1 mai 2010

Que veut dire "faire" l'amour ?

Que veut dire « faire » l'amour ? Pourquoi dit-on « faire » l'amour alors que cet événement nous fait plutôt que nous le faisons ? Un peu, beaucoup, passionnément... ou pas du tout, nous y sommes poussés par une force plus grande que nous.

Ce livre explore les puissances qui animent ce moment, des plus pulsionnelles aux plus culturelles. Il montre comment le choix du genre - se sentir femme ou homme - est loin d'être conforme à l'anatomie et s'appuie sur une bisexualité psychique souvent méconnue. Chacun se choisit un genre en refoulant l'autre qui devient le lieu d'une attirance et d'un conflit, d'une « guerre des sexes » dont les péripéties animent le désir. Cette guerre se retrouve dans toutes les formes de sexualité, y compris - curieusement - dans les homosexualités.

Les mêmes corps savent ou ne savent pas jouir ensemble selon des circonstances qui provoquent l'excitation sexuelle comme sa conclusion. Mais d'où tiennent-ils un tel savoir ? Sans les fantasmes dans lesquels un corps est pris, la jouissance s'interrompt. Comment la puissance du désir s'oriente-t-elle, marquée par la répétition, bien au-delà du vouloir et de la conscience ? Comment, enfin, existe-t-il une dimension de perversité latente dans la normalité du désir et de l'érotisme ? Car ce sont les perversions qui donnent une clef, le mot de passe oublié d'une apparente normalité.

Dans ce rapport des sexes, la question du « devenir femme » prend une importance de premier plan, tant la féminité est l'occasion d'un refoulement puissant, y compris pour les femmes elles-mêmes.

Après avoir démonté les rouages de la « machinerie sexuelle », ce livre aborde sa partie la plus importante et la plus novatrice, celle qui concerne l'orgasme. Ce moment si fascinant, au point d'aveugler, est resté de ce fait largement méconnu. Si la recherche de ce Souverain Bien commande beaucoup plus que le rapport entre les hommes et les femmes, on mesure qu'il y a dans cet essai un enjeu politique, centré sur un ressort secret qui anime la Cité.

Gérard POMMIER, Que veut dire "faire" l'amour ?, Flammarion, 2010 [La Fabrique de l'humain].
Lire aussi :
• POMMIER Gérard, L'altérité, c'est le sexe, La psychanalyse au Luxembourg.
• Rencontre avec Gérard Pommier et Jean-Claude Aguerre, Érès.
• Textes de Gérard Pommier, L'idée libertaire ?.
• Gérard Pommier, Wikipédia.
Dossier documentaire & Bibliographie Sexualité, Monde en Question.

30 avril 2010

Raison & liberté

L'action politique et sociale doit être animée par une vision de la société future et par des jugements de valeur explicites, qui doivent découler d'une conception de la nature humaine. Si l'esprit humain était dépourvu de structures innées, nous serions des êtres indéfiniment malléables, et nous serions alors parfaitement appropriés au formatage de notre comportement par l'État autoritaire, le chef d'entreprise, le technocrate et le comité central.

Ceux qui ont une certaine confiance dans l'espèce humaine espéreront qu'il n'en est pas ainsi. Je pense que l'étude du langage peut fournir certaines lumières pour comprendre les possibilités d'une action libre et créatrice dans le cadre d'un système de règles qui reflète, au moins partiellement, les propriétés intrinsèques de l'organisation de l'esprit humain.

Ce livre réunit onze textes de Noam Chomsky [parus entre 1968 et 1999] pour la plupart inédits en français. Offrant un large panorama de ses idées, il fait apparaître le fil qui relie son socialisme libertaire à son œuvre de linguiste et à son anthropologie : notre irrépressible besoin de liberté est inséparable de la créativité illimitée du langage qui fait de nous des êtres humains. Chomsky montre comment l'école et l'université pourraient éduquer à autre chose qu'à l'obéissance, les intellectuels de gauche jouer un autre rôle que celui de commissaires du contrôle des esprits, et les mouvements civiques et sociaux imposer des réformes radicales. C'est en héritier des Lumières et de la tradition rationaliste que Chomsky pense et intervient.

Noam CHOMSKY, Raison & liberté - Sur la nature humaine, l'éducation & le rôle des intellectuels, Agone, 2010.
A ceux qui l'accusaient de se comporter, envers son pays, comme « l'oiseau qui salit son propre nid », Karl Kraus a répondu qu'on peut très bien, dans certaines circonstances, se sentir au contraire sali par son propre nid et éprouver le besoin légitime de le rendre, si possible, un peu plus propre ; ce qui a eu pour conséquence qu'il s'est « attiré la haine des gens sales à un degré qui pourrait être sans égal dans l'histoire de la vie intellectuelle ».

C'est, à bien des égards, dans une situation tout à fait semblable que se trouve aujourd'hui Noam Chomsky. Aux yeux d'une bonne partie du monde intellectuel, qui s'accommode, somme toute, assez bien de la saleté qu'il dénonce, il est, lui aussi, l'oiseau dont l'activité principale consiste à souiller le ou les nids dont il est matériellement, et devrait être spirituellement, un occupant : en premier lieu, bien entendu, les États-Unis, mais également l'Europe, les démocraties occidentales en général, l'État d'Israël, les élites intellectuelles, le monde scientifique, l'université, le système d'enseignement, etc.

Celui qui, comme c'était déjà le cas de Kraus, pense et agit en fonction de l'idée qu'un intellectuel doit balayer d'abord devant la porte de son propre pays, en espérant que les autres feront la même chose de leur côté, peut être pratiquement certain de se heurter à la protestation violente de gens qui réagissent à peu près comme si cela revenait ipso facto à affirmer que la vérité, le bon droit et la justice se trouvent toujours entièrement du côté de l'ennemi.

C'est un problème que Chomsky connaît sûrement mieux que personne. S'il dénonce, en choisissant de les appeler par leur nom, les abus de pouvoir, les injustices, les violences et les crimes commis par son propre pays contre d'autres, c'est censé signifier qu'il trouve normales les actions de cette sorte quand ce sont les ennemis qui s'y livrent. S'il qualifie de « terrorisme international d'État » ou de « terrorisme de gros » ce que les États-Unis et les États clients qu'ils soutiennent se considèrent comme autorisés à faire, (...)

BOUVERESSE Jacques, Noam Chomsky et ses calomniateurs, Le Monde diplomatique, Mai 2010.
Lire aussi :
• Articles de et sur Noam Chomsky, Le Monde diplomatique.
Dossier documentaire & Bibliographie Noam CHOMSKY, Monde en Question.
Dossier documentaire & Bibliographie Karl KRAUS, Monde en Question.

28 avril 2010

Les mutineries de 1917

Au printemps 1917 des mutineries secouent l'armée française sur le front. Elles n'avaient pas jusqu'alors donné lieu à une étude détaillée des mutins eux-mêmes, dans le surgissement de l'événement, lorsqu'ils s'organisent spontanément, manifestent, voire envisagent de "marcher sur Paris". Dans les débats entre historiens sur les raisons de la ténacité des combattants, l'ouvrage apporte une pièce manquante, à travers la restitution au plus près de la rupture inouïe de l'obéissance et du consensus. Les mutineries s'inscrivent dans la continuité des refus de guerre esquissés et inaboutis depuis 1914. Dès lors que le conflit s'installa, après la bataille de la Marne, dans la durée, on vit se développer à l'échelle individuelle des stratégies d'évitement de la remontée aux tranchées et au danger, les aspirations au retour rapide au foyer, le doute jeté sur la rhétorique patriotique, les propos critiques et revendicatifs de soldats qui n'oubliaient pas qu'ils étaient aussi des citoyens. André Loez redonne toute leur place aux hésitations des soldats, partagés entre dégoût du conflit et impératif du devoir ; aux incertitudes des officiers, entre désarroi et sévérité ; à la force de l'institution militaire, brièvement défiée ; et à la difficile action collective dans le cadre improbable d'une armée en campagne.

LOEZ André, 14-18 Les refus de la guerre - Une histoire des mutins, Folio Gallimard, 2010 Annexes en PDF - Entretien [canempehepasnicolas - L'annuel des idées - La vie des idées - Le Monde - Libération].
Lire aussi :
• André LOEZ, BiblioMonde - CRID 14-18 - CRISES
• La Grande Guerre, toujours présente, La vie des idées
• Mutineries de 1917, Wikipédia
• ROUSSEAU Frédéric, La guerre censurée - Une histoire des combattants européens de 14-18, Points Seuil, 2003.
Frédéric Rousseau raconte la Grande Guerre comme on ne le fait pas d'ordinaire : à hauteur d'homme. Une question centrale s'impose à nous, quatre-vingts ans plus tard : comment ont-ils fait ? Comment ont-ils tenu ? Contre les interprétations vertueuses mettant trop facilement l'accent sur le patriotisme, l'auteur avance des explications plus terre-à-terre mais plus authentiques. Les «poilus» ont tenu - du moins ceux qui ont survécu à l'immense massacre - parce qu'ils étaient mis en condition de tenir : contraints, surveillés, punis par les conseils de guerre, éventuellement passés par la armes. Mais cela ne peut être qu'une partie de l'explication. L'auteur analyse un certain nombre de ressorts psychologiques - comme l'esprit de corps, l'admiration du chef, etc. - qui, au total, composent une anthropologie de l'homme en guerre.

27 avril 2010

Brèves du 27/04/2010 Polygamie

Manipulation des mots

26/04/2010, L'homme taxé de polygamie par Brice Hortefeux contre-attaque, Reuters-Yahoo! Actualités.
L'avocat de l'homme accusé par Brice Hortefeux d'être polygame et de frauder les allocations familiales fait savoir qu'il envisage de poursuivre le ministre français de l'Intérieur en diffamation.

Selon le ministre de l'Intérieur, l'homme qui est né à Alger aurait quatre femmes et chacune bénéficierait de l'allocation de parent isolé - des délits qui méritent selon lui la déchéance de la nationalité française qu'il a obtenue par mariage en 1999.

Liès Hebbadj a admis avoir des "maîtresses". "Si on est déchu de sa nationalité française parce qu'on a des maîtresses, alors beaucoup de Français peuvent l'être, les maîtresses ne sont pas interdites par l'islam, peut-être par le christianisme, mais pas en France que je sache", a-t-il déclaré à la presse.

L'homme, âgé d'une trentaine d'années, n'est pas décrit par les pouvoirs locaux comme un extrémiste. Il tient une boucherie halal dans le sud de Nantes et préside une association culturelle musulmane à Rezé, dans la banlieue nantaise.
Il ne serait marié civilement qu'avec une de ses compagnes.

Aucun des deux délits évoqués par Brice Hortefeux ne peut provoquer la déchéance de nationalité.
L'annulation de sa naturalisation peut être obtenue, sur avis conforme du Conseil d'Etat, s'il est prouvé que l'homme était déjà marié civilement au moment du mariage de 1999 et a donc obtenu sa naturalisation "par mensonge ou par fraude".

26/04/2010, Polygamie : Du bidonnage absolu, Actualités du droit.
La polygamie est un infraction, ainsi définie par l'article 433-20 du Code pénal :

« Le fait, pour une personne engagée dans les liens du mariage, d'en contracter un autre avant la dissolution du précédent, est puni d'un an d'emprisonnement et de 45000 euros d'amende.

« Est puni des mêmes peines l'officier public ayant célébré ce mariage en connaissant l'existence du précédent ».

Donc, c'est très très simple. Tu es polygame si tu te maries devant le maire alors que tu es déjà marié. Comme le premier document qui est demandé par la mairie, c'est un acte de naissance, qui porte la mention de l'état matrimonial, il est en pratique impossible d'être polygame en France. Sauf si le maire est de mèche, et qu'il a fermé les yeux, et c'est pour cela que la loi pénale a prévu que, dans ce cas, il part en prison comme toi pour un an.

[Quant au « retrait de la nationalité »] lisons l'article 25 du Code civil :

« L'individu qui a acquis la qualité de Français peut, par décret pris après avis conforme du Conseil d'Etat, être déchu de la nationalité française, sauf si la déchéance a pour résultat de le rendre apatride :

« 1° S'il est condamné pour un acte qualifié de crime ou délit constituant une atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation ou pour un crime ou un délit constituant un acte de terrorisme ;

« 2° S'il est condamné pour un acte qualifié de crime ou délit prévu et réprimé par le chapitre II du titre III du livre IV du code pénal ;

« 3° S'il est condamné pour s'être soustrait aux obligations résultant pour lui du code du service national ;

« 4° S'il s'est livré au profit d'un Etat étranger à des actes incompatibles avec la qualité de Français et préjudiciables aux intérêts de la France ».

26 avril 2010

Le marché du sexe

La fiction racontée par l'auteure du billet Des putains et des hommes est plaisante, mais tout compte fait très politiquement correct. La dénonciation moralisante de la prostitution, selon des critères catho-laïques ou féministes, évacue en effet les dimensions économique et sociale de la sexualité qui se vend et s'achète à l'acte (prostitution) ou au forfait (mariage) [1]. Tout le reste n'est que littérature !

À la fin du XIXe siècle, des auteurs marxistes ont associé les deux termes pour dénoncer l'hypocrisie du mariage bourgeois :
Le mariage est basé sur la situation de classe des partenaires ; sous ce rapport-là, il est donc toujours un mariage de convenance. Ce mariage de convenance se convertit assez souvent en la plus sordide prostitution - parfois des deux parties, mais beaucoup plus fréquemment de la femme ; si celle-ci se distingue de la courtisane ordinaire, c'est seulement parce quelle ne loue pas son corps à la pièce, comme une salariée, mais le vend une fois pour toutes, comme une esclave.
Friedrich ENGELS, L'origine de la famille, de la propriété privée et de l'État, Archive des Marxistes, 1884.

Si le mariage représente l'un des côtés de la vie sexuelle du monde bourgeois, la prostitution en représente l'autre. Le premier est la face de la médaille, la seconde en est le revers.
August BEBEL, La femme et le socialisme, Archive des Marxistes, 1891.
Au XXe siècle, un auteur libertarien a poussé l'analyse de l'économie sexuelle beaucoup plus loin :

Les circonstances qui conduisent à un échange de consentements pour décider d'un mariage ou d'une vie commune sont celles d'un marché. Les modalités de rencontre sont diverses : petite annonce dans un journal spécialisé, rendez-vous organisé par une agence matrimoniale ou un club, rencontres spontanées. Ces contacts sont indispensables, et les partenaires échangent une série d'informations sur la qualité des services qu'ils peuvent se rendre mutuellement ou sur le type d'aventure qu'ils désirent. Ces renseignements prennent différentes formes : ouïe dire, échange de curricula vitae, etc... Ils requièrent divers intermédiaires : agences matrimoniales, marieurs, amis. L'accord conclu et librement accepté peut être formel (contrat de mariage) ou informel (union libre). Généralement les conditions de travail (femme au foyer ou non), le nombre d'enfants (voire la date à laquelle on les désire), le partage des tâches seront implicitement décidés à l'avance et renégociés dès qu'il sera nécessaire de le faire pour maximiser le bien-être du couple. Ce contrat suppose un échange de services : l'homme désire obtenir de son épouse affection [terme politiquement correct pour dire sexe] ou procréation, services difficiles a acquérir sur le marché ; elle, en retour, exige une compensation monétaire, car le car le temps qu'elle consacre à son mari pourrait être utilisé à autre chose ou offert à un autre homme.

Les marchés du mariage et du travail sont respectivement semblables et interdépendants. Les services rendus par les individus ont une spécificité unique : ils ne peuvent être que loués. Le commerce des hommes et des femmes est aujourd'hui illégal, mais les services qu'ils rendent à un employeur, en absence d'un droit du travail, serait soumis aux règles du "louage de services". Il en est de même pour le marché du mariage : l'homme loue les services d'une femme et en contrepartie lui offre une compensation. Mais ici, les à côtés mêmes de cette location : beauté du mari, intelligence, statut socioprofessionnel, etc... sont primordiaux.

Dans un monde où l'incertitude prédomine, les hommes et les femmes n'ont pas connaissance de l'utilité totale attendue en formant un couple. Il faut du temps et de la chance pour trouver l'époux le mieux assorti à ses propres traits. Entre épouser la première personne rencontrée et attendre indéfiniment un amour exceptionnel, existe un moyen terme. Dans un couple, l'assortiment réalisé est donc nécessairement imparfait.

LEMENNICIER Bertrand, Le marché du mariage et de la famille, PUF, 1988 [Revue française de sociologie].
Extrait du chapitre 3 Le choix du conjoint [2].
La fiction caricaturale racontée par l'auteure du billet pré-cité passe à côté d'une réalité taboue en France, celle des femmes qui paient, à l'acte (prostitution) ou au forfait (mariage), la satisfaction de leurs besoins sexuels. Cette réalité est taboue car elle dérange la norme sociale qui, sur le marché du sexe, impose aux hommes le rôle de client-acheteur. Ce tabou en croise un autre, celui de la violence féminine pourtant présente dans la littérature, en particulier dans la tragédie antique, comme dans les faits divers [3].

24/04/2010
Serge LEFORT
Citoyen du Monde

Lire aussi :
• Prostitution :
- L'Encyclopédie de L'Agora
- L'Encyclopedie canadienne
- Wikipédia
• Statistiques prostitution :
- 1999, Sénat.
- 26/04/2008, Prostitution étudiante : peu de chiffres et nombre de fantasmes, Rue89.
• Associations prostitution :
- Fondation Scelles. Connaître, Comprendre et Combattre l'exploitation sexuelle commerciale.
- Institut National de la Prostitution. L'I.N.P. a pour vocation de défendre une prostitution juste et humaniste en France.
- Journal de la Rue. Magazine qui se présente comme la référence pour les écoles, les organismes communautaires, les Maisons de Jeunes et les travailleurs sociaux.
- Mouvement du Nid. Association catho-laïque et féministe politiquement correct
- SOS Femmes. Association qui s'est donnée comme objet de défendre les femmes éternelles victimes de la violence masculine.
- Putes. Ni coupables, ni victimes, fières d'être putes.
• Du Genre au Mariage :
- Dossier documentaire & Bibliographie Masculin-Féminin, Monde en Question.
- Dossier documentaire & Bibliographie Sexualité, Monde en Question.
- Dossier documentaire & Bibliographie Séduction, Monde en Question.
- Dossier documentaire & Bibliographie Mariage, Monde en Question.

[1] Le mot mariage est utilisé ici métaphoriquement pour désigner toutes les formes d'association entre une femme et un homme permettant l'échange forfaitaire sexe-argent.
[2] Lire aussi :
• Extrait du chapitre 1 La nature de la famille et son évolution
• Extrait du chapitre 2 Qui  porte la culotte dans le ménage
• Extrait du chapitre 3 Le choix du conjoint
• Choix du conjoint in Dossier documentaire & Bibliographie Séduction, Monde en Question.
• Extrait du chapitre 4 Le prix de la femme dans nos sociétés contemporaines
• Le prix à payer, Monde en Question
• Extrait du chapitre Liberté et contrat de mariage
[3] Lire aussi :
• Violence féminine, Faits divers.
• Violence féminine, Wikipédia.
Sélection bibliographique :
• BADINTER Elisabeth, La vérité sur les violences conjugales, L'Express du 20/06/2005.
• BESNIER Anne, La violence féminine, du vécu au transmis, L'Harmattan, 2004.
• DALLAIRE Yvon, La violence faite aux hommes - Une réalité taboue et complexe, Option Santé, 2002.
• DAUPHIN Cécile, FARGE Arlette (sous la direction de), De la violence et des femmes, Albin Michel, 1997 [Clio].
• KOONZ Claudia, Les mères-patrie du IIIe Reich - Les femmes et le nazisme, Lieu Commun, 1989 [Érudit].
• POIRET Anne, L'ultime tabou - Femmes pédophiles Femmes incestueuses, Patrick Robin, 2006 [Dailymotion].
• VANNEAU Victoria, Maris battus - Histoire d'une « interversion » des rôles conjugaux, Ethnologie française 2006/4 (Vol. 36).
• WYSS Eva, Violence féminine : mythes et réalités - La violence domestique n'est pas l'apanage des hommes, Commission cantonale de l'égalité entre la femme et l'homme, 2006.

Brèves du 25/04/2010 Retraites

Économie sociale

13/04/2010, La société française à l'épreuve de la réforme des retraites, La vie des idées.
Pour comprendre les enjeux de la réforme des retraites qui s'annonce, La Vie des idées propose une série d'entretiens avec des chercheurs. Quel diagnostic peut-on faire du système actuel ? Quels enjeux doit affronter sa réforme ? Sur quels paramètres travailler ? Quel est le rôle des partenaires sociaux ? Quel usage faire des comparaisons internationales ? Thomas Piketty, Bruno Palier, Anne-Marie Guillemard, Louis Chauvel et Pierre Concialdi (à venir) répondent à ces questions.
Dossier documentaire & Bibliographie Économie sociale, Monde en Question.