Frigyes Karinthy disait : "je ne plaisante jamais avec l'humour". Et on vous en donne la preuve avec les quarante nouvelles rassemblées dans Je dénonce l'humanité. L'ironie karinthienne appuie férocement sur les petits défauts et les grandes manies de l'espèce humaine. Ses mesquines préoccupations quotidiennes, ses nombreuses inquiétudes existentielles et métaphysiques pointent ici leur nez dans des tableaux où l'absurde et le paradoxal sont rois.
Un père essaie d'aider son fils à résoudre un problème de mathématiques, un joueur d'échecs se met à chanter pour retrouver vigueur et courage, un arrogant clame sa discrétion légendaire, un détective tire des conclusions bien trop hâtives et le banal devient grandiose. La modernité insolente de ces "tranches de vie" résonne fort dans notre XXIe siècle.
Frigyes KARINTHY, Je dénonce l'humanité, Viviane Hamy, 1996 réédition 2014 [Extrait en ligne - Texte en ligne].
Ce recueil est construit par l'éditeur à partir de nouvelles publiées entre 1912 et 1933.
Lire aussi :
• Frigyes Karinthy, Esprits Nomades.
• Frigyes Karinthy, Œuvres. Le contenu du site est excellent, mais l'ergonomie est à revoir. Parmi tous les textes traduits, je recommande Capillaria (1922), Mon journal et Nouvelles sur le cinéma.
• Ferenc KARINTHY [son fils], Épépé [1970], Zulma, 2013 [Texte en ligne].
• Dossier documentaire Littérature, Monde en Question.
• Veille informationnelle Livres, Monde en Question.
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