03/08/2011, Crise sociale : «l'été israélien», Slate
Depuis plusieurs semaines, les «insurgés israéliens» campent dans les grandes villes du pays. Le gouvernement fait face à un vaste mouvement social contre la vie chère. Oublié l'idéal égalitaire qui a fondé le pays, aujourd'hui les Israéliens réclament plus de justice sociale.03/08/2011, Le simulacre de solidarité de la gauche sioniste d'Israël, Silvia Cattori
Une marche palestinienne-sioniste "commune" n'offre pas l'occasion d'engager un dialogue productif ; elle donne plutôt aux sionistes une occasion supplémentaire de marginaliser les voix des Palestiniens et d'enseigner aux Palestiniens comment ils doivent résister et ce qu'ils doivent accepter.03/08/2011, Les médias et le conflit israélo-palestinien, Acrimed - Cercle des Chercheurs sur le Moyen-Orient
Les contributions du Mouvement de Solidarité avec Sheikh Jarrah, l'organisateur principal de la marche du 15 juillet, ne doivent pas être minimisées. Les manifestations hebdomadaires qu'il a organisées à Sheikh Jarrah et à Al-Lydd ont mis en lumière la lutte des résidents palestiniens contre la politique israélienne systématique de démolition de maisons et d'expulsion. Les membres dirigeants du Mouvement de Solidarité avec Sheikh Jarrah et autres organisations pacifistes de la gauche israélienne ont subi des attaques vicieuses de l'extrême-droite israélienne, y compris des menaces de mort et des accusations de trahison.
Ceci ne les place toutefois pas au-dessus de la critique. Tout leur activisme n'a pas réussi à toucher l'ensemble de la société palestinienne ni à l'impliquer. Leurs manifestations sont dominées par des sionistes libéraux laïques blancs, et la voix palestinienne, qu'ils disent vouloir faire entendre, est inaudible au milieu du chœur des slogans en hébreu sur la paix et la coexistence. Et même les slogans et les affiches qui ont été brandies pendant les manifestations avaient été décidés à l'avance par les organisateurs israéliens, transformant les protestations en une routine fastidieuse, douloureusement prévisible et élitiste.
Le pari de cet ouvrage collectif, dirigé par les universitaires Jacques Walter et Béatrice Fleury, est de montrer ce que les concepts et méthodes d'analyse des sciences sociales peuvent apporter à la compréhension du traitement journalistique de ce conflit. L'ouvrage réunit ainsi différents spécialistes des médias autour d'une discussion des propos de Daniel Dayan, directeur de recherche au CNRS et sociologue des médias. Lors d'une interview donnée en 2005, ce chercheur avance qu'un parti-pris pro-palestinien aurait dominé le traitement par les médias français de la seconde Intifada, déclenchée fin septembre 2000.02/08/2011, Israël : La Cour suprême ordonne une évacuation en Cisjordanie, 20 minutes
La Cour suprême d'Israël a ordonné ce mardi l'évacuation immédiate d'un avant-poste occupé par environ 250 colons juifs en Cisjordanie. La Cour fait ainsi droit à une pétition déposée il y a cinq ans par des Palestiniens et un groupe d'adversaires de la colonisation.02/08/2011, Netanyahu's panic is a threat to Israel's economic stability, Ha'aretz
Elle juge que l'avant-poste de Migron aurait dü être évacué le 31 mars au plus tard et que les pouvoirs publics ne devraient «pas traîner les pieds» sur cette question étant donné qu'ils «ont eux même reconnu son caractère illégal». Selon un résumé officiel de l'arrêt, la pétition avait été présentée fin juin 2006 et demandait à la Cour suprême d'ordonner à l'Etat d'évacuer l'avant-poste construit sur des terres appartenant aux Palestiniens.
«Dans sa première réponse à la décision de justice en 2006, l'Etat admettait que l'avant-poste avait été construit sur des terrains privés et qu'il pouvait être évacué, mais (l'Etat) avait demandé un sursis afin de discuter d'un accord», dit l'arrêt. Il ajoute qu'après cinq audiences et sans perspective d'accord imminent, «la Cour a statué qu'il n'y avait plus aucune raison de maintenir la situation illégale actuelle et le tort causé aux droits des propriétaires palestiniens».
Dans le cadre de sa «feuille de route» pour un accord de paix avec les Palestiniens, Israâl a convenu d'évacuer les avant-postes dont la construction n'a pas été autorisée par les autorités israéliennes. Les dirigeants israéliens ont toutefois été réticents à agir face à la résistance des colons et de leurs soutiens politiques.
Quelque 500.000 Israéliens et 2,5 millions de Palestiniens vivent en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, zones conquises par Israël lors de la guerre de 1967 et que les Palestiniens veulent intégrer dans un futur Etat indépendant. Les Palestiniens font valoir que les implantations les empêchent de construire un Etat viable et subordonnent une reprise des négociations de paix avec Israâl à un gel total de la colonisation.
The middle class knows that it is bearing the burden of the ultra-Orthodox community, many of whose members don't work, although they get inexpensive housing, day care at a nominal fee, stipends and other benefits. The secular middle class bears the burden of the West Bank settlers, who cost the state billions of shekels every year due to subsidized housing, half-price preschools and local authorities that are awash in money.29/05/2011, Le défi sécuritaire en Israël - Mythes et réalités, Cercle des Chercheurs sur le Moyen-Orient Cahier n°1
Ce cahier est scindé en deux parties. L'une portant sur perception de la menace sécuritaire en Israël notamment à travers le prisme du sionisme (Sébastien Boussois). L'autre s'attarde sur la réalité géostratégique du défi sécuritaire en Israël (Jean-Baptiste Beauchard).Lire aussi :
• Revue de presse Palestine colonisée 2011, Monde en Question.
• Dossier documentaire & Bibliographie Palestine/Israël, Monde en Question.
• Dossier documentaire & Bibliographie Palestine/Israël - Un seul État, Monde en Question.
• Dossier documentaire & Bibliographie Mur de l'Aparteid, Monde en Question.
• Dossier documentaire & Bibliographie Résistance à la colonisation de la Palestine, Monde en Question.
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