13 août 2011

Revue de presse Société 11/08/2011


11/08/2011, Ukraine : la révolution féministe, les seins à l'air, L'Express
Porte-drapeaux d'un néo-féminisme qui milite torse nu, Sacha Chevtchenko et son groupe d'activistes pourfendent le machisme gouvernemental, le boom du tourisme sexuel, la corruption des élites. Le pouvoir tolère de moins en moins ces opposantes de choc.
Lire aussi : Les hommes dans les mouvements féministes, Monde en Question
03/08/2011, Planning familial, un système à revoir, Les nouvelles news
Repenser les attributions du planning familial, et surtout son pilotage. C'est ce que propose l'inspection générale des affaires sociales (IGAS). Trois grands axes guident ses recommandations : la gratuité des prestations pour tous ; des relais pour les centres ; et un renforcement de la décentralisation vers les départements.
02/08/2011, Etre père et le rester : le combat des pères célibataires, Sur les docks
Dans les années 1980, des pères célibataires s'organisent en associations pour dénoncer la marginalisation dont ils se sentent victimes. Leur constat est simple : après une séparation, après un divorce, les pères sont injustement mis à l'écart par les décisions de la justice et évincés par leurs anciennes conjointes. Deux chiffres deviennent le leitmotiv de ces pères en colère. D'une part, dans neuf cas sur dix, c'est la mère qui obtient la résidence principale de l'enfant : au mieux, le père devient alors un « papa du dimanche », un week-end sur deux ; au pire, il voit son rôle quasiment cantonné au simple versement de la pension alimentaire… D'autre part, et c'est le second chiffre sur lequel s'appuient les associations de défense de la condition paternelle dans ces années 1980, la moitié des enfants qui vivent chez leur mère ne voit plus que très rarement ou plus du tout leur père... Et la mère est alors perçue comme un obstacle à la relation entre le père et l'enfant, une relation qui se distend brutalement ou petit à petit, une relation qui se décompose, s'étiole jusqu'à disparaître...
02/08/2011, Svetlana KOLTCHIK, Les femmes qui rient (mais doivent-elles faire des blagues?), RIA Novosti
En règle générale, je trouve ces créatures sans humour plutôt parmi les femmes. Elles restent assises-là, mortellement sérieuses, attendant d'être distraites et ayant l'air effrayées ou pas concernées quand elles entendent une bonne blague. Mais je n'ai jamais rencontré un garçon qui n'avait pas au moins un tout petit peu, la capacité de plaisanter.
Certains anthropologues culturels plein d'esprit ont observé que l'humour pour les hommes est un moyen plutôt sûr de défier l'autorité de … devinez qui ? Des femmes bien sûr ! Les espèces capable de se reproduire et qui ne sont pas engluées dans la lutte pour la recherche d'identité comme certains garçons durant leur vie entière, les terrifient à mort (très profondément, c'est certain). Du coup, les hommes blaguent, blaguent et blaguent souvent de manière puérile, juste pour rester au top.
Lire aussi :
Revue de presse Société 2011, Monde en Question.
Dossier documentaire Féminisme, Monde en Question.

12 août 2011

Réceptions de Marx en Europe avant 1914


Réceptions de Marx en Europe avant 1914, Cahiers d'histoire. Revue d'histoire critique n°114, Janvier 2011.
Voilà bientôt vingt ans que Jacques Derrida évoquait "les spectres" de Marx, repartant des premiers mots bien connus du Manifeste du Parti communiste, "Un spectre hante l'Europe : le spectre du communisme". Ce spectre était alors un nouveau venu, présence surprenante et menaçante pour la "vieille Europe". Le spectre de Marx, lui, ne nous a jamais quitté et plane sur la vieille Europe depuis plus de 150 années. Nous sommes, certes, hantés, nous le savons et l'admettons de plus en plus volontiers. Il est partout ou presque, dans nos pratiques, nos analyses, notre langue, cet auteur incisif, ce politique intrépide, dirigeant, exilé, passant par nécessité matérielle mais aussi intellectuelle les frontières, des États comme des genres de la pensée et de son expression. La masse des écrits, des éditions, des interprétations, des appropriations, croisés, juxtaposés, depuis 150 ans d'un continent à l'autre, se combinent avec des mises en œuvre politiques, diverses, conflictuelles, partout emportées par une grande débâcle, pour constituer un amas immense. La figure tutélaire, celle des affiches, des drapeaux, source de légitimité, source d'histoire, source d'enthousiasme, de confiance flotte toujours autour de nous, diffuse, mais, comme toute autre, de plus en plus déconstruite, désarticulée.

Lire aussi :
Revue de presse Culture, Monde en Question.
Dossier documentaire Marxisme, Monde en Question.
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Les États-Unis vacillent


Le 6 novembre 2012, les Etats-Unis voteront. Déjà, les candidats ont sorti les couteaux et se sont lancés dans la chasse aux fonds qui alimenteront leur campagne. Barack Obama, candidat à sa succession, gagnera-t-il son pari ? Les sondages le donnent gagnant contre tous ses adversaires potentiels républicain. Mais... Tellement de choses peuvent se passer d'ici là, aux Etats-Unis et dans le monde.

Ne voilà-t-il pas que la fragilité du colosse d'Outre-Atlantique, si longtemps sous-estimée, fait monter la température sur les cinq continents ? Une situation qui donne des cauchemars aux marchés et menace les fondements mêmes de l'économie globalisée. Pensez. Voilà les States montrés du doigt par les agences de notation comme un quelconque pays du sud européen. Qui l'aurait cru voici quelques années encore ? En cause, la profondeur abyssale de la dette américaine. Alors qu'elle représentait 60% du produit intérieur brut voici quatre ans, elle dépasse cette année les 101%. En cause et en vrac, l'injection par l'Etat de centaines de milliards de dollars pour soutenir les banques, l'injustice des cadeaux fiscaux accordé sous l'ère Bush Jr aux revenus les plus élevés et sur lesquels l'administration actuelle n'est pas revenue. Et, histoire de tenir une promesse de campagne, même revue à la baisse, la mise en œuvre par l'administration Obama d'un système de couverture des soins de santé.

Lire : Maurice MAGIS, Crise budgétaire aux États-Unis : le colosse vacille, Association culturelle Joseph Jacquemotte, Août 2011.

Lire aussi :
Revue de presse Élections 2012, Monde en Question.
Dossier documentaire Économie crise, Monde en Question.
Dossier documentaire USA, Monde en Question.

Revue de presse Crise 11/08/2011


11/08/2011, Frédéric LORDON, Le commencement de la fin, Les blogs du Diplo
Pareilles aux images aériennes du front de tsunami avançant inexorablement vers une côté japonaise dont le sort est scellé, le déploiement de la crise financière depuis trois ans donne une impression d'irrésistible fatalité, avec en prime cette sorte d'incrédulité un peu stupide de dirigeants qui croient encore pouvoir tout sauver quand tout est déjà compromis. Un choc de la magnitude de la crise dite « des subprime », crise dont on ne redira jamais assez qu'elle a été celle de la finance privée, était voué à produire, via le canal du crédit, une récession dont les conséquences sur les finances publiques s'annonçaient désastreuses.

Plus encore impliquées dans la détention de titres souverains qu'elles ne l'ont été dans les titres privés hypothécaires, un choc massif dans l'un puis l'autre compartiment menace de mettre à bas tout le système des institutions financières. A ceci près que la puissance publique qui était encore disponible pour ramasser les morceaux du premier accident sera par construction aux abonnés absents si le second vient à survenir - ce qu'il est en train de faire. Et l'on admirera au passage cet élégant jeu de chassés-croisés privé/public (le sinistre des banques sinistre les Etats qui menacent de (re)sinistrer les banques) et Etats-Unis/Europe (les subprime, par récession interposée, ruinent les Etats européens qui, par la crise des dettes publiques, ruineront en retour le système bancaire étasunien (juste après l'européen), soit métaphoriquement : Lehman-Grèce-Goldman - ou le charme absolu de la mondialisation et de ses interdépendances qui rapprochent les peuples (dans le même bac à mouscaille).

Maintenant que sont bruyamment signifiées, à propos du cas a priori le plus favorable, l'impossibilité de le régler dans un horizon de moyen terme et l'injonction sans appel d'aller se jeter dans l'impasse de l'austérité, la certitude de la catastrophe finale commence à se profiler. C'est sous cette perspective qu'il est plus judicieux de reformuler le problème général de la dette - mais évidemment en de tout autres termes : la mondialisation néolibérale va périr par la dette parce que, à l'encontre de l'idée reçue qui le présente comme la raison économique même, le néolibéralisme est fondamentalement le régime économique du surendettement généralisé. Dette des ménages, dette des institutions financières, dettes des Etats : la dette globale a monstrueusement explosé en vingt ans de mondialisation dans la plupart des pays : de 220 à 500 points de PIB pour le Royaume-Uni entre 1990 et 2010, de 130 à 370 points de PIB pour l'Espagne, de 200 à 350 points de PIB pour la France, de 200 à 280 points de PIB pour les Etats-Unis…

Mais l'essentiel est ailleurs : il est dans le fait que jamais un groupe d'intérêt aussi puissant que celui qui s'est constitué autour de la finance lato sensu ne renoncera de lui-même au moindre de ses privilèges, et que seuls peuvent le mettre à bas la force d'un mouvement insurrectionnel - puisqu'il est bien clair par ailleurs qu'aucun des partis de gouvernement nulle part n'a le réel désir de l'attaquer -, ou bien la puissance dévastatrice d'une catastrophe que son système aura lui-même engendré. A l'évidence, c'est cette dernière hypothèse qui tient la corde, et puisqu'elle déploie maintenant ses effets avec la force de fatalité du tsunami évoqué en ouverture, il ne reste plus qu'à attendre qu'elle accomplisse pleinement ses virtualités…
11/08/2011, Dmitri KOSSYREV, Crise mondiale : l'Asie a été capable de faire front, RIA Novosti
Si la "première vague" de la crise 2008 a des conséquences globales, elles se limitent à une simple formule : la crise a profité à la Chine, l'Inde, l'Asie en général. Qui en 2009 a maintenu une croissance économique de 8,8% tandis que le monde entier a connu une baisse de 2,2%? La Chine. L'Inde a connu une croissance "modeste" de 6%, ce qui n'est pas mal non plus.

Et voilà ce qui s'est finalement produit : au début du siècle on pensait que l'économie chinoise égalera celle des Etats-Unis au milieu du siècle. Mais les estimations actuelles montrent que ce sera le quart dans les dix prochaines années, et pour 2050 elle sera deux fois supérieure à l'économie américaine, tandis que l'Inde rattrapera les Etats-Unis (l'auteur de cette estimation, faite en mars dans le  magazine Russia in Global Affairs, est Chas Freeman).
11/08/2011, Les émeutes dues à la politique sociale, euro|topics
Pour la presse, les émeutes reflètent l'échec de la politique sociale et d'intégration menée principalement par le gouvernement Labour précédent.
10/08/2011, Petite histoire des émeutes en France, Vous avez dit sécurité ?
À l'heure où des émeutes d'une ampleur nouvelle ont lieu en Angleterre, et où le parallèle avec le mouvement français de novembre 2005 vient souvent à l'esprit, on proposera ici à titre de document une petite histoire des émeutes en France. Du moins dans leur forme contemporaine, car ce phénomène n'est pas propre à notre temps. Le mot Émeute provient du verbe Émouvoir. Du haut Moyen Age à la Renaissance, une « Esmote » désigne une émotion collective prenant la forme d'un soulèvement populaire spontané. « Tumulte séditieux, soulèvement dans le peuple », indique le Dictionnaire de l'Académie française au milieu du 18ème siècle. Une longue histoire, donc.
10/08/2011, François CHESNAIS, Les dettes illégitimes - Quand les banques font main basse sur les politiques publiques, Contretemps
Aujourd'hui, les économies européennes sont confrontées à la perspective d'une longue récession, accompagnée d'un chômage de masse structurel, qui frappe déjà et qui frapperait toujours plus fortement les salariés de plus de cinquante ans et surtout les jeunes. Depuis l'automne 2008, dans la très grande majorité des pays européens comme dans beaucoup de parties du monde, les salariés et les jeunes ont subi les effets de la crise sous la forme du chômage dont le BIT a rappelé récemment l'ampleur, ainsi que sous celles d'une précarité et d'une déqualification accrues de l'emploi. Depuis 2009, les groupes industriels européens ont réalisé l'essentiel de leurs nouveaux investissements en Asie ou dans les plus grands pays d'Amérique latine. C'est le cas de groupes français importants. Dans de nombreuses régions industrielles d'Europe, les salariés sont frappés par le chômage de masse, à un niveau jamais atteint depuis les années 1930.
10/08/2011, La rebelión de los pueblos, ArgenPress
Es una verdadera rebelión de las masas, de los pueblos del mundo del siglo XXI. Protestas de masas de personas de diferentes edades, pero sobre todo jóvenes, se alzan en distintas partes del mundo; en Europa desde España, las manifestaciones se han extendido como una infección venérea a Berlín, París, Budapest, Lisboa, Praga, Varsovia y Viene entre otras. Pero es una infección positiva que trae vientos nuevos.

No hay ninguna duda que las rebeliones que han estallado en varios lugares de Europa, en especial en Inglaterra y España, es producto de la brutalidad policial y las protestas de los indignados de España tienen mucha semejanza con otras de Europa y de otras partes del mundo. La guerra civil en Libia no habría estallado si Gadafi hubiese escuchado las críticas que se le hacían en las manifestaciones, pero sintiéndose seguro recurrió a la represión violenta dando muerte a jóvenes desarmados. Todas estas rebeliones tienen en común la desocupación de gran parte de la juventud. Y desocupación significa pobreza, mala salud, drogadicción, aumento de la criminalidad. A todas luces es un fracaso del sistema capitalista neoliberal.
10/08/2011, La Chine réclame la réduction du budget… du Pentagone, Dedefensa
La Chine se conduit selon les pures règles du capitalisme le plus pur et le plus dur. Comme le veut ce capitalisme, et notamment aux USA, la souveraineté, l'Etat régalien, ces vieilles choses, valent bien peu de chose. C'est le dollar, le sacré dollar qui règle tout. Alors la Chine, qui a plus de $1.000 milliards en bons de trésor US et donc se trouve être la premières prêteuse à alimenter la dette colossale des USA, tape du poing. Imaginez qu'elle soit à la table du conseil d'administration du formidable consortium Washington-USA, Inc., comme premier actionnaire extérieur, et qu'elle consulte les comptes, et s'écrie, furieuse, à l'adresse des dirigeants de la société : "Ecoutez, vous dépensez trop d'argent en quincailleries militaires, en expéditions pas rentables du tout ; moi, je veux protéger mon investissement, et je veux une société plus rentable, – alors, arrêtez de faire joujou avec la ferraille militariste, sinon... !" (Menaces de retrait des investisseurs, comme on dit à Wall Street...)
10/08/2011, La crisis de deuda de EE.UU., CADTM
"No es una novedad que los estudios, auditorías e investigaciones denuncian que la deuda pública, en lugar de contribuir con recursos al Estado, ven desviados esos recursos (que deberían estar destinados a áreas sociales) para el pago de intereses y amortizaciones de una deuda cuya contrapartida no se conoce, porque no existe la adecuada transparencia."
10/08/2011, Dossier : S&P abaisse la note de dette américaine à "AA+", Xinhua

Lire aussi :
Revue de presse Crise économique, politique et sociale 2011, Monde en Question.
Dossier documentaire Économie crise, Monde en Question.
Dossier documentaire Économie politique, Monde en Question.
Dossier documentaire Économie sociale, Monde en Question.

11 août 2011

Revue des revues


Culture de guerre - Représenter et penser l'affrontement (XIXe siècle à nos jours), Amnis - Revue de civilisation contemporaine Europes/Amériques n°10, Mai 2011.
Penser et écrire la guerre, c'est la représenter, mettre des mots sur le chaos, construire le récit d'un phénomène qui se dérobe et interroge la prétendue rationalité des hommes. La guerre est un événement particulièrement complexe à appréhender, car elle plonge quiconque la subit dans une réalité nouvelle, un phénomène de masse inédit. Pour autant, nous partageons tous certaines représentations de la guerre. Elles ont été façonnées par les témoignages et les nombreux vecteurs, dont les sociétés contemporaines disposent, pour entrer contact avec l'épreuve du feu et le quotidien des soldats. L'art, la littérature, la musique, le cinéma, la presse et internet ont orienté nos perceptions, tout en demeurant dans l'incapacité de transcrire une partie essentielle de la réalité afférente à la mort et à la souffrance sur le champ de bataille et ce, pour des raisons qui tiennent tant à la nature de ces vecteurs qu'à des pratiques comme la censure. Comment transmettre à un lecteur la puissance que renferme le souffle d'une explosion ? Comment reproduire le chaos régnant dans l'esprit de deux combattants s'affrontant dans un corps à corps mortel ? Comment partager l'odeur des cadavres ? La guerre telle qu'elle est perçue et imaginée est le fruit d'une construction idéologique et sociale, façonnée par les normes culturelles régissant la société qui produit le discours – textuel et iconographique – sur le conflit. La guerre est ainsi pensée à partir de modèles socioculturels, qui laissent entendre qu'il existe un conflit type, un paradigme de guerre exemplaire, à travers lequel se déclinent, se représentent et se jugent l'ensemble des conflagrations, même si la guerre de masse et les visions de charniers au XXe siècle ont mis à mal les modèles dominants.
Louis XIV, roi de guerre, Revue historique des armées n°263, Mai 2011.
La Revue historique des armées s'intéresse aujourd'hui à l'histoire moderne à travers un dossier consacré à "Louis XIV, roi de guerre", dossier qui aurait tout aussi bien pu être appelé "Louis XIV, roi de paix" comme le montre avec malice, rigueur et conviction Jean-Pierre Bois et qui impose de nuancer l'assertion initiale. Les sept articles livrés ici en montrent en fait l'inanité et prouvent, si besoin était, à quel point les périodes plus anciennes, ici la période moderne, peuvent être source d'apprentissage, de connaissance et surtout de réflexion sur et pour "les contemporains".
Sigles et acronymes en politique, Mots. Les langages du politique, Janvier 2011.
Ce dossier, qui traite du sigle et de l'acronyme en discours et comme discours, interroge le sémantisme politisant du procédé. Cette perspective ouvre une série de questions. Ce type d'abrègement faisant sens par lui-même et pouvant être contesté ou valorisé, que fait-on, que veut-on dire quand on crée un sigle ou un acronyme en politique ? Son produit pouvant avoir un sens spécifique par rapport à la dénomination siglée dont il n'est généralement pas une simple variante, et cela jusqu'à la perte de toute transparence motivationnelle, qu'exprime-t-il de différent de ce que dit le syntagme de départ ? Le sigle ou l'acronyme prenant un sens particulier en contexte selon l'usage qu'on en fait, que veut-on signifier alors, et que comprend-on lors de chaque usage de cette catégorie de désignants ? Enfin, en relation avec la perspective sémantique, qu'en est-il des dimensions phonique, prosodique, graphique, morphologique et syntaxique de la siglaison ?
Orwell, entre littérature et politique, Agone n°45, Janvier 2011.
Orwell n'a peut-être pas été ce prophète que d'aucuns aimeraient voir en lui, mais sa critique de la gauche offre toujours une base à partir de laquelle repenser la crise des gauches contemporaines. L'honnêteté sans faille de cette critique, la haine de tout ce qui prend l'apparence du politique en éludant les vraies questions ne nécessitent qu'un léger ajustement aujourd'hui.
Ce qui mérite d'être ravivé, dans ce monde mielleux de tolérance, de réforme modeste et de gauche "propre sur elle", c'est la colère qu'Orwell puisait dans sa haine de l'indécence. La disparition des pauvres et des parias du discours politique montre que la gauche, au bout du compte, accepte les distinctions de classe. Il nous faut réapprendre auprès d'Orwell cette décence qui naît de la colère : son indignation face à l'état du monde, mais également face aux excès des intellectuels de gauche, qui, à bien des égards, ont l'indécence d'ignorer le "peuple" et ses contradictions.
Lire aussi :
• L'actualité des revues
- Ent'revues - la Revue des revues
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Revue de presse Culture 10/08/2011


10/08/2011, L'édition scientifique (2) : Le temps de la révolte, Acrimed
Dans un premier article, nous avons décrit la domination d'un oligopole de quatre groupes sur l'édition scientifique mondiale. Cette domination a suscité des réactions pratiques des autres acteurs de ce secteur, -bibliothécaires, documentalistes et chercheurs - réactions qui ont progressivement donné naissance à un nouveau modèle éditorial, concurrent du premier, et plus conforme à l'idée que se font les chercheurs de leur communication.
10/08/2011, Serge LEFORT, Hommage à Marceau PIVERT, Monde en Question

09/08/2011, Osons un moteur de recherche européen !, Presseurop
Il n'est pas besoin de s'encombrer la mémoire avec une information que l'on sait pouvoir retrouver. Google fonctionne selon ce vieux principe. Alors que la révolution Internet ne fait que commencer, ce sont bientôt nos vies qui viendront alimenter le moteur de recherche. Gardons-nous de les lui céder, prévient la FRANKFURTER ALLGEMEINE ZEITUNG.
Le phénomène de transfert de la mémoire humaine à une société privée américaine ne touche pas seulement toute chose écrite noir sur blanc, mais également la masse d'expériences et de souvenirs imbriqués, qui sont autant d'éléments constitutifs de l'identité des gens. Aujourd'hui, c'est l'ensemble de ces connaissances, et pas seulement la théorie des couleurs de Goethe, que Google réorganise.
Mais pour quoi au juste ? Il ne s'agit pas seulement de ne plus se souvenir de l'année de naissance de Kant ou de la meilleure recette de cheesecake. Quel impact ce transfert de notre mémoire sociale et associative a-t-il sur notre identité ? Que se passera-t-il quand nos vies seront balisées par ces sortes de calculateurs d'itinéraires qui nous libèrent de l'effort de mémoire et la remplacent par autre chose ?
Il n'est pas rare d'entendre les spécialistes relativiser l'importance de ce genre de débat. On nous fait comprendre avec condescendance que l'on n'arrête pas le progrès, et pas avec ce type de raisonnements. Cela ne répond toutefois pas à la question la plus pressante aujourd'hui, à savoir : quel est le pouvoir social et politique d'un moteur de recherche ? Quelle est la véritable influence de ces entreprises auxquelles les gens font confiance au point de leur sacrifier leur propre mémoire ?
09/08/2011, Wikipedia et son impact dans les publications scientifiques, Les carnets du SID
La progression de son utilisation est évidente, et est plus visible à travers les citations qu'en tant que thème de recherche.
Par contre, rien n'est dit sur le contenu des recherches portant sur Wikipedia : une typologie aurait été intéressante mais on peut s'en faire une idée sur la page Wikipedia : academic studies of wikipedia.
08/08/2011, Ecrire le monde contemporain à travers la fiction / Moriarty, Déjeuner sur l'herbe
Le Déjeuner reçoit quatre auteurs qui mélangent allègrement réalité et fiction. Promenant leur regard aigu sur le monde d'aujourd'hui et les êtres qui l'habitent, ces écrivains observent, enquêtent puis plongent leurs personnages dans le réel. Leurs polars, thrillers, romans d'espionnage et docu-fiction frappent par leur capacité à questionner la société contemporaine. Une littérature où la fiction finit même, parfois, par anticiper l'actualité.
08/08/2011, Fidel Castro, portrait vivant, La Grande Traversée
La Grande Traversée de cette semaine est consacrée à Fidel Castro, Líder Máximo de Cuba depuis la fin des années 1950. De l'écolier méritant de Birán à l'étudiant contestataire, de l'avocat à l'âme charitable au révolutionnaire contesté, nous vous invitons à revivre - avec un certain recul - la révolution cubaine à travers sa trajectoire, en écho avec cette troisième Grande Traversée que nous proposent Xavier d'Arthuys et Christine Diger.
08/08/2011, Hommage à MUNIS, Monde en Question

06/08/2011, Présentation du dossier de Contretemps n° 10 : Frantz Fanon aujourd'hui. Le souffle de Fanon, Contretemps

06/08/2011, Insurrection de 1851, lettre morte ou souvenir agissant ?, La Sociale
De quoi s'agit-il ? Le 2 décembre 1851, faut-il le rappeler, après quatre années d'une République conservatrice et répressive, le Président de la République, Louis Napoléon Bonaparte, avec la complicité active de l'ensemble de l'appareil d'État, s'arrogeait tous les pouvoirs par un coup d'État. Si la riposte parisienne fut écrasée dans le sang, si les républicains des grandes villes furent aussitôt muselés, si l'état de siège et une vague d'arrestations étouffèrent  la protestation qui s'esquissait dans la plupart des régions, les démocrates socialistes, les "Rouges", passèrent cependant à la résistance insurrectionnelle dans de nombreux départements.
Lire aussi : Revue de presse Culture 2011, Monde en Question.

10 août 2011

Hommage à Marceau PIVERT


La Bataille socialiste, site de tendance luxemburgiste, publie une série de textes de Marceau Pivert dans la rubrique Documents Historiques.
Ces archives documentaires valent mieux que les rumeurs que La Bataille socialiste colporte sans donner d'informations sur ses mystérieux auteurs : Demande d’explication sur la présence de Michel Collon au caves des célestines.

08/08/2011
Serge LEFORT
Citoyen du Monde

Lire aussi :
• Bio-bibliographie Marceau PIVERT (1895-1958), Archive Internet des Marxistes - La Bataille socialiste - Wikipédia [Dossier mis à jour par Serge LEFORT le 02/06/2011]
• Présentation par le CERMTRI du DVD sur la Gauche révolutionnaire de Marceau Pivert et le PSOP (2005), YouTube.
• Chronologie de la Gauche révolutionnaire (1935-1938), La Bataille socialiste.
• La scission de la Bataille socialiste en 1935, La Bataille socialiste.

Revue de presse Crise 09/08/2011

09/08/2011, Les émeutes embrasent l'Angleterre, France Culture

09/08/2011, La lutte continue en Israël, Solidarité Ouvrière

09/08/2011, Víctor M. TOLEDO, Los indignados: ¡la globalización del poder social ha comenzado!, La Jornada
Todo indica que conforme el tiempo pasa más miembros de nuestra especie estamos indignados. Mientras las noticias de los atracos financieros, las crisis de los partidos políticos, la corrupción de las iglesias, el desastre de los bancos o la imbecilidad de los poderosos intentan saturar todos los espacios de la comunicación, cada vez más se cuelan por las rendijas que quedan las novedades en torno a los que estamos indignados. Porque cada día que pasa es mejor que el que viene, cada vez hay más indignados. Brotan como hormigas y se multiplican como conejos. En Egipto como en Túnez, en Italia como en España, en Marruecos como en Siria. Y la indignación llega hasta lo más norte y vuelve realidad un sueño: en Islandia los ciudadanos expulsan a su gobierno corrupto y ponen en la cárcel a los empresarios cómplices. ¿En cuantos países más habrá que hacer lo mismo?
09/08/2011, Elena ZAGOROGNIAÏA, Baisse de la note de crédit US : faut-il sombrer dans la panique ?, RIA Novosti
Lundi a été un moment de vérité pour les marchés mondiaux et, probablement, pour tout le système économique contemporain. Les dettes souveraines, les perspectives des politiques nationales, le sort des investissements à l'échelle mondiale, la situation géopolitique : tout a été mis sur le tapis. Et tout cela en raison de la première diminution de la note de crédit des Etats-Unis, annoncée vendredi soir par l'agence de notation Standard & Poor's (S&P).
Ainsi, pour la première fois depuis 1860, lorsque la S&P a évalué la fiabilité des obligations ferroviaires du gouvernement américain, la note de crédit du pays passe de AAA à AA+. Il est à noter que selon la S&P, actuellement 18 pays méritent la note maximale AAA, dont l'Australie, la Grande-Bretagne, l'Allemagne, le Canada et la France. Les Etats-Unis n'en sont plus dignes.
L'Europe s'est retrouvée dans une situation extrêmement difficile. Au plus fort de la crise des dettes souveraines. Les institutions financières européennes aident déjà la Grèce, le Portugal et l'Irlande à rembourser leurs dettes. Mais les problèmes de la dette de l'Italie et de l'Espagne se sont aggravés, ce qui est susceptible d'aspirer toute la zone euro dans la spirale de la crise.
D'une manière ou d'une autre, tout le monde va ressentir l'effet des turbulences du marché qui viennent de commencer. Toute personne, toute compagnie, tout pays et toute institution supranationale. Et il ne faut pas blâmer la S&P pour avoir appuyé sur la détente. La décision de l'agence de notation n'est qu'un prétexte, et non pas la cause.
Lire aussi :
Revue de presse Crise économique, politique et sociale 2011, Monde en Question.
Dossier documentaire & Bibliographie Économie crise, Monde en Question.
Dossier documentaire & Bibliographie Économie politique, Monde en Question.
Dossier documentaire & Bibliographie Économie sociale, Monde en Question.

9 août 2011

Revue de presse Crise 08/08/2011


08/08/2011, Revue de presse française, RFI

08/08/2011, Revue de presse française, France 24

08/08/2011, Revue de presse internationale, France 24

08/08/2011, La peur d'un nouveau krach financier, euro|topics
L'agence de notation Standard & Poor's a dégradé vendredi la note souveraine des Etats-Unis et attisé ainsi la crainte mondiale d'une nouvelle dégringolade des cours boursiers. La presse rend le mouvement ultraconservateur du Tea Party responsable de la perte de la note souveraine maximale américaine et doute que les politiques soient en mesure de gérer la crise.
08/08/2011, Les Etats-Unis et l'Europe devront assumer leur responsabilité politique pour la reprise de l'économie mondiale, Renmin Ribao
À ce moment crucial où l'économie mondiale fait face à un risque de "double dip", certains médias et chercheurs occidentaux ont une fois de plus joué la "carte" de la Chine, il semble que le "remède" du règlement de la crise soit dans les mains de la Chine. Un tel procédé n'est pas nouveau. Ces dernières années, chaque fois que l'économie mondiale rencontre des difficultés, l'Occident s'est mis à parler, sinon pour accuser la Chine d' "avoir rejeté la crise" sur les autres, sinon pour "flatter" la Chine et lui demander de prendre la responsabilité. Ces deux jeux ne visent qu'un seul but, celui de se dérober à sa responsabilité.
07/08/2011, Les Etats-Unis dans la tourmente, les européens tentent de calmer la panique des marchés, NouvelObs
Les conseillers et ministres des Finances du G7 ont discuté de la crise de la dette et de l'évolution des marchés financiers mais rien n'a filtré de leurs décisions.
Standard & Poor's (SP) a retiré vendredi aux Etats-Unis la prestigieuse note "AAA", dont jouissent les émetteurs d'obligations les plus fiables. Evoquant "des risques politiques" liés à l'énorme dette publique américaine, SP a abaissé la note du pays d'un cran à "AA+".
Cette sévère sanction infligée à la première économie mondiale était certes attendue, mais risque néanmoins d'embraser encore davantage des marchés affolés par l'incapacité des dirigeants à trouver une riposte commune à la crise.
Les créanciers étrangers des Etats-Unis ont réagi de façon mesurée, à l'exception du premier d'entre eux, la Chine, qui a exhorté Washington à cesser de vivre au-dessus de ses moyens.
Pékin, qui détenait en mai quelque 1.160 milliards de dollars de bons du Trésor américains, a estimé avoir "désormais tous les droits d'exiger des Etats-Unis qu'ils s'attaquent à leur problème structurel de dette"."Les jours où l'oncle Sam (...) pouvait facilement dilapider des quantités infinies d'emprunts de l'étranger semblent comptés", a commenté l'agence officielle Chine Nouvelle.
06/08/2011, Coup de tonnerre dans le ciel de l'économie mondiale, Journal de 18h France Culture
C'est une première dans l'histoire de l'économie mondiale : la dégradation de la note souveraine attribuée à la dette des Etats Unis. Elle passe de la meilleure note, triple A à AA+. La Chine veut désormais se faire entendre, nous expliquera Anne-Laure Delatte, économiste.
06/08/2011, La Chine exige que les Etats Unis remettent leurs finances en ordre, Journal de 12h30 France Culture
Après la dégradation de la note de la dette américaine, Pékin, premier créancier des Etats Unis, hausse le ton et évoque l'idée de remplacer le dollar par une autre monnaie de réserve.
06/08/2011, Note américaine dégradée : le coup de colère de la Chine, Journal de 9h France Culture
Après la dégradation de la note de la dette américaine, Pekin exige que les Etats Unis prennent des mesures pour rééquilibrer leur budget.
06/08/2011, Crisis en EEUU, algo más que la deuda, CADTM
La crisis en EEUU sigue ocupando el centro de la atención en el debate económico. No es solo una cuestión de la deuda pública, un tema que preocupa a los acreedores, internos y externos. Entre los primeros, los acreedores internos, lo que se espera es un fuerte ajuste, definido por el parlamento o de hecho por el poder ejecutivo. Entre los segundos, los acreedores externos existe una expectativa que EEUU privilegiará esos pagos para evitar un colapso global. En todo caso, resulta una incógnita el modus operandi de la potencia imperialista, y enfatizo el carácter imperialista de EEUU, porque su lógica es la de exportar sus problemas, o dicho de otro modo, resolver sus problemas a costa del conjunto de la sociedad mundial.
06/08/2011, Lo que todos deberían saber sobre la "crisis de la deuda" en EE.UU, CADTM
Si el presidente Obama pierde ambas cámaras del Congreso y/o la presidencia en las próximas elecciones, será el resultado de una economía débil y alto desempleo, y porque dejó que sus oponentes no sólo sabotearan la economía – algo que hicieron con mucho gusto – pero también porque dejó que ellos redefinieran el debate económico para que en el futuro se le eche la culpa al presidente y su partido por el lío.
05/08/2011, Zeev STERNHELL, From protest to power, Ha'aretz
In these times of hope and anticipation, it is difficult not to wonder what form the protest might have taken, and what results it might already have achieved, if there had been a large and authentic social-democratic party here with a labor union worthy of the name, at its side. Indeed a spontaneous uprising that does not find political expression very soon, and does not threaten those who are in power, will of necessity have very limited achievements.
Therefore the young demonstrators would do well to remember May 1968 in Europe. Beyond the obvious differences, there is a common denominator: a protest that does not find immediate political expression is destined to disintegrate.
03/08/2011, Crise sociale : "l’été israélien", Slate
Depuis plusieurs semaines, les "insurgés israéliens" campent dans les grandes villes du pays. Le gouvernement fait face à un vaste mouvement social contre la vie chère. Oublié l’idéal égalitaire qui a fondé le pays, aujourd’hui les Israéliens réclament plus de justice sociale.
03/08/2011, Dette américaine : l'accord pourrait provoquer une nouvelle crise (expert), RIA Novosti
"J'estime qu'il s'agit d'une des pires défaites du président Obama", a annoncé l'expert grec à RIA Novosti. "La boîte de Pandore est désormais ouverte, et l'économie mondiale va faire face à de nouveaux problèmes".
"Les Etats-Unis se trouvent depuis longtemps au seuil d'une nouvelle crise similaire à celle qui a frappé le pays en 2008. L'accord actuel qui oblige le gouvernement fédéral à réduire les dépenses budgétaires de façon permanente sans augmenter les impôts pour les plus riches est susceptible de provoquer une nouvelle récession aux Etats-Unis comme dans le monde entier", a annoncé M.Varoufakis.
03/08/2011, México: Políticas públicas para solucionar la pobreza, ArgenPress
De acuerdo con este informe, el número de población en condiciones de pobreza pasó de 48.8 millones de personas en 2008 a 52.0 millones para 2010, significa una variación de 6.5 puntos porcentuales; mientras que la población en pobreza extrema se mantuvo en 11.7 millones, la población urbana reporta más pobreza.
03/08/2011, México: ¿Vivir mejor?, ArgenPress
De acuerdo a las medición multidimensional dada a conocer por el Coneval el pasado 30 de julio, 52 millones de mexicanos (46.2 por ciento del total de la población) viven en la pobreza y de ellos 11.7 millones (10.4 por ciento) padecen pobreza extrema.
03/08/2011, Pékin juge sévèrement l'accord sur la dette publique américaine, France 24
Pour la Chine, l'adoption du texte permettant aux États-Unis d'éviter un défaut de paiement ne parviendra pas à "désamorcer la bombe de leur dette". Dans la foulée, l'agence de notation chinoise Dagong a abaissé la note de la dette américaine.
Lire aussi :
Revue de presse Crise économique, politique et sociale 2011, Monde en Question.
Dossier documentaire & Bibliographie Économie crise, Monde en Question.
Dossier documentaire & Bibliographie Économie politique, Monde en Question.
Dossier documentaire & Bibliographie Économie sociale, Monde en Question.

8 août 2011

Hommage à MUNIS

Munis est l'un des derniers révolutionnaires "classiques". Ses références, ce sont les révolutions et les révolutionnaires les plus importants de l'histoire de l'humanité. Néanmoins, c'est un illustre inconnu, oublié par l'histoire de la pensée politique, relégué à un certain ostracisme par les académiciens de l'histoire contemporaine.

L'intention de ce film documentaire n'est autre que de montrer que Munis illustre, de par son activité pratique et sa réflexion théorique, ce que les révolutionnaires ont pleinement vécu au cours du XXe siècle. Il y a bien sûr d'autres aspects intéressants, d'autant que Munis n'est pas le seul révolutionnaire, et il faudrait d'ailleurs étudier la raison pour laquelle Munis s'est refusé, dans les années soixante, à prendre des chemins que d'autres ont empruntés. Mais cela-même fait partie de l'histoire de la pratique et de l'idée de Révolution.
Munis, la voz de la memoria - Synopsis du documentaire, La Bataille socialiste.

Lire aussi :
• Bio-bliographie MUNIS, Archive Internet des Marxistes - La Bataille socialiste - Smolny - Wikipédia [Bibliographie et Liens mis à jour par Serge LEFORT le 04/08/2011].
• Un théoricien révolutionnaire : Josep Rebull (Guillamón), La Bataille socialiste.
• Révolution espagnole, La Bataille socialiste.
Dossier documentaire & Bibliographie Révolution espagnole 1936-1939, Monde en Question.
Dossier documentaire & Bibliographie Trotskysme, Monde en Question.