes en Cisjordanie, sous l’administration de l’Autorité Palestinienne.
Vives critiques bien-sûr, de la part des responsables de la population arabe israélienne ; pour le député, Mohammed Barakeh du Parti communiste Hadash : « L’Histoire jugera le ministre, mais pour nous, dit-il, "Jérusalem" restera à tout jamais "Al-Qods" (la Sainte) ».
RFI
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