Le journaliste et photographe Dmitry Reider a aussi publié des photos de ce qui est une pratique courante de l'armée d'occupation : Much more graphic IDF "souvenir" pictures emerge, Dimi's notes.
Dans son éditorial, le quotidien israélien Ha'aretz explique
L'expérience d'Aberjil est le reflet d'une culture qui a pris racine au cours de décennies d'occupation, qui perçoit les prisonniers palestiniens comme des sous-hommes - objets d'amusement au mieux et au pire d'abus. C'est une culture qui donne lieu à un comportement épouvantable comme forcer les détenus à danser, à chanter des chansons israéliennes patriotique et militaire, ou de les photographier comme un chasseur avec sa proie. Ces expériences ne sont pas différents de celles des soldats américains abusant d'Irakiens à Abou Ghraïb en 2004.
Mais, comme le rappelle Le Figaro
Depuis 2004, Breaking the silence a collecté plus de 650 témoignages de soldats et dispose désormais d'une importante base de documentation composée d'écrits, de vidéos et de photographies.18/08/2010
Parmi ces documents, des centaines de clichés similaires à ceux d'Eden Abargil, que l'association utilise depuis des années pour dénoncer les exactions des soldats israéliens en Palestine. Breaking the silence les avait même exposés à Tel Aviv en 2004. Sans succès : ces photos n'ont jamais généré le retentissement de celles de la soldate.
Serge LEFORT
Citoyen du Monde
Lire aussi :
• Témoignages de femmes soldats, Breaking the silence.
• Chronique Colonisation de la Palestine 2010, Monde en Question.
• Dossier documentaire & Bibliographie Résistance à la colonisation de la Palestine, Monde en Question.
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