25 octobre 2008

Nicolas Sarkozy porte-parole de Hu Jintao

Economie, Yahoo! Actualités

Chavez: «le camarade» Sarkozy se «rapproche du socialisme», 25 OCT. 8H36 AFP - Libération
«Sarkozy, tu es en train de te rapprocher du socialisme, bienvenu au club, ce sont des idées intéressantes», a lancé le Président vénézuélien, se référant aux positions défendues par Nicolas Sarkozy pour surmonter la crise.

Pour le président vénézuélien qui veut promouvoir un "socialisme du XXIe siècle", il est "impossible de refonder" le capitalisme. Il faut créer "un système nouveau, avec des différences ici et là, mais il faut que ce soit quelque chose de nouveau. Nous l'appelons sans doute socialisme, (...) tu l'appelleras nationalisme, eh bien, discutons-en", a lancé M. Chavez à l'adresse de son homologue français.


A Pékin, l'Europe et l'Asie se penchent sur une réforme profonde du système financier mondial, 25/10/2008 à 12h03 AFP - Aujourd'hui la Chine
"Les dirigeants s'engagent à entreprendre une réforme réelle et de fond des systèmes internationaux monétaire et financier", selon la déclaration publiée par la Chine sur le site de l'Asem, à l'issue du premier jour du sommet des chefs d'Etat ou de gouvernement des deux continents totalement accaparé par la crise financière.

"Ils sont convenus de prendre des mesures appropriées rapidement dans ce but, en consultation avec tous les intervenants et les institutions financières concernés", selon la déclaration des 27 pays de l'UE et 16 pays d'Asie représentant près de 60% du PIB mondial.

Cette déclaration a été publiée bien que le sommet se poursuive samedi mais alors qu'un vent de panique soufflait de nouveau sur les marchés financiers, avec les signes de plus en plus tangibles de récession.

Se disant "préoccupés par l'impact de la crise financière internationale qui s'étend à l'économie mondiale", les dirigeants ont également affirmé que "pour résoudre la crise financière, il est impératif de gérer de manière appropriée la relation entre l'innovation financière et (...) des politiques macro-économiques saines.

"Ils reconnaissent la nécessité d'améliorer la supervision et la régulation de tous les acteurs financiers" et appellent "tous les pays à suivre des politiques responsables dans les domaines monétaire, fiscal et de la réglementation financière."


La Chine sera présente au sommet du G20 du 15 novembre, 25/10/2008 à 12h24 AFP - Aujourd'hui la Chine
La Chine sera présente au sommet qui doit réunir le 15 novembre près de Washington les grandes puissances industrialisées et émergentes du G20 sur la crise financière, a assuré un responsable français en marge du sommet de l'Asie-Europe (Asem) à Pékin.

"Le président Hu (Jintao) a indiqué que la Chine serait heureuse de participer à ce sommet. Mais il n'a pas dit à quel niveau", a déclaré ce responsable pour qui "la participation de la Chine ne fait aucun doute". "Il semble évident que les Chinois sont mobilisés dans la préparation de ce sommet. Nous avons convenu d'échanger nos papiers (...) pour que nos amis chinois connaissent tous nos positions et qu'on puisse essayer d'avancer ensemble", a-t-il poursuivi devant la presse.


Réforme du capitalisme : M. Sarkozy veut des "décisions concrètes", 25.10.08 | 14h01 Le Monde - Yahoo! Actualités
M. Sarkozy, qui n'a parlé ni du dalaï-lama ni du prix Sakharov attribué au dissident chinois Hu Jia avec le président Hu Jintao, mais a évoqué à la tribune de l'ASEM l'universalité des droits de l'homme, a profité de sa visite pour commencer à effacer la brouille intervenue suite aux émeutes au Tibet. L'an prochain, les deux pays comptent fêter en grande pompe le 45e anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques entre Paris et Pékin.


Sarkozy : "Des décisions seront prises" lors du prochain G20, 25.10.2008 | 15:46 NouvelObs
Clôturant le sommet Asie-Europe de Pékin, le président en exercice de l'Union européenne a insisté sur le fait que le sommet du 15 novembre prochain serait "conclusif". Les 43 pays représentés ont appelé à une réforme en profondeur du système financier international et apporté leur entier soutien à la tenue du G20.

Commentaires : Nicolas Sarkozy fut le meilleur allié de Dmitri Medvedev dans le conflit de l'Ossétie du sud et est le meilleur porte-parole de Hu Jintao dans la crise financière mondiale.


La Chine appelle à une plus grande régulation du système financier mondial, 25/10/2008 à 19h03 AFP - Aujourd'hui la Chine
Le Premier ministre chinois Wen Jiabao a appelé samedi à une plus grande régulation du système financier mondial, à l'issue d'un sommet Asie-Europe (Asem) à Pékin dominé par la crise financière internationale.

"Nous devons gérer correctement les relations entre l'innovation financière et la régulation. Nous avons besoin d'innovation financière pour mieux servir l'économie, mais avons encore plus besoin d'une plus grande régulation financière pour assurer la stabilité financière", a déclaré M. Wen lors d'une conférence de presse à l'issue du sommet bisannuel qui a réuni vendredi et samedi plus d'une quarantaine de dirigeants asiatiques et européens.

"L'économie virtuelle doit être coordonnée avec l'économie réelle, il ne faut pas que les problèmes de l'économie virtuelle influencent le développement de l'économie réelle", a-t-il jugé, ajoutant que les mesures prises pour faire face à la crise actuelle n'étaient pas "suffisantes".

M. Wen a confirmé que son pays prendrait une part "active" au sommet qui doit réunir le 15 novembre à Washington les grandes puissances industrialisées et émergentes du G20 sur la crise financière.

"Nous discuterons avec les dirigeants du monde de mesures pour faire face à la crise financière de manière pragmatique et commune", a-t-il dit, affirmant qu'il fallait montrer de la "confiance, de la coopération et de la responsabilité".


La dynamique de la crise et de l'Histoire déchaînée, Dedefensa
L’offensive française et sarkozyste est moins une initiative politique classique qu’une utilisation effrénée en même temps qu’habile et vertueuse en un certain sens (les thèses françaises s’accordent à une conception française très profonde que la crise confirme) de quelque chose qui nous dépasse et nous emporte tous. Mettez un petit surfeur sur un “tsunami” comme il y a une fois par siècle (dixit Greenspan) et voyez ce que peuvent faire 26 gaillards contre lui, à supposer qu’ils en aient l’envie, la force et le courage, – ce qui est une supposition fort généreuse… De Gaulle aurait dit, comme il disait du temps de la guerre d’Algérie, que c’est “le sens de l’Histoire”. L’Histoire, aujourd’hui, est déchainée.

24 octobre 2008

La Chine est très courtisée

Sommet du G20 : Sarkozy souhaite un "front commun" Asie-Europe, AFP - Aujourd'hui la Chine
Le président français Nicolas Sarkozy a souhaité vendredi que le sommet Asie-Europe qui s'ouvre à Pékin soit l'occasion pour les deux continents de présenter un "front commun d'initiatives" en vue de la réunion du G20 prévue le 15 novembre sur la crise financière.

"Je voudrais que soit mis à profit ce sommet de 43 pays pour préparer la réunion de Washington du 15 novembre. J'ai voulu cette réunion et je souhaite que nous puissions présenter un front commun d'initiatives pour que les mêmes causes ne produisent pas les mêmes effets", a déclaré M. Sarkozy à l'ouverture d'un entretien bilatéral avec son homologue chinois Hu Jintao.

"Ce sommet est particulièrement bienvenu, au moment où le monde traverse une crise financière sans précédent. J'ai la conviction que l'Asie comme l'Europe doivent travailler ensemble pour réguler de façon différente le système financier mondial", a-t-il poursuivi.


L'Europe et l'Asie s'engagent à se coordonner face à la crise, Reuters - Yahoo! Actualités
Les chefs d'Etat et de gouvernement de 43 pays d'Europe et d'Asie se sont engagés vendredi à Pékin à coopérer pour réformer le système financier et monétaire international, à trois semaines d'un sommet des principales économies du monde aux Etats-Unis.

Le Japon, comme membre du G8, la Chine et l'Inde, en tant que pays émergents, devraient participer aux côtés des pays européens du G8 (France, Grande-Bretagne, Allemagne et Italie) au sommet du 15 novembre aux Etats-Unis.

23 octobre 2008

Fillon affronte sa majorité à propos de la prime transport (2)

Les médias dominants, qui dramatisent le feuilleton de la crise financière pour nous faire accepter les décisions en faveur des banques et des entreprises, ne s'intéressent guère aux affaires sociales comme celle de la prime transport.

Les quotidiens se contentent, comme souvent, de reprendre quasi tel que (technique du copier-coller) les dépêches d'agence, en partie publiées par Yahoo! Actualités.

Au lecteur de juger quel média rend mieux compte de cet événement dans ses multiples dimensions (économique, politique et sociale) et dans le contexte de la crise financière américaine et mondiale.

François Fillon ne veut pas abandonner la prime transport, Le Monde avec AFP | 22.10.08 | 07h43 • Mis à jour le 22.10.08 | 15h53
François Fillon a annoncé, mercredi 22 octobre, aux parlementaires de la majorité sa volonté de mettre en place la prime transport, malgré le vote de la commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale.

"La crise ne demande pas moins de solidarité mais au contraire plus de solidarité. (...) C'est pour cela que nous voulons que l'aide au transport soit mise en place", a déclaré le premier ministre lors d'un discours à Matignon. "Le gouvernement est tout à fait décidé à faire respecter cet engagement", a-t-il souligné.

Les députés ont décidé, mardi, en commission des affaires sociales de supprimer l'article du projet de budget 2009 pour la Sécurité sociale instaurant la prime transport annoncée par le gouvernement. Tourefois, cette décision doit encore faire l'objet d'un vote en séance publique lors de l'examen, la semaine prochaine, du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS).

L'aide au transport pour les trajet domicile-travail, incluse par le gouvernement dans le PLFSS, s'articule en deux volets : l'extension de la prise en charge obligatoire de 50 % des titres de transports collectifs, actuellement en vigueur en Ile-de-France, et la prise en charge facultative des frais d'utilisation d'un véhicule personnel, dans la limite de 200 euros par an.

"Le dispositif proposé ne se justifie pas ou plus, en particulier parce qu'il vaut mieux privilégier le salaire direct et que les prix du pétrole ont baissé", peut-on lire dans l'amendement du président UMP de la commission, Pierre Méhaignerie, et du rapporteur du budget de la "Sécu", Yves Bur (UMP). Dans un amendement identique, le député Dominique Tian dénonce "une nouvelle taxe qui frappe l'appareil productif dans un contexte de crise financière systémique, de récession au sein de l'économie réelle et de poussée de l'inflation qui obère le pouvoir d'achat".


Les députés taclent la prime transport, France Info avec agences - 22 OCTOBRE 2008 07:55
C’était l’une des annonces phare du gouvernement. La prime transport a été supprimée du projet de de budget 2009 pour la Sécu. Un trait de plume tiré par les députés en commission des Affaires sociales. Mais la mesure a encore une chance de revenir via le vote en séance.

Les permanences des députés risquent de voir défiler du monde dans les prochains jours. La suppression de la prime transport hier en commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale a en effet peu de chance d’être populaire.
Plus exactement, c’est l’article qui l’instaure qui a été rayé du projet de loi de budget pour la Sécu. C’était pourtant l’une des mesures sociales phares du gouvernement. Une surprise qui ne doit rien au hasard.

Les explications de Cécile Aspe. (0'51")

Un mauvais coup, pour Jean-Claude Mailly, secrétaire général de Force ouvrière. (0'45")

Une étape, pour Jean-Eudes Dumesnil-Dubuisson, secrétaire général de la CGPME. (0'32")

Si les opposants à la prime transports, qui se recrutent dans les rangs du Medef et de la CGPME, les deux principaux syndicats du patronat français, estiment avoir remporté une victoire, ils sont encore loin d’avoir gagné la guerre de la prime transport.
Car déjà en commission, le débat a été âpre. Il devrait l’être plus encore la semaine prochaine, lors de la discussion du projet en séance publique du projet de loi de financement de la sécurité sociale. La prime transport pourrait bien alors revenir dans le texte par la voie d’un amendement. Ses partisans y comptent bien.

Benoît Apparu, député UMP de la Marne, espère bien voir la prime transport revenir. (0'34")

L’aide au transport pour les trajets domicile-travail, incluse par le gouvernement dans le PLFSS, s’articule en deux volets : l’extension de la prise en charge obligatoire de 50% des titres de transports collectifs, actuellement en vigueur en Ile-de-France, et la prise en charge facultative des frais d’utilisation d’un véhicule personnel, dans la limite de 200 euros par an.
Ses opposants estiment qu’avec la baisse des prix du pétrole, elle ne se justifie pas et qu’elle risque d’handicaper les entreprises.


La prime transport enterrée par les députés ?, France Info 22 OCTOBRE 2008 09:20
La "prime transport", réclamée à corps et à cri par l’opposition, est retoquée par les députés. Martine Aubry, invitée ce matin sur notre antenne, fustige l’abandon d’une énième promesse présidentielle, après celle du pouvoir d’achat et de la France des propriétaires. Mais Frédéric Lefèbvre, porte-parole de l’UMP, déclare ce matin que cette prime doit être rétablie, sur i-télé . Quant à Hervé Morin, le ministre de la Défense, il estime qu’il faut laisser du temps au temps : "on a un mois pour voir".

Autre sujet, le projet de loi sur l’avenir de l’audiovisuel public et notamment son financement est présenté aujourd’hui en conseil des Ministres. Et François Hollande ne décolère pas. “C’est le début de la fin de l’audiovisuel public” ! déclare-t-il.

Les explications de Marie-Eve Malouines, chef du service politique (2'14")


Les députés UMP rejettent la prime de transport : même quelques euros, c'est encore trop, Lutte Ouvrière Hebdo mise en ligne le 22 octobre 2008 à 11:52
Le 22 octobre, en commission des Affaires sociales de l'Assemblée, les députés de la majorité ont décidé de supprimer la prime de transport annoncée en juin par le gouvernement. Il s'agissait d'étendre la prise en charge par les entreprises, obligatoire et à hauteur de 50 %, des titres de transports collectifs, comme c'est déjà le cas en Ile-de-France, et la prise en charge, partielle et facultative, des frais d'utilisation de son véhicule personnel.

Ces gens-là, qui se prétendent les représentants de la population, trouvent excessif que les travailleurs, qui ont besoin de leur voiture pour se rendre au travail, puissent toucher quelques euros de compensation par mois. Pour se justifier, ils invoquent le fait que le prix du pétrole a baissé.

Les prix des carburants sont pourtant loin d'avoir retrouvé leurs niveaux d'avant la dernière flambée. Quant aux tarifs des transports en commun, ils n'ont jamais baissé !

La décision des députés de l'UMP a été immédiatement saluée par des représentants du patronat, confirmant, si besoin était, la complicité des uns et des autres. Et le caractère écœurant de leur monde de bourgeois.


François Fillon veut maintenir la prime transports, NouvelObs avec AFP | 22.10.2008 | 12:43
Annoncée par le gouvernement, l'aide au transport pour les trajets domicile-travail a été supprimée par les députés en commission. "Il vaut mieux privilégier le salaire direct et les prix du pétrole ont baissé", avance l'amendement du président UMP de la commission, Pierre Méhaignerie.

Le Premier ministre François Fillon a annoncé mercredi 22 octobre aux parlementaires de la majorité sa volonté de mettre en place la prime transport, supprimée mardi par la commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale. "La crise ne demande pas moins de solidarité mais au contraire plus de solidarité (...) c'est pour ça que nous voulons que l'aide aux transports soit mise en place", a dit le chef du gouvernement qui entend tenir cet "engagement" qu'il avait lui-même pris en juin, au plus fort de l'augmentation du prix de l'essence.
Les députés avaient décidé hier en commission de supprimer l'article du projet de budget 2009 pour la Sécurité sociale instaurant la prime transports. Il doit faire l'objet d'un vote en séance publique la semaine prochaine lors de l'examen, la semaine prochaine, du projet de loi de financement de la Sécurité Sociale (PLFSS).

Copé en désaccord avec l'amendement

Un peu plus tôt, c'était le patron des députés UMP Jean-François Copé qui a exprimé son "désaccord" avec la suppression de la prime. "Nous sommes tout à fait favorables au dispositif de prime transport voulu par le gouvernement. Sur le fond, je suis donc en désaccord avec l'amendement" au budget Sécu pour 2009 le supprimant, a déclaré à l'AFP Jean-François Copé. "Mais il n'est pas question de faire un psychodrame avec ça. Nous en débattrons tranquillement au sein du groupe UMP", a-t-il ajouté.

"Un impact négatif en matière d'emploi"

L'aide au transport pour les trajets domicile-travail, incluse par le gouvernement dans le PLFSS, s'articule en deux volets : l'extension de la prise en charge obligatoire de 50% des titres de transports collectifs, actuellement en vigueur en Ile-de-France, et la prise en charge facultative des frais d'utilisation d'un véhicule personnel, dans la limite de 200 euros par an.
"Le dispositif proposé ne se justifie pas ou plus, en particulier parce qu'il vaut mieux privilégier le salaire direct et que les prix du pétrole ont baissé", peut-on lire dans l'amendement du président UMP de la commission, Pierre Méhaignerie, et du rapporteur du budget Sécu, Yves Bur (UMP).
Dans un amendement identique, Dominique Tian (UMP) dénonce lui "une nouvelle taxe qui frappe l'appareil productif dans un contexte de crise financière systémique, de récession au sein de l'économie réelle et de poussée de l'inflation qui obère le pouvoir d'achat".
La prime transport pourrait, selon lui, avoir "un impact négatif en matière d'emploi".


Fillon tient à la prime transport, Libération source AFP 22 OCT. 14H47
Nouveau désordre dans la politique de la majorité. Le Premier ministre François Fillon a annoncé aujourd'hui aux parlementaires de la majorité sa volonté de mettre en place la prime transport, supprimée hier par la commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale.

«La crise ne demande pas moins de solidarité, mais au contraire plus de solidarité (...) c'est pour ça que nous voulons que l'aide aux transports soit mise en place», a dit le chef du gouvernement qui entend tenir cet «engagement» qu'il avait lui-même pris en juin, au plus fort de l'augmentation du prix de l'essence.

Le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) doit faire l'objet d'un vote en séance publique à l'Assemblée nationale la semaine prochaine.


Une prime transport malgré tout ?, France Info avec agences - 22 OCTOBRE 2008 15:34
François Fillon a assuré que la "prime transport" serait mise en place en dépit de son rejet par la commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale. Elle avait été supprimée hier du projet de budget 2009 pour la Sécu.

"La crise ne demande pas moins de solidarité mais au contraire plus de solidarité. (...) C’est pour cela que nous voulons que l’aide au transport soit mise en place", a déclaré le Premier ministre lors d’un discours à Matignon devant les parlementaires de la majorité. "Le gouvernement est tout à fait décidé à faire respecter cet engagement", a-t-il souligné.

Les entreprises devraient prendre en charge 50% des titres de transports collectifs, comme c’est déjà le cas en Ile-de-France (0'54")

Le patron des députés UMP Jean-François Copé a également exprimé son "désaccord" avec cette suppression, tout en soulignant qu’il ne fallait pas en faire "un psychodrame" mais en "débattre tranquillement" au sein du groupe UMP.

La commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale a adopté hier soir un amendement supprimant l’article 18 du projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2009 qui généralise la "prime transport", mesure promise le 12 juin par François Fillon. L’amendement a été présenté par Pierre Méhaignerie, président UMP de la commission des Affaires sociales, et Yves Bur, rapporteur UMP du projet de budget de la Sécurité sociale, qui estiment que le dispositif ne se justifie plus au vu de la baisse des prix du pétrole. L’amendement sera soumis au vote des députés la semaine prochaine en séance publique.

Ce matin les syndicats ont unanimement réagi contre cet amendement. Jean Claude Mailly pour Force Ouvrière dénonce une "véritable provocation". La CFDT parle d’une décision "méprisante" pour les salariés.

Ecoutez la réaction de Martine Aubry, la maire PS de Lille était l’invitée ce matin de la Question du Jour sur France Info (0'44")

Le Medef lui, a soutenu l’amendement des deux députés UMP. "Compte tenu de la situation économique et financière mondiale, il serait aberrant de faire peser 200 millions d’euros de plus sur les entreprises françaises alors qu’elles subissent déjà le plus fort taux de prélèvements obligatoires en Europe", a argumenté le Medef dans un communiqué.

La prime transport prévoit que les employeurs versent à leurs salariés une aide forfaitaire annuelle de 200 euros, facultative et exonérée de charges, ou optent pour la prise en charge à 50% des abonnements de transport collectif.


Prime transport : la volte-face du gouvernement, France Info 22 OCTOBRE 2008 18:45
La prime transport sera bel et bien mise en place ! C’est le Premier ministre, François FILLON, qui l’affirme au lendemain de son rejet par la commission des Affaires sociales de l’Assemblée.

Cette mesure devait se traduire par une aide aux salariés pour leur déplacement domicile/ travail. Les entreprises devraient prendre en charge 50% des titres de transports collectifs, comme c’est déjà le cas en Île-de-France.
La prime transport prévoit aussi que les employeurs versent à leurs salariés une aide forfaitaire annuelle de 200 euros... pour les aider à payer le carburant.
Tout s’est joué hier, en commission des affaires sociales de l’Assemblée, une décision qui a créé un tollé du côté des syndicats et de l’opposition.

Yves Bur a défendu ce midi sur notre antenne la suppression de ce qu’il considère comme étant une niche sociale. Il met en avant la baisse actuelle du prix du pétrole et affirme qu’il défend les salaires. _ Et malgré la mise au point de François Fillon, Pierre Méhaignerie persiste. La prime transport ne se justifie plus puisque le prix du pétrole baisse... et il affirme qu’il défend ainsi les salaires.
Louise Bodet du service politique revient sur cette affaire.

Ecouter ses explications, avec Catherine Pottier (3'50")

Fillon affronte sa majorité à propos de la prime transport (1)

17 octobre, 20h38
Dans une dépêche consacrée aux patrons du G8, on apprend :
La patronne des patrons français a rappelé qu'elle avait demandé au Premier ministre de retirer le projet de prime transport pour 2009 et a plaidé pour un gel de l'augmentation des cotisations retraites.
Reuters - Yahoo! Actualités

21 octobre, 21h40
Le coup fourré se précise :
Les députés [UMP] ont décidé mardi, en commission [c'est-à-dire en séance non publique] des Affaires sociales, de supprimer l'article du projet de budget 2009 pour la Sécu instaurant la prime transport annoncée par le gouvernement, a-t-on appris de source parlementaire.

"Le dispositif proposé ne se justifie pas ou plus, en particulier parce qu'il vaut mieux privilégier le salaire direct et que les prix du pétrole ont baissé", peut-on lire dans l'amendement du président UMP de la commission, Pierre Méhaignerie, et du rapporteur du budget Sécu, Yves Bur (UMP).

Dans un amendement identique, Dominique Tian (UMP) dénonce lui "une nouvelle taxe qui frappe l'appareil productif dans un contexte de crise financière systémique, de récession au sein de l'économie réelle et de poussée de l'inflation qui obère le pouvoir d'achat".
La prime transport pourrait, selon lui, avoir "un impact négatif en matière d'emploi".
AFP - Yahoo! Actualités

21 octobre, 21 h 42
Dans la dépêche, intitulée "Fiscalité accrue pour "parachutes dorés" et stock-options" puis "Le budget Sécu pour 2009 adopté en commission", on peut lire l'amorce d'un retournement :
La commission avait adopté d'autres amendements comme celui qui supprime l'article 18 du texte qui proposait de généraliser l'obligation pour l'employeur de prendre en charge, à hauteur d'au moins 50%, le prix des abonnements -la "prime transport"- aux transports souscrits par les salariés.

Mais le Premier ministre, François Fillon, a annoncé mercredi qu'il tenait à ce que cette mesure soit votée. L'amendement de suppression, qui sera examiné en séance la semaine prochaine, devrait alors être retiré.
Reuters - Yahoo! Actualités

22 octobre, 10 h 57
Les syndicats réagissent :
"C'est à la fois une véritable provocation et un véritable mépris pour l'ensemble des salariés français", a souligné Jean-Claude Mailly [Force Ouvrière].

La CFDT s'est élevée contre "un signe de mépris" à l'encontre des salariés dans une situation difficile.
Reuters - Yahoo! Actualités
AFP - Yahoo! Actualités

22 octobre, 11 h 45
L'affaire se complique :
Fillon veut remettre au pas ses troupes : mission impossible ?
Ce mercredi François Fillon reçoit les parlementaires UMP à Matignon. Le Premier ministre en aurait-il marre de la dispersion dans les rangs de l'UMP ?
Ces derniers temps les parlementaires ont en effet multiplié les désavoeux de la politique du gouvernement..
1. Ça coince sur la prime transport
2. Sur la réforme de la loi SRU
3. Sur le RSA
4. Sur l'action de l'Etat face à la crise
LePost - Yahoo! Actualités [un produit manufacturé par Le Monde]

Quelle explication est-elle la bonne ?
- Celle de l'AFP :
22 octobre, 17 h 14
François Fillon a voulu mercredi calmer l'indignation provoquée par la suppression, en commission des Finances de l'Assemblée, de la prime transport dans le projet de budget 2009 de la Sécu, réaffirmant sa volonté de mettre en place cette aide aux salariés.
AFP - Yahoo! Actualités
- Celle de Reuters :
22 octobre, 17 h 15
François Fillon a mis le holà aux dissonances de la majorité sur la prime transport en assurant que ce dispositif serait mis en oeuvre malgré l'hostilité d'une partie des députés UMP.
Reuters - Yahoo! Actualités

Plus vraisemblablement celle de Reuters après la lecture de la dépêche AFP du 22 octobre, 19 h 59 :
Le Premier ministre François Fillon a lancé mercredi quelques piques en direction du chef de file des députés UMP à l'Assemblée nationale, Jean-François Copé...
AFP - Yahoo! Actualités

Source : dépêches d'agence publiées par Yahoo! Actualités.

22 octobre 2008

Crise mondiale : la guerre continue

Revue de presse européenne, euro|topics
Le président français Nicolas Sarkozy s'est prononcé devant le Parlement européen en faveur d'un "gouvernement économique européen". Sa demande d'une nationalisation partielle des groupes les plus importants est particulièrement controversée. La presse européenne s'interroge sur la réponse de la présidence du Conseil de l'UE à la crise financière.


Revue de presse française, NouvelObs
L'ECLAIR DES PYRENEES
Mort et enterré (du moins pour quelques décennies) le dogme ultralibéral selon lequel les marchés tout puissants sont censés s'autoréguler. Le cataclysme financier que le monde vient de vivre a rappelé que le capitalisme de marché ne peut fonctionner sans confiance, c'est-à-dire sans morale et donc sans gendarmes, sans autorités de régulation extérieures. C'est une des grandes surprises de la crise actuelle : les chefs d'Etat ont su faire preuve d'un pragmatisme à toute épreuve. A l'image du président Sarkozy et du premier ministre britannique qui est passé de la dérégulation à la quasi nationalisation des grandes banques londoniennes. Même les esprits les plus rigides, comme Bush et Merkel, se sont coulés dans le moule keynésien et en sont déjà à la deuxième étape de cette réhabilitation de l'Etat : la relance budgétaire de l'économie venant compléter le sauvetage du système bancaire.


Le Sommet Asie-Europe aura un record de participation, Le Quotidien du Peuple
Le président Hu Jintao va assister à un certain nombre d'activités importantes de l'évènement, tandis que le Premier ministre Wen Jiabao présidera le sommet et sera l'hôte d'accueil d'un dîner pour souhaiter la bienvenue aux dirigeants du monde en visite, a dit Liu.

Il a ajouté que le sommet, intitulé «L'action et la vision: vers une solution gagnant-gagnant », va tenter de trouver un plan commun aux pays européens et asiatiques pour lutter contre les trois grands défis auxquels le monde est en train de faire face : les turbulences financières, le problème de l'énergie et de la sécurité alimentaire.

«La crise financière a suscité l'inquiétude dans tous les pays. Les dirigeants vont profiter du sommet pour en faire une plate-forme, où ils mèneront des discussions approfondies sur l'extension de la coopération, le renforcement de la confiance des investisseurs et la stratégie face aux difficultés", a-t-il dit.


Paulson appelle la Chine à ne pas abandonner les réformes économiques, Aujourd'hui la Chine
Le secrétaire américain au Trésor Henry Paulson a appelé mardi la Chine à ne pas abandonner les réformes économiques, indiquant que Pékin avait "une belle occasion" de tirer les leçons des erreurs des Etats-Unis à l'occasion de la crise financière et économique.


Entretien de Hu Jintao et George W. Bush sur la crise financière, Aujourd'hui la Chine
Face à la tempête boursière et à la crise financière, George W. Bush a cédé aux demandes européennes et accepté non pas un mais plusieurs sommets, dont le premier pourrait avoir lieu à New York dès novembre.


Le sommet sur la crise financière aura lieu le 15 novembre près de Washington, NouvelObs
Ce premier sommet, avec la participation des dirigeants du G20, viserait à "discuter des causes de la crise financière", "passer en revue les progrès accomplis" pour résoudre la crise, "développer des principes de réformes nécessaires pour faire en sorte que (la crise) ne se reproduise pas", et "charger des groupes de travail de formuler des recommandations que les dirigeants envisageraient au cours d'un prochain sommet", selon un haut responsable de l'administration, qui a voulu garder l'anonymat.

Le G20 rassemble le G7 (Allemagne, Canada, France, Italie, Japon, Royaume-Uni) plus l'Afrique du sud, l'Arabie saoudite, l'Argentine, l'Australie, le Brésil, la Chine, la Corée du Sud, l'Inde, l'Indonésie, le Mexique, la Russie et la Turquie. Le 20e membre est l'Union européenne, représentée par le pays qui en assure la présidence tournante (la France jusqu'au 31 décembre).


Paulson contre Paulsen : la crise boursière est-elle une opportunité ?, Chronique Agora
Il serait donc juste -- et prudent -- de se demander dans quelle sorte de guerre on s'engage. Le marché de 2008 est-il comme celui de 1974 -- un marché qui perd 45% par rapport à son point culminant puis qui progresse, plus ou moins, durant les 30 années suivantes ? Ou est-il comme celui de 1929 -- un marché qui chute de 40%, rebondit quelque peu, puis perd à nouveau 50% pour atteindre son niveau le plus bas ?

On se rend compte que bon nombre des investisseurs héroïques actuels sont ceux qui ont raflé toutes les médailles d'honneur pendant les précédentes campagnes de marchés baissiers. Mais on sait aussi que les vieux soldats utilisent parfois d'anciennes tactiques pour livrer de nouvelles batailles. Et le marché baissier de 2008 semble être un tout nouveau type de guerre. Tellement nouveau, en fait, que l'on a rien vu de pareil depuis les années 30.


VELIZADE Ilgar, Crise mondiale: la guerre en suspens ?, RIA Novosti
Alors que les grandes puissances mondiales sont préoccupées par la recherche de moyens optimaux de sortir de la crise économique globale, il y a bien des raisons de supposer que des pays "rétifs" tels que le Venezuela, la Corée du Nord ou l'Iran, qui ont senti que les principaux centres de force leur accordaient moins d'attention, tâcheront d'en profiter pour tirer quelque avantage de cette situation.

Effectivement, la crise mondiale oblige de nombreux Etats à s'occuper, qu'ils le veuillent ou non, de leurs propres problèmes, ce qui relègue au second plan le règlement des grandes questions internationales. Dans ce contexte, il est inutile d'attendre un règlement rapide tant des problèmes apparus récemment (conflit dans le Caucase du Sud) que de ceux ayant déjà une longue histoire derrière eux (problème palestinien). Il n'est pas difficile de deviner qu'en perspective, cette situation peut avoir des conséquences très lourdes pour un système de la stabilité internationale déjà fragile.

Des problèmes globaux tels que la lutte contre la misère dans les pays les plus pauvres, la crise alimentaire globale et la lutte contre toutes sortes d'épidémies pourraient se retrouver privés de l'attention nécessaire.

Mais, paradoxalement, la menace de déclenchement de guerres importantes se réduit considérablement dans ce contexte. Mener une guerre n'est plus avantageux. Mais dans ce cas, on ne sait plus trop que choisir entre un mauvais arrangement et un bon procès.

21 octobre 2008

Guerres au quotidien

RAYMOND Paul, La guerre des colons contre Israël, ISM

Aucune fête religieuse à Jérusalem ne serait complète sans un incident politique controversé et, cette année, le Yom Kippour ne fait pas exception. Un groupe de près d'une centaine d’extrémistes radicaux de Droite ont forcé leur chemin jusqu’à la place du Dôme du Rocher, l'un des sites les plus sacrés de l'islam. Entrer dans l'enceinte le jour du Yom Kippour est une manière symbolique de revendiquer la souveraineté juive sur le site que beaucoup considèrent comme l'emplacement du Second Temple, détruit par les Romains en l'an 70.


KOSSYREV Dmitri, Conflit caucasien : le dialogue est déjà un succès, RIA Novosti
Tout le monde veut faire étalage de ses propres succès devant les électeurs. Et tout le monde - au stade actuel - juge impossible de faire des compromis ou de montrer une quelconque faiblesse. Mais essayons d'analyser qui a eu besoin d'organiser des discussions internationales sur la situation en Ossétie du Sud et en Abkhazie et pourquoi.


SCALEA Daniele, La guerre pour l'Ossétie du Sud, Tlaxcala
La Géorgie a fait partie de la Russie jusqu'en 1991 où, renaissant des cendres de l'Union Soviétique, elle est devenue une nation indépendante. A l'origine, dans cette zone du Caucase occidental, différents pays coexistaient, dont le plus important était le Royaume de Colchide donnant sur la mer Noire et bien connu des Grecs anciens : en effet, selon la mythologie, c'est ici que Jason et les Argonautes trouvèrent la Toison d'or avec l'aide de Médée, princesse du pays.


Revue de presse européenne, euro|topics
La situation des Européens en Afghanistan s'aggrave constamment. Lundi, la britannique Gayle Williams qui travaillait pour l'organisation humanitaire Serve Afghanistan a été assassinée par les talibans. Le même jour, des soldats allemands de l'OTAN ont perdu la vie dans un attentat suicide. La presse se demande quelle suite donner à la présence européenne dans l'Hindou Kouch.

Crise financière mondiale

Crise financière mondiale, RIA Novosti



Pressée par la crise, la Chine devrait se tourner vers son marché intérieur, Aujourd'hui la Chine
Une croissance à un chiffre, une baisse des exportations... La crise mondiale oblige la Chine à accélérer la transformation de son mode de croissance pour moins dépendre des économies occidentales vacillantes, estiment les analystes.


SENCIÓN Augusto, Notes sur la crise aux USA, Tlaxcala
Il y a quatre ans les USA assuraient 28% de la production mondiale, à la sortie de la crise, ils ne pèseront plus que 20% peut-être, devancés par l’Union Européenne qui produit 33%, et treize pays d’Asie unis dans un bloc, avec à leur tête le Japon et la Chine, qui produisent un peu plus de 20%.

Les USA ne sont plus le pays plus grand exportateur au monde. L’Allemagne et la Chine les devancent. Les USA sont fondamentalement un pays importateur. Ils achètent plus qu’ils ne vendent à l’Europe, à l’Asie, à l’Océanie, à l’Amérique du Sud, au Mexique et au Canada. Leur commerce n’est excédentaire qu’ avec l’Afrique, l’Amérique centrale et les Caraïbes.

Pour acheter autant, le double de ce qu’ils vendent, dans le monde, le gouvernement et les entreprises des USA doivent lourdement s’endetter, à tel point, qu’aujourd’hui leur dette extérieure accumulée s’élève à 20% de la dette extérieure mondiale. Le gouvernement émet également des dollars qui ne reposent sur aucune production, qui leur servent aux achats extérieurs.

Ces dollars sont tombés entre les mains de leurs concurrents : la Chine, le Japon, le Brésil, l’Inde et d’autres pays qui détiennent maintenant plus de 4000 billions de dollars de réserves, ce chiffre équivaut à 30% de la production annuelle des USA. Lorsque la Chine, la Russie, le Brésil ou bien une autre grande économie n’acceptera plus les dollars US, ce sera la banqueroute de l’empire qui ne pourra plus rien acheter avec son argent émis sans couverture.

20 octobre 2008

Le pire est-il pour demain ?

Vingt millions d'emplois en moins d'ici fin 2009, prévoit l'OIT, Reuters - Yahoo! Actualités
Les secteurs les plus touchés seront la construction, l'immobilier, les services financiers et l'automobile, précise l'OIT, qui s'appuie sur les projections du Fonds monétaire international.


JORION Paul, Mardi, pour les hedge funds, ça passe ou ça casse, ContreInfo
Le 21 octobre aura lieu le règlement des sommes dues sur les contrats d’assurances couvrant la perte de valeur des obligations émises par la défunte banque Lehman. Ces contrats, nommés Crédit-Default Swaps ou CDS, se sont multipliés ces dernières années, et la valeur cumulée du nominal sousjacent à ces assurances atteint 45 000 milliards de dollars. De nombreux établissements avaient imaginé se procurer des revenus apparemment sans risque en vendant une assurance sur un actif où la probabilité de sinistre apparaissait négligeable. Mais il y a plus : dans le monde merveilleux de la finance, il est possible de faire des paris en s’assurant sur la valeur d’un bien que l’on ne détient pas. Ce faisant, on a permis que le montant de la couverture en cas de sinistre soit potentiellement multiplié sans limite. Le 21, il faudra solder les comptes et compenser les pertes sur les 130 milliards de bons Lehman qui se négocient aujourd’hui à 8% de leur valeur initiale. Les vendeurs d’assurance seront-t-ils à même de faire face à leurs engagements ? Tout dépendra du montant de la facture finale. Mais l’opacité de ce marché aux innombrables contrats signés de gré à gré est telle qu’il règne à ce sujet une grande incertitude parmi les professionnels : pour les uns elle ne serait « que » de 6 milliards de dollars, pour d’autres elle pourrait s’élever jusqu’à 360 milliards. Et à l’approche de cette date fatidique, la nervosité est palpable.


Réponses du Sud à la crise économique, Alternatives International
Tenue au Venezuela, à Caracas, du 8 au 11 octobre 2008 en présence d’experts et de chercheurs en provenance d’Argentine, d’Australie, de Belgique, du Canada, du Chili, de Chine, de Corée du Sud, de Cuba, d’Egypte, d’Équateur, d’Espagne, des États-Unis, des Philippines, de France, d’Angleterre, du Mexique, du Pérou, d’Uruguay et du Venezuela, la Conférence Internationale d’Économie Politique « Réponses du Sud à la Crise Économique Mondiale » a ouvert un large débat sur l’actualité économique et financière de l’économie mondiale, les nouvelles perspectives et les défis que doivent relever les gouvernements et les peuples du Sud.


MALER Henri et FLOURY Nadine, Les médias et la crise (1) : Le Monde moralise et régule la spéculation, Acrimed
C’est au cours des années 80 et 90 que des quotidiens généralistes comme Le Monde et Libération, en renforçant leur subordination à l’emprise de l’économie de marché et en se « recentrant » sur « les fractions de leurs lectorats les plus recherchées par les annonceurs », (les « cadres actifs » et les décideurs) ont modifié en même temps leur traitement des questions économiques, au point de « relayer une vision conforme aux principes de l’économie libérale » (et de devenir des concurrents de la presse économique spécialisée), comme le montre le sociologue Julien Duval.

Ainsi, de la refonte des rubriques dédiées à l’économie, au supplément « Argent ! », l’évolution du Monde a conduit ce quotidien, non seulement à « étoffer » son offre éditoriale en matière d’informations économiques et commerciales, mais surtout, après avoir nié vouloir jouer ce rôle, à devenir un conseiller en placements. Jusqu’à la crise économique actuelle.