Les participants à la conférence internationale de soutien à la Palestine sur le thème « Appui à la Palestine, symbole de résistance ; Gaza, victime d’un crime » qui se tient à Téhéran a permis de faire le point sur tous les moyens permettant de faire face aux crimes du régime israélien.
Farah al Muallim, vice-président du Parlement du Kenya, a déclaré qu’ « il n'y aura pas de paix tant que le peuple palestinien continuera à lutter » et que « le retour des palestiniens dans leurs territoires fait partie des priorités. »
Une conférence internationale de soutien aux Palestiniens, qui a porté essentiellement sur les crimes de guerre perpétré par le régime israélien dans la bande de Gaza, a débuté dans la capitale iranienne, Téhéran.
Rassemblant des juristes des principales associations de défense des droits de l’homme du monde entier, la conférence qui a pour thème : « La Palestine : une manifestation de la Résistance / Gaza : victime d’un crime » a débuté à Téhéran, le 4 mars.
Cet événement s’est déroulé sur deux journées et s’est focalisé vraisemblablement sur les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité perpétrés par Israël durant sa campagne militaire de trois semaines contre la bande de Gaza.
Cette conférence a accueilli des représentants d’Amnesty International, d’Human Rights Watch, de la Croix Rouge, de l’UNICEF et du Conseil des Droits de l’Homme de Genève.
Parmi les participants, on notera la présence de hauts responsables des principales formations palestiniennes, telles que le Hamas, le Fatah et le Djihad islamique.
Des juristes, des politologues et des personnalités religieuses, rassemblés pour cette conférence, ont débattu des façons de traîner les hauts responsables politiques et militaires d’Israël devant les tribunaux, afin de leur faire rendre des comptes sur leurs atrocités perpétrées à Gaza.
A l’ordre du jour, également : le débat sur une série de documents que l’Iran a récemment communiqués à Interpol, impliquant quinze responsables israéliens.
Lundi dernier, Interpol a commencé à étudier la requête de l’Iran visant à l’arrestation de quinze officiers supérieurs israéliens impliqués dans des crimes de guerre perpétrés durant l’offensive israélienne contre la bande de Gaza.
L’Iran a transmis ce dossier à Interpol dimanche dernier, l’exhortant à publier une note d’alerte sécuritaire à l’encontre des quinze individus cités, dont le Premier ministre israélien Ehud Olmert, le ministre de la Défense Ehud Barak, la ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni et le chef d’état-major, le lieutenant-général Gabi Ashkenazi.
Le régime israélien a essuyé de très graves critiques pour la manière dont il a mené son offensive militaire à Gaza. Durant l’assaut, Tel-Aviv a pris pour cible des écoles, des mosquées, des bâtiments de l’Onu, des journalistes et des personnels hospitaliers.
Israël a recouru de manière flagrante à des armes prohibées, telles que les bombes au phosphore, contre la population de l’étroit territoire côtier, empêchant les secouristes de se rendre sur les zones bombardées pour porter assistance aux blessés.
Les opérations militaires israéliennes à Gaza ont entraîné la mort de plus de 1.330 Palestiniens, plus de 5.450 personnes ayant été blessées, et plus de 70.000 ayant perdu leur maison. Trois civils israéliens ont été tués durant ce conflit.
Publié par IRNA.
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