L’angle est une des premières notions de géométrie que l’on
rencontre. Pourtant, tout au long de la scolarité, on ne le définit
jamais vraiment. On se contente le plus souvent de montrer le secteur
formé par deux droites.
Si cet objet géométrique très intuitif se laisse apparemment appréhender
au premier coup d’œil, il n’est pas simple de répondre aux questions:
« Qui est-il, à quoi sert-il ? »
Ce n’est pas un hasard s’il a fallu des siècles pour montrer que la
trisection de l’angle n’est pas réalisable à la règle et au compas, ou
pour maîtriser la perspective. Quant à la définition donnée par les
« maths modernes » dans les années 1970, elle a laissé pantois plus d’un
élève (et d’un enseignant).
Alors pour répondre enfin à ces questions profondes, Tangente a
mobilisé sa rédaction : vulgarisateurs, enseignants, chercheurs,
géomètres, historiens vont éclairer le lecteur sur ce concept qui semble
aller de soi.
Les angles sous tous les angles – Deux mille ans de géométrie, Texte en ligne.
Lire aussi : • Répertoire de la collection, Tangente. •Dossier documentaire Sciences, Monde en Question.
Réalisateur : Jean-Jacques Beryl Durée : 0h48 Année : 2013 Pays : France Genre : Documentaire Résumé : « En Algérie, nous rétablissons l’ordre, ce que nous entendons par ordre français », déclarait Michel Debré, Premier ministre, sous la présidence de Charles De Gaulle, en avril 1956. Il s’agissait, bien entendu, de l’ordre colonial au mépris de l’ordre républicain, en Algérie comme à Paris où, le 17 octobre 1961, des Algériens affluant des bidonvilles de banlieue furent massacrés par la police du préfet Maurice Papon, alors qu’ils défilaient pacifiquement pour l’indépendance de leur pays.
Le 17 octobre 2001, une plaque commémorative est apposée à Paris sur le pont Saint-Michel: « A la mémoire des nombreux Algériens tués lors de la sanglante répression de la manifestation pacifique du 17 octobre 1961 ». Un déferlement de haine raciale, cela moins de 20 ans après la rafle des Juifs, en juillet 1942. Un Algérien, victime de cette ratonnade, nous dit, en retenant ses larmes, « Je fais encore des cauchemars. »
Durant cet hommage, manifestants et contre-manifestants s’affrontent : anciens appelés du contingent, anciens membres du FLN, anciens Harkis, Pieds-Noirs, militants d’extrême gauche et d’extrême droite, Français de l’immigration algérienne, qui semblent rejouer la guerre d’Algérie. « Il faut tourner cette page, sans l’oublier, bien sûr » commente l’historien Benjamin Stora.
Le 17 octobre 2012, 51 ans après cette page tragique de l’histoire franco-algérienne, le président de la République, François Hollande, a reconnu les faits. Ce qui soulève une polémique où les blessures de la mémoire sont ré-ouvertes, une fois de plus. » Fiche :Ardèche Images – Wikipédia [Dossier mis à jour par Serge LEFORT le 15/10/2016]
Réalisateur : Jacques Panijel Durée : 1h10 Année : 1962 Pays : France Genre : Documentaire Résumé : Documentaire retraçant la préparation, l’organisation et les conséquence de la manifestation parisienne du 17 octobre 1961, visant à protester contre le couvre-feu imposé aux Algériens.
En pleine guerre d’Algérie, Maurice Papon, alors préfet de police de la Seine, impose un couvre-feu discriminatoire à l’attention des « Français musulmans d’Algérie ». Cette mesure entraîne une grande manifestation dans les rues parisiennes, le 17 octobre 1961, réprimée avec une extrême violence…
Il a été fait dans la clandestinité, dans les bidonvilles de Nanterre et Gennevilliers, et dans le centre de torture de la Goutte-d’Or. Tourné quelques semaines après la marche pacifique qui s’acheva par des milliers d’arrestations et d’assassinats, le film reconstitue à chaud l’événement, donne la parole à ceux qui organisèrent le rassemblement, à ceux qui vécurent la répression sanglante ordonnée par le préfet Maurice Papon, à ceux aussi qui échappèrent à la mort après avoir été jetés à la Seine.
Jacques Panijel n’était pas cinéaste. Biologiste et chercheur au CNRS, il avait créé avec Pierre Vidal-Naquet et Laurent Schwartz le Comité Maurice Audin, du nom de ce mathématicien torturé à mort par les services français en 1957. Dans un entretien à la revue Vacarmes, à l’été 2000, Jacques Panijel (aujourd’hui décédé) racontait le projet : « J’ai tourné à partir de la fin 61 et pendant six mois dans les bidonvilles et à la Goutte d’or. Sachant ce qu’avaient été ces journées, il fallait que je les fasse revivre à l’intérieur même du bidonville (…). Le film est conçu comme une tragédie en trois actes : avant, pendant, après : l’organisation et le départ de la manifestation que nous avons pu reconstituer, la manifestation racontée par des photographies, et les témoignages filmés après la manifestation. Il fallait retrouver des hommes qui avaient échappé de justesse à la mort ; retrouver des gens qui avaient été balancés à la Seine et s’en étaient sortis. » Fiche :IMDb – Mediapart – Wikipédia [Dossier mis à jour par Serge LEFORT le 15/10/2016]