10 octobre 2008

Le soleil se lèvera-t-il à l'est ?

Que diriez-vous d'une Amérique mise en liquidation judiciaire avec la Chine comme créancier prioritaire !
Chronique Agora

Le sous-secrétaire américain au Trésor a déclaré que le développement soutenu de l'économie chinoise est capital pour l'économie du globe, Le Quotidien du Peuple
David H. McCormick, sous-secrétaire américain au Trésor chargé des affaires internationals, a declare le 9 octobre à Washington que la Chine est un important investisseur du globe et un moteur de la croissance économique du globe. Dans cette crise financière globale, la Chine a évité beaucoup de problèmes auxquels fait face le marché financier du globe, et le développement soutenu de l'économie chinoise est capital pour l'économie du globe, a-t-il ajouté.


Face à la tempête, la Chine prend ses marques sur la scène financière internationale, Aujourd'hui la Chine
Aux antipodes des problèmes des économies occidentales, la Chine est un pays où la liquidité abonde et dont les institutions ont été très peu exposées aux subprimes américains, les crédits hypothécaires à hauts risques (moins de 1% du secteur bancaire, selon des estimations occidentales).

C'est dans les minutes suivant l'annonce que six grandes Banques centrales occidentales diminuaient leurs taux d'intérêt, que la quatrième économie de la planète, en passe de ravir la troisième place à l'Allemagne, annonçait mercredi une mesure similaire.

La Chine a envoyé "le signal qu'elle veut participer au mouvement", indique un expert occidental sous couvert de l'anonymat. "Elle profite de la situation pour avancer ses pions car elle veut prendre toute sa place", ajoute-t-il.

"Le but de la Chine est clairement de stabiliser l'économie et le marché boursier (chinois) mais elle répond aussi aux mesures internationales de sauvetage des marchés. Quand la crise sera passée, l'économie mondiale affrontera une recomposition et la Chine doit reconsidérer sa position", renchérit Gao Yi, analyste d'Orient Securities.

Mais pour l'heure, elles n'ont pas signalé leur désir de mettre à profit leurs énormes réserves de change, qui dépasseraient les 2.000 milliards de dollars, ni de faire intervenir les fonds souverains pour voler au secours des institutions malades, malgré les appels du pied pressants de leurs partenaires.


Crise financière : Dmitri Medvedev soutient l'idée d'un sommet extraordinaire du G8, RIA Novosti
"Si l'on décide de se réunir, il faut le faire avec la participation des autres économies clés", a indiqué le président russe, précisant qu'il s'agissait de la Chine, de l'Inde, du Brésil, du Mexique et de l'Afrique du Sud.


La Fed gardera-t-elle le dollar ?, SERIATIM
Il faut bien réfléchir au silence impérial de la Chine, de la péninsule arabique, de la Russie, de l’Inde, sur la prudence du Japon (qui vient de racheter des établissements bancaires américains).

Et l’Union européenne ? Elle se trouve dans une position particulière. Le sommet franco-russe d’Evian s’est déroulé dans une parfaite harmonie. L’armée russe a évacué les zones tampons en Géorgie et fait, de facto, entériner les indépendances d’Ossétie du Sud et d’Abkhazie. Au nom de l’Union européenne, l’action diplomatique française depuis août, épaulée par l’Allemagne, ne varie pas d’un iota : se rapprocher de la Russie.

Lire : World Policy Conference à Evian et World Policy Conference à Evian (suite).

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