24 avril 2014

Erich von STROHEIM (1885-1957)


Articles
• Martin GIRARD, Hollywood gothique : Sunset Boulevard, Séquences n° 171, 1994.
• Fanny LIGNON, La grande illusion, Positif, n°385, 1993.
• Fanny LIGNON, The Devil's Pass Key - Erich von Stroheim, le théâtre et le diable, CNRS,1999
Une étude circonstanciée d'un film disparu dont Stroheim lui-même n'a que très peu parlé et toujours avec réticence.
• Fanny LIGNON, Erich von Stroheim, humoriste méconnu, CNRS,1999.
Erich von Stroheim, qui se disait réaliste, a, en 1950 imaginé un film comique. Un volumineux synopsis intitulé "I'll Be Waiting for You" est conservé à la BIFI. Il n'a jamais été question de porter ce projet à l'écran, mais son caractère atypique justifie à lui seul cette petite étude.
• Fanny LIGNON, Erich von Stroheim, l'art d'être méchant, CNRS, 2006.
On a longtemps pensé que l'œuvre cinématographique d'Erich von Stroheim était à l'image de sa personne. On sait aujourd'hui que l'une et l'autre résultent d'une construction artistique et sont étroitement liées. Dans le cas de Stroheim, l'homme permet d'accéder à l'œuvre. Ainsi, l'auteur, après une évocation du mythe stroheimien, expose ce que l'on connaît de la réalité stroheimienne. Il s'attache ensuite à comprendre la logique et les paradoxes de leur articulation.
• Fanny LIGNON, L'œuvre écrit d'Erich von Stroheim (1), 1895. Mille huit cent quatre-vingt-quinze nº32, 2000.
Catalogue raisonné des écrits de Stroheim où chaque projet est chronologiquement repéré, résumé et brièvement analysé - Première partie
• Fanny LIGNON, L'œuvre écrit d'Erich von Stroheim (2), 1895. Mille huit cent quatre-vingt-quinze nº36, 2002.
Catalogue raisonné des écrits de Stroheim où chaque projet est chronologiquement repéré, résumé et brièvement analysé - Deuxième partie
• Fanny LIGNON, Erich von Stroheim, mythe et réalité, CNRS, 2006.
• Manon PÉCLET, Sunset Boulevard de Billy Wilder : le crépuscule des dieux hollywoodiens, Séquences n° 207, 2000.
• Mayer RAYMOND, La grande illusion de Marc-Olivier Gonseth, Jacques Hainard et Roland Kaehr, Journal de la Société des Océanistes n° 132, 2011.
• Natacha THIÉRY, La parole dans le cinéma muet, Labyrinthe nº7, 2000 [Queen Kelly].
• Erich Von STROHEIM, Ma vie à Hollywood, La Belle Equipe - Pour Vous nº350, 01/08/1935 - Pour Vous nº351, 08/08/1935 - Pour Vous nº352, 14/08/1935 [Revue en ligne, 1928-1940].
• Paul WARREN, La voix off dans Sunset Boulevard, Cinémas vol. 5, n° 3, 1995.

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Revues
• Erich von Stroheim, Collections numérisées (371 numéros, 1924-1940), Cinémathèque de Toulouse.
• Erich von Stroheim (1885-1957) Séquences n° 10, 1957.
• Erich von Stroheim, Premier Plan n°29, 1963.
• Erich von Stroheim, Etudes cinématographiques n°48-50, 1966.

Thèses
• Fanny LIGNON, Erich von Stroheim du ghetto au gotha : recherches sur les origines et l'œuvre d'Erich von Stroheim, Thèse de doctorat en Cinéma, 1997.
• Fabrice LYCZBA, La question du réalisme dans le cinéma hollywoodien - 1917-1927, Thèse de doctorat en Etudes cinématographiques, 2011.
• Gilles SEGUIN, Le film d'ascension à l'épreuve du genre cinématographique, Thèse de doctorat en Arts, 2013.
• Alexandros TSOPOTOS, Entre ironie critique et fascination : les États-Unis dans le regard de quelques cinéastes immigrés : Erich von Stroheim, Ernst Lubitsch, Josef von Sternberg, Michael Curtiz, William Dieterle, Thèse de doctorat en Histoire du cinéma, 2011.

Livres
• Maurice BESSY, Erich von Stroheim, Pygmalion, 1997.
• Olivier CAÏRA, Hollywood face à la censure, CNRS Éditions, 2005.
De Stroheim à Spielberg, de Naissance d'une nation à la trilogie Scream, de Selznick aux frères Weinstein, des Nickelodeons bondés au piratage en ligne, la question de l'acceptabilité des films traverse toute l'histoire d'Hollywood. Confrontés à diverses formes de censure, les studios s'organisent très tôt pour faire face, mais également faire place à la critique : ils engagent des censeurs internes pour incorporer à moindre coût les contraintes de chaque époque. D'où la dualité de ce livre : discipline industrielle car les studios créent des dispositifs d'autorégulation, bâtissent des digues concurrentielles, guettent collectivement tout signe d'assouplissement ou de raidissement de la censure ; innovation cinématographique car chaque film est une occasion de tester la détermination et la sagacité des censeurs. C'est une nouvelle histoire culturelle et industrielle d'Hollywood qui se révèle : celle des trouvailles d'un Hawks, d'un Wilder ou d'un Kubrick, mais aussi celle des astuces commerciales, des querelles juridiques et des confrontations publiques.
• Fanny LIGNON, Erich von Stroheim du ghetto au gotha, L'Harmattan, 1999 [Amazon - Séquences].
Acteur fascinant et metteur en scène hors du commun, Erich von Stroheim a conçu la légende de son existence. Mystificateur de génie, il a tout mis en œuvre pour qu'elle se substitue à la réalité. Le subterfuge a si bien réussi que la vérité n'a été découverte que dix ans après sa mort, et n'a pas encore complètement détrôné la fiction. Celui qui aux yeux de tous symbolisait le noble Prussien, l'officier de carrière de l'armée impériale, n'avait fait que six mois de service militaire dans le train des équipages. Sa mère et son père, un simple chapelier, étaient juifs et pratiquaient leur religion. C'est lorsqu'il émigra aux États-Unis et devint cinéaste qu'Erich Stroheim commença à composer sa personnalité mythique. Il n'a jamais cessé de la perfectionner jour après jour et film après film. De La loi des montagnes à La veuve Joyeuse en passant par Folies de femmes, Les rapaces et La reine Kelly, autant de chefs-d'œuvre du cinéma muet qui ont soulevé l'enthousiasme des spectateurs et fait l'objet de critiques passionnées. Grâce à La grande illusion l'image d'Erich von Stroheim passe à la postérité. Mais le cinéaste est désormais condamné à n'être plus qu'un acteur. Boulevard du Crépuscule portera le metteur en scène au Panthéon, mais celui-ci sait bien que les vivants n'ont pas droit à cet honneur suprême.
• Christophe PELLET, Erich von Stroheim, Editions de l'Arche, 2005.
Stroheim fut non seulement l'un des plus grands cinéastes des années vingt, mais également un mystificateur de génie. Contrairement à ce que laisse croire son nom, il n'était pas issu de la noblesse, c'était un Juif viennois sachant magnifiquement interpréter et satiriser les officiers prussiens de l'époque. Stroheim, c'est le modèle de l'Autre. Serait-il le personnage emblématique de notre époque, où l'image usurpe la réalité ? La réalité a moins de saveur que le plaisir érotique de jouer, de se représenter. L'on désire davantage les corps qui sont de l'autre côté de l'écran. Comme Elle le dit à l'Autre : "Je te vois, je te filme, aucune différence."

Audio-Vidéo
Filmographie comme réalisateur, Ciné Monde.
Filmographie comme acteur, Ciné Monde.
• Pierre BERTHOMIEU, "Les rapaces" d'Erich Von Stroheim, 2014 [Forum des images].
"Les rapaces" trône à la fois comme œuvre majeure du cinéma muet hollywoodien et comme légende de l'œuvre maudite. Cristallisant nombre de mythologies américaines liées au capitalisme, condensé puissant de l'esthétique muette, le film de Stroheim façonne, à partir du roman naturaliste de Frank Norris et autour du désir d'argent, une forme de naturalisme agressif et grotesque, qui dialogue avec l'allégorie et joue même avec le lyrisme.

21/04/2014
Serge LEFORT
Citoyen du Monde

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