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12 décembre 2009

À lire et à écouter

La globalisation financière : état des lieux, La Fabrique de l'humain - France Culture.
Le capitalisme perd la tête s'exclamait en 2004 Joseph Stiglitz, l'ancien conseiller de Bill Clinton. Il est en train de s'autodétruire, renchérissait en 2006 Patrick Artus, directeur des études à Natixis. Il n'est plus intouchable, affirmait à son tour fin 2008 l'économiste Daniel Cohen. Tandis que Jacques Attali cette semaine dans l'Express parle de mascarade à propos de l'efficacité du G20 et de la soi-disant sortie de crise. Il est vrai que les économistes se plaisent souvent à généraliser leur propos, voire à nous l'imposer, en nous laissant entendre que l'économie est la science qui détermine en dernière instance nos comportements les plus anodins ! Pierre-Noël Giraud, professeur d'économie à l'École des Mines de Paris, échappe à cette manie. Il ne fait pas de la pensée économique le sésame des vérités humaines. Il a le mérite de nous instruire et nous guide avec brio dans la compréhension des dynamiques économiques. Il déploie sa vision de la situation avec une pédagogie certaine. Le bilan qu'il établit de la mondialisation et de la crise financière s'appuie sur des concepts clairs : territoires, acteurs capitalistes, nomades et sédentaires, individus compétitifs et protégés, et ce qu'il appelle le « mistigri » dans la finance, c'est-à-dire l'imprévu. C'est à partir de ces notions qu'il décrypte la globalisation des firmes, de la finance, et la globalisation numérique. Car contrairement aux idées reçues, la mondialisation n'unifie pas le monde, elle le fragmente. L'auteur ne plaide pas cependant pour un retour au protectionnisme. Il explore de nombreuses pistes dans le domaine de la politique monétaire, du développement durable, de l'aide aux pays pauvres. Il avance aussi ses solutions pour l'Afrique en matière d'agriculture, de droits de propriété intellectuelle, et de santé. Enfin, il se projette dans l'invention de nouvelles solidarités…
Nous l'avons invité pour lui demander ce qu'il pense un an après de la crise de 2008. Et pour qu'il nous parle de l'Afrique et de la Chine, ses territoires de prédilection…

À l'origine de la vie, La marche des sciences - France Culture.
André Brack. Directeur de recherche émérite au Centre de biophysique moléculaire du CNRS à Orléans, membre honoraire de l'Institut d'Astrobiologie de la Nasa.

Alexandre Meinesz. Professeur de biologie à l'université de Nice-Sophia Antipolis (équipe ECOMERS).

Jean-Marc Bonnet-Bidaud. L'atlas céleste de Dunhuang, Pour la science.
La plus vieille carte du ciel connue, dessinée en Chine au VIIe siècle, est le fruit de méthodes géométriques qui ne seront maîtrisées que bien plus tard en Occident.

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