On parle habituellement de «la Corée», ce qui est vrai et faux. En fait, on se réfère alors à la Corée du Sud, l'un des quatre «dragons» asiatiques des années 60 (avec Taïwan, Hong-Kong et Singapour). Cette Corée est même devenue une puissance économique émergente. Or, la Corée du Sud n'est que la moitié d'un peuple.
La guerre de 1950-1953, permise par les Nations Unies, fut à la fois une guerre civile (plus d'un million de morts, certains experts affirment un million et demi) et une guerre internationale due à l'antagonisme Est-Ouest naissant. Depuis, «les Corée» paient un lourd tribut.
S'il y a eu un pays otage des rapports Est-Ouest - bien plus que les deux Allemagne -, c'est bien la Corée. Raison de plus pour s'y intéresser et essayer d'en comprendre l'identité : il faut toujours apprendre d'un grand peuple dévasté par l'histoire qui est parvenu à se redresser. D'autant plus que les voisins majeurs ont souvent cherché à le dominer : la matrice est chinoise, mais la botte a bien été japonaise. De 1910 à 1945, la Corée a vécu sous le joug insupportable de Tokyo.
Ces remarques apparemment négatives renvoient à une autre réalité : la Corée est «une», malgré le naufrage du Nord, enfermé dans la nuit d'une idéologie à laquelle personne ne croit, encore moins sans doute le régime kleptocrate de Pyongyang.
Huit jours en Corée du Sud ne peuvent permettre d'appréhender la destinée d'un peuple. Néanmoins, deux aspects ont été dégagés.
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