• Naître et mourir à Moscou, Sur les docks
En 1990, la Russie enregistrait deux millions de naissances et un million et demi de décès ; en 2006, elle comptait à peine un million et demi de naissances, et plus de deux millions de décès.• Novgorod, berceau de la Russie, Sur les docks
Voici, brutalement présenté, le terrible déficit démographique du pays. Mais derrière ces chiffres, comment naît-on, comment meurt-on à Moscou ?
Entre médecine privée et médecine publique, un parcours singulier s'engage où patients et médecins nous décrivent un univers très contrasté.
Selon la chronique dite de Nestor, une voie commerciale menait du pays des Varègues (Scandinavie) à Constantinople. C'est en 862 que la tribu varègue, les Rous, s'établit, sous la conduite des trois frères Rourik, Simeous et Truvor, sur les rivages du lac Ilmen. Ainsi naît Novgorod et en quelque sorte la Russie.• Rock and Russe, Sur les docks
Pour « Sur les docks », et avec l'aide de l'historien Timofei Jivtvorsky, plongée sonore au cœur d'une Russie première qui vécut le triomphe des échanges commerciaux, une tentative de démocratie locale et le déploiement de l'orthodoxie avant d'être férocement renversée par le pouvoir moscovite.
Au moment où le Rock Club de Saint-Pétersbourg connaît des remaniements et que ses célèbres tags sont détruits, « Sur les Docks » retrace l'histoire du rock en Russie et plus particulièrement à Leningrad, en compagnie de ses principaux acteurs.• Un dimanche en Carélie, Sur les docks
Du café Saigon aux suicides d'Alexander Bashlachev et de Viktor Tsoy, un chemin s'est tracé pour le rock russe sur lequel Yuri Schevchuk, l'un de ses plus fascinants héritiers, nous conduit jusqu'à aujourd'hui.
La Carélie c'est, à quelques verstes de Saint-Pétersbourg, un lieu où les bouleaux éternels accompagnent avec douceur les grands changements de la société russe. Là où nous conduit Alexis Ipatovsev, nous sommes dans un entre-deux : ce n'est pas vraiment une datcha mais plutôt une maison ouvrière, ce n'est pas vraiment un village mais un assemblage de maisons dont certaines sont nées d'un Facteur Cheval soviétique, pas vraiment la modernité car nous allons rouler en Volga et chercher l'eau au puits…• Krasnoïarsk : territoire du cinéma, Sur les docks
En Sibérie, le cinéma d'auteur a quasiment disparu : Les studios d'états ont tous fermé, les grands réalisateurs russes se sont tournés vers l'Europe de l'Ouest, et la Sibérie, historiquement toujours très loin du pouvoir, vit dans un grand désert culturel.
En dehors des informations, reportages ou programmes de divertissements, il n'y a pas, ou très peu de création audiovisuelle. La question qui se pose aujourd'hui est celle de la production et de la création de récits et d'images par les Russes, de leur regard sur leur propre réalité. Dans un pays qui a connu soixante-dix ans de « communisme », la prise de parole individuelle et l'expression d'un regard subjectif sur les choses, ne sont pas une évidence, et Krasnoïarsk, géographiquement au centre de la Sibérie, a longtemps été une ville fermée (site classé « secret défense »), ce qui a visiblement accentué le sentiment d'isolement de sa population.
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• Russie, France Culture.
• Dossier documentaire & Bibliographie Russie, Monde en Question.
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