Grâce à Sylvie Pialat, La Cinémathèque française expose les tableaux et dessins de Maurice Pialat, témoignage de la première période de sa vie artistique (1942 à 1946). Une quarantaine d’œuvres : nature morte, portraits, paysages, marines et paysages urbains. Dans ce travail sur le motif, on décèle quelques thèmes qui reviendront dans certains films, par exemple L’amour existe, ce magnifique court métrage sur la banlieue réalisé en 1960, ou La Maison des bois, bouleversant feuilleton de six heures réalisé pour la télévision en 1970. De même, les tableaux d’enfants solitaires renvoient au premier long métrage du cinéaste, L’Enfance nue réalisé en 1968.
Sylvie Pialat a aussi fait don à La Cinémathèque française des archives du cinéaste : notes, scénarios annotés, projets non tournés, documents, correspondances, photos et affiches. Ces œuvres comme ces documents accompagnent l’exposition des tableaux et dessins, dix ans après la disparition du cinéaste survenue le 11 janvier 2003.
En parallèle de cette exposition (du 20 février au 7 juillet 2013), La Cinémathèque française organise la rétrospective complète des films de Maurice Pialat (du 20 février au 4 mars 2013) en présence de nombreux acteurs et actrices, et collaborateurs du cinéaste. Ainsi le visiteur et le spectateur découvriront divers aspects méconnus de la vie et de l’œuvre du cinéaste, une œuvre dense marquée par le ressassement et la solitude, l’une des plus intenses du cinéma français.
Cinémathèque française – Exposition – Rétrospective
Maurice PIALAT :
• AlloCiné
• Wikipédia [Dossier mis à jour par Serge LEFORT le 17/02/2013]
• Films à télécharger
• Critiques
Lire aussi :
• Revue de presse Cinéma 2013, Monde en Question.
• Veille informationnelle Cinéma, Monde en Question.
• Dossier documentaire Cinéma, Monde en Question.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Commenter pour enrichir
Le but des commentaires est d'instaurer des échanges à partir des articles publiés par Monde en Question.
Respecter vos interlocuteurs
Appuyer vos commentaires sur des faits et des arguments, non sur des invectives.