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28 août 2009

Mexico entre délires et raisons 5/5

A l'ombre terrifiante et burlesque de la pandémie, la ville de Mexico, comme un monstre qu'il s'agit de charmer et d'apaiser, respire, hésite, doute, éclate d'humour et de rire sans joie. Cité réelle ou cité métaphorique ? Celle des habitants de la ville ou la nôtre ? Imaginons que nous avons construit une cellule de crise, comme une bouteille de verre dans les flots furieux d'un océan primordial, à l'heure d'un changement de monde ou du passage d'un monde à un autre. Ce sont les quinze heures de l'émission. Ici s'expriment au passé, au présent et au futur des personnes, hommes et femmes de la ville de Mexico et du Mexique, les plus divers, célèbres et inconnus, riches et pauvres, malades ou en bonne santé, de tel ou tel parti politique, et nous-mêmes qui les écoutons, qui participons à leur discours. Tous sincères à leur manière propre.

vendredi 28 août 2009, Culture :

Dans un monde en crise, dans un Mexique politiquement et socialement déchiré, la culture considérée dans toute son ampleur contribue à donner aujourd’hui aux Mexicains leur identité, à affirmer leur créativité et leur originalité, leur confiance en la vie. Les œuvres du cinéma, de la littérature, des arts plastiques permettent d’exprimer les délires et les raisons d’un désastre toujours annoncé, mais qui n’en finit jamais d’arriver et qui n’arrive pas. Pas encore. Car au Mexique, à Mexico, entre deux, à l’ombre de la pandémie, on vit et on meurt en même temps, on vit plusieurs vies, grâce au désastre annoncé et jamais arrivé.

Grandes traversées, France Culture :
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