Revue d’une exceptionnelle qualité rédactionnelle, résolue à donner enfin au cinéma ses lettres de noblesse, Cinéa joue un rôle déterminant dans l’acception du cinéma comme art à part entière. Face au chauvinisme national ambiant, Louis Delluc et ses collaborateurs (Robert Florey, Léon Moussinac, Lucien Wahl, Musidora, Lionel Landry et les « invités » : André Antoine, Charlie Chaplin, Jean Cocteau, Ricciotto Canudo, Colette, Jean Epstein, Charles Dullin, Marcel L’Herbier, etc.) s’attachent à faire connaître les grandes réalisations des cinémas étrangers (américain, allemand, suédois…). Ils cherchent également à élever le niveau artistique, esthétique, intellectuel d’un cinéma français qu’ils souhaitent meilleur, et ce, par des propos ambitieux, militants (« Que le cinéma français soit français et que le cinéma français soit du cinéma »), mais aussi par des actions concrètes : concours de scénarios, création d’une Société de production en participation (Cinéa-Consortium), organisations de projections et de conférences.
Cinéa (1921-1923), Texte en ligne :
– Ciné-Ressources un lien par numéro (1921 : 23 numéros – 1922 : 37 numéros – 1923 : 7 numéros).
– Francomac un seul lien pour les 67 numéros.
Lire aussi :
• Répertoire des périodiques, Ciné-Ressources.
• Cinémathèque, Ciné Monde.
• Dossier documentaire Cinéma – Revues, Monde en Question.
• Veille informationnelle Cinéma, Monde en Question.
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