Alors que les féministes françaises proclament que le happening des Femen serait le nec plus ultra de la libération des femmes, elles ignorent totalement les luttes sociales. Elles ignorent ou méprisent par exemple le combat des Palestiniennes.
Trois femmes palestiniennes du petit
village de Nabi Saleh, situé à 25 km de Ramallah viendront nous parler
de leur quotidien. A Nabi Saleh, ce n’est pas la construction du « mur »
qui a été le déclencheur conduisant à la constitution d’un Comité de
résistance, mais l’expansion de la colonie israélienne voisine de
Hallamish qui se développe depuis 1977 en dépossédant les paysans de
leurs terres. La particularité de Nabi Saleh est la présence des
femmes, qui jouent un rôle très important dans la prise de décisions et
la conduite des actions.
AFPS
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Obsédées par la mise en scène spectaculaire de leur cul, elles ignorent ou méprisent aussi les Afghanes comme Malalaï JOYA. Lire l’hommage et le dossier qui lui sont consacrés.
D’un point de vue plus général, il conviendrait, ce qui n’est pas politiquement correct en France, de dire féminismes pour rendre compte de « leur pluralité historique, idéologique et politique et dans leurs expressions pratiques et théoriques » (Delphine GARDEY (sous la direction de), Le féminisme change-t-il nos vies ?, Textuel, 2011).
En France au contraire de la Grande-Bretagne par exemple, les féministes ont été quasi absentes de la lutte pour le droit de vote des femmes pour des raisons sociologique et politique : « femmes issues de la bourgeoisie parisienne » pour l’essentiel. Ainsi, ce droit leur fut octroyé le 21 avril 1944 par le Comité français de la Libération nationale dirigé par le général de Gaulle.
04/04/2013
Serge LEFORT
Citoyen du Monde
Lire aussi :
• Articles Femmes Afghanes, Monde en Question.
• Articles Femmes Palestiniennes, Monde en Question.
• Dossier documentaire Féminismes-Masculismes, Monde en Question.
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