Les restrictions draconiennes à l'entrée de marchandises sur le territoire freinent les efforts de reconstruction financés par la communauté internationale, qui a pourtant promis 4,5 milliards de dollars d'aide.
La population manque de médicaments, les services de santé et l'approvisionnement en eau sont sur le point de s'effondrer, ajoute le CICR dans un rapport publié lundi.
"Certains quartiers de Gaza particulièrement touchés par les frappes israéliennes continueront à ressembler à l'épicentre d'un tremblement de terre majeur tant que l'on autorisera pas l'entrée sur le territoire de grandes quantités de ciment, d'acier et autres matériaux de construction", écrit le CICR.
De nombreux habitants "sombrent dans un désespoir de plus en plus profond", estime l'organisation.
Les hôpitaux sont dans un état lamentable, une grande partie de leur équipement n'est pas fiable et les coupures de courant sont fréquentes.
"Le système de santé à Gaza ne permet pas d'assurer un traitement adéquat pour les maladies graves. Il est tragique de constater que de nombreux patients ne sont pas autorisés à quitter à temps la bande de Gaza pour être soigné ailleurs", indique le rapport.
On assiste à "un accroissement dramatique de la pauvreté", estime le CICR, en soulignant que l'effondrement économique du territoire, conséquence de l'enfermement du territoire, ont porté le taux de chômage à 44% en avril.
Plus de 70% des Gazaouites vivent en-dessous du seuil de pauvreté, avec moins de 250 dollars par mois pour une famille pouvant aller jusqu'à neuf membres.
Reuters-Yahoo! Actualités
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• Rapport du CICR
• Blocus de Gaza
Serge LEFORT
29/06/2009
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