Il n'est pas question de nationaliser l'économie nationale malgré la crise financière mondiale, a déclaré mercredi le premier ministre russe Vladimir Poutine lors d'une conférence consacrée aux questions économiques qui se déroule dans sa résidence de Novo-Ogarevo (région de Moscou).
"Je voudrais souligner que nous n'avons pas et ne pouvons pas avoir comme mission la nationalisation de l'économie russe et nous ne le ferons pas. L'élargissement de la présence de l'État dans la vie économique est une mesure forcée et provisoire", a indiqué le premier ministre.
Commentaires : En Russie comme ailleurs, l'intervention de l'État dans la vie économique n'a rien à voir avec une nationalisation et encore moins avec le socialisme. Il s'agit, comme tout le monde l'a compris, de renflouer les spéculateurs avec l'agent des impôts au détriment donc des investissements sociaux (et non dépenses sociales comme les économistes l'affirment trop souvent) dans les domaines de l'éducation, la santé, la culture, etc.
Aide financière pour la Hongrie et l'Ukraine, euro|topics
Magyar Nemzet - Hongrie
os pires cauchemars [deviennent toutefois] réalité. Nous avons en tout cas perdu notre indépendance économique, comme l'a récemment indiqué le chef de l'opposition, Viktor Orbán. Et si nous devions entendre à l'avenir qu'il nous faut entreprendre toujours plus de mesures de restrictions en raison de l'aide du FMI, il faudra se rappeler de cette curiosité historique : le fait que la Hongrie est le seul pays de l'UE à être une colonie du Fonds monétaire international.
Der Standard - Autriche
La Hongrie réduit massivement ses dépenses sociales pour obtenir un crédit auprès du FMI.
Commentaires : Après la faillite de l'Islande, sauvée par la Russie, des pays européens hypothèquent leur avenir économique et social en empruntant auprès du FMI, qui oblige les États emprunteurs à réduire dramatiquement leurs investissements sociaux.
Le Livret A bientôt à 3,5% ou 3% ?, Libération
e directeur général de la Caisse des Dépôts n'a pas démenti l'information de «La Tribune» selon laquelle le taux de rémunération pourrait être modifié le 1er février.
Commentaires : Seul un esprit mal intentionné verrait dans cette mesure la conséquence de la perte de 751 millions d'euros subie par la Caisse d'épargne entre la mi-septembre et la mi-octobre.
Qui a perçu 310 fois le Smic chaque mois en 2007 ?, AFP - Libération - AP - Yahoo! Actualités
Le salaire moyen des 50 premiers patrons français, qui s'établit à 383.000 euros par mois, a augmenté de 20% en 2007, et représente 310 fois le Smic, selon une enquête à paraître jeudi dans le magazine Capital.
Commentaires : Les revenus des épargnants sont mis à la portion congrue, mais pas ceux des grands patrons. Coïncidence ?
Lire aussi : Crise financière : On achève bien l’épargne populaire, AgoraVox.
Pompiers incendiaires : les autorités politiques et économiques sont responsables de la crise qu'ils combattent, Chronique Agora
Ils [les gens] pensent que les autorités vont tout arranger... Et dans le monde entier, les autorités font semblant de le faire. Le G7, le FMI, les banques centrales, les ministres des finances et les secrétaires du Trésor – ils ont tous mis leurs propres masques... ils se pavanent, et prétendent savoir de quoi ils parlent. Curieusement, le président français Nicolas Sarkozy est un de ceux qui dirigent la parade. Il tente d'organiser un Nouvel Ordre Financier Mondial... basé sur autre chose que le dollar.
Ces poseurs n'ont pas si mauvaise allure – tant qu'ils gardent leurs masques. Enlevez-les, et vous verrez ces clowns idiots qui sont responsables de la crise.
Commentaires : Ne nous trompons pas, si l'auteur pleurniche sur «le mauvais capitalisme» (voir l'article précédent) il reste partisan du "laisser-faire" : «[...] la presse mondiale, les experts et les politiciens ont réussi à se convaincre que ce n'était pas de leur faute... mais de celle du capitalisme. Et maintenant, ils attendent des autorités qu'elles fassent quelque chose.»
A marché forcée, Dedefensa
Les récents événements ont mis à jour la fabrique d’une étrange évolution économique. Il ne s’agit même plus de la fable de la grenouille qui voulait se faire plus grosse que le bœuf mais de celle de ces oiseaux escortant parfois les éléphants, nichant presque sur eux et picorant les parasites installés dans les plis de la peau de l’énorme et majestueux animal, qui prétendraient se faire plus gros que leur hôte temporaire. Encore ces oiseaux, selon l’immense sagesse de ce que les Américains nomment Mother Nature, ont-ils un rôle fondamentalement utile puisqu’ils s’occupent des parasites de l’éléphant. Dans notre économie, les parasites eux-mêmes prétendent se faire plus gros que l’éléphant, et ils ne sont plus loin de l’être.
C’est un étrange avatar de la structure de notre civilisation, dont on sait qu’elle est fondée sur l’affirmation enfiévrée, presque religieuse, du primat de l’économie. Il y a plusieurs exemples importants et respectables pour nous convaincre que ce processus s’avère en fin de compte, lorsqu’il se développe et qu’il peut être observé à loisir, comme une véritable transmutation bien plus qu’une évolution. Si nous voulions théoriser le phénomène, nous dirions qu’il s’agit d’une transmutation qui transforme l’accident (le parasite, la chose marginale, accessoire) en substance. Ou, de façon plus précise, en nous rapprochant des cas importants que nous allons citer, nous dirions qu’il s’agit du cas où les conséquences secondaires ou tertiaires d’un phénomène, qui n’ont presque plus de rapport avec la substance de ce phénomène, remplacent la substance de ce phénomène. Bien évidemment, on comprendra au travers d’un tel exemple que le cas nous en dit long sur la qualité et la puissance de cette substance.
Les deux cas principaux que nous envisageons sont cités ici pour éclairer notre propos théorique, avant de développer plus précisément la situation qu’ils éclairent. (Il y a bien d’autres cas dans d’autres domaines, de même nature, de même ampleur et dans le même rapport.)
• Le cas de l’effondrement du système des banques américanistes, où l’on s’aperçoit que les primes, bonus et autres golden parachutes pour dirigeants congédiés pour erreurs de gestion ($39 milliards l’année dernière), tiennent une place importante dans le volume de la déroute financière. L’extraordinaire affaire de la fraude aux dépens de la Société Générale doit être impérativement placée dans ce même domaine.
• Le cas du Pentagone, où les fraudes, gaspillages, commission et actes de corruption, sont estimés officiellement (les estimations officieuses vont bien plus loin) à $20-$50 milliards pour le seul budget annuel des R&D du département (soit 12%-29% de ce budget).
[...]
Si l’on constate que ce phénomène de montée aux extrêmes, et au centre de la crise, des marges des secteurs en crise n’est pas nouveau, il a pu être remarquablement identifiée avec la crise financière. En cela, la crise financière est d’un apport précieux pour comprendre la situation où nous nous trouvons. Elle nous a donné des repères quantitatifs particulièrement accablants, permettant effectivement de comprendre la substance de la crise générale. Cette puissance extraordinaire des éléments marginaux prenant le centre de la scène pour précipiter ce qui est perçu comme une crise systémique mondiale, – c’est-à-dire une crise du système mondial de notre civilisation, rien de moins, – nous donne une sorte de raccourci de l’archétype de la crise (l’archétype restant toujours le “modèle-1929“).
La symbolique de cette situation nous a été fournie par l’aventure du “rogue trader” de la Société Générale, Jérôme Kerviel. Ce personnage psychologiquement à l’inverse des “traders” arrogants de Wall Street (tel que l’incarne Michael Douglas dans le Wall Street d’Oliver Stone, sur les années 1980) a enflammé tout un pays pour sa cause. Kerviel, pourtant personnage typique de la marge de la crise, s’est révélé sans y avoir songé une seconde comme son dénonciateur. Il a été aussitôt transformé en capitaine Dreyfus postmoderne par l’interprétation médiatique (image aussitôt trouvée par le quotidien L’Humanité), considéré par le bon sens populaire autant que par les journalistes soupçonneux des explications de la direction de la banque, comme le bouc-émissaire d’un système enivré et pris au piège de sa propre folie financière. Sa popularité instantanée, alimentée par son caractère sombre et taiseux, sa psychologie fragile, a fait de lui l’accusateur symbolique des outrances du système, de la monstruosité de la puissance de ses marges, qu’il a mises en évidence par l’absurde. Kerviel a mis le système en accusation. Il a été l’“imprécateur” sorti des entrailles sombres de la banque pour en afficher publiquement les outrances.
Le cheminement même de cette affaire, la cohabitation d’aspects complètement dérisoires au niveau d’un personnage qui semblerait banal et anonyme, et d’aspects monstrueux comme l’onde de choc de cette affaire secouant Davos et un système financier déjà en folie, – voilà bien une illustration symbolique de cette situation où les marges déclenchent des tsunamis. L’affaire Kerviel n’est qu’un épisode dans une crise déjà bien en cours et qui nous réserve bien des surprises et d’autres chocs encore. Mais c’est une affaire tellement révélatrice qu’elle mériterait d’être le symbole de la crise. Qui comprend le personnage Jérôme Kerviel et la mécanique de son action, et l’utilisation faite de son action, et l’écho qu’a recueilli son action, celui-là comprend les aspects monstrueusement dissymétriques de la crise. Comme les guerres que nous voyons aujourd’hui, nous vivons une crise systémique de type G4G (Guerre de la 4ème Génération), marquée par une dissymétrie au-delà de toute description, mettant à jour la pathologie du système.
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Il s’agit de “penser l’apocalypse”, c’est-à-dire d’accepter une accumulation d’événements à potentiel catastrophique, mélange d’événements naturels et d’événements artificiels (créés par les humains). Cette nécessité est d’autant plus pressante que nous possédons le redoutable privilège, – c’est une idée centrale que nous répétons souvent, – de vivre une époque apocalyptique et, en même temps, de mesurer parfaitement l’aspect apocalyptique de cette époque, – et encore plus, en même temps de pouvoir nous regarder en train de vivre cette époque apocalyptique. La lucidité face à ces phénomènes ce paye effectivement d’un “retournement de la pensée”.
En nous fixant comme but de “penser l’apocalypse” nous ne désignons pas un rôle de témoin, de spectateur ardent. Nous devons aller plus loin et admettre que cette “apocalypse” est le produit indubitable de notre civilisation. Cela signifie que l’acte intellectuel audacieux de “penser l’apocalypse” signifie également, pour notre compte, “penser notre décadence”, – et, dans ce cas, une décadence qui ne cesse d’accélérer, comme si le poids même de ses capitulations et de ses perversions en augmentait le rythme et la vitesse.
C’est dire qu’il faudra au bout du compte écarter l’esprit partisan, l’engagement qu’on jugeait être, d’ailleurs avec bien des arguments, politique et moral. La chute est tellement abrupte que nul n’est épargné. Certes, l’Amérique peut être désignée par certains comme la fautive, mais ce n’est que la fautive principale et nous sommes tous à la fois entrainés par elle et complices d’elle. La France elle-même, qui s’est distinguée si souvent par ses différences, a aujourd’hui des caractères et des comportements qui ne déparent en aucune façon le phénomène général de décadence. D’une certaine façon, le déclin accéléré de la puissance US met en évidence combien le mal général que l’on mesure, la “crise systémique” qui se concrétise par autant de crises systémiques sectorielles, est le mal d’une civilisation dans son ensemble et non le mal d’une influence et d’une puissance, – même si l’on juge que cette influence et cette puissance sont la matrice de la chose. Nous sommes tous, à la fois complices et victimes, et historiquement solidaires d’un développement que nous avons tous, peu ou prou, avec plus ou moins de réticence, favorisé depuis plusieurs siècles. Il s’agit bien d’une civilisation qui est en cause, et du temps qui en a le mieux caractérisé l’achèvement, ce temps que nous nommons “modernité”.
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La domination de l’Ouest est aujourd’hui de type totalitaire, n’épargnant aucun domaine ; encore plus qu’une hégémonie, il s’agit d’un phénomène osmotique qui ne se ferait que dans un sens. L’Ouest ne peut être vaincu selon la définition courante du terme “défaite” dans la mesure où, pour chaque candidat à une “victoire” sur l’Ouest et en admettant qu’une telle “victoire” fût possible, cette “défaite” de l’Ouest serait également une sorte de “défaite” pour lui-même. La démonstration en a été faite d’une façon paradoxale depuis le 11 septembre 2001. Le paradoxe est en ceci que les événements tragiques depuis 9/11 n’ont finalement démontré qu’une chose: notre seul Ennemi, notre vrai Ennemi est en-dedans de nous-mêmes. De toutes les crises qui frappent l’Occident depuis 9/11, aucune (sauf la “crise du terrorisme” évidemment, dont la réalité est bien contestable) n’est le produit du terrorisme. Les crises du système financier, de l’énergie, de l’environnement, etc., voire des crises plus diffuses encore comme celles des bureaucraties, des structures militaires, ont été précipitées par 9/11 mais n’en sont certainement pas l’effet direct. L’attaque du 11 septembre n’a eu d’importance qu’à cause des effets indirects, secondaires mais colossaux, qu’elle a déclenchés.
En quelques années a été mis à jour le vice fondamental de notre système, – une sorte de montée aux deux extrêmes contraires si l’on veut. Ce vice fondamental tient en un paradoxe, qui est celui que la montée automatique de la puissance de la civilisation occidentale augmente proportionnellement sa vulnérabilité interne. Certains percevaient déjà, souvent par intuition, ce déséquilibre, qu’ils exprimaient d’une autre façon: la civilisation occidentale augmentant irrésistiblement sa puissance montre corrélativement et proportionnellement une absence de sens qui devient de plus en plus déstabilisante. L’attaque du 11 septembre, elle-même ô combien déstabilisante, a traduit cette intuition en une réalité concrète. Nous voyons aujourd’hui cette réalité se marquer dans des événements bien identifiables.
Il n’y a pas de domaine où ce paradoxe se marque plus fortement que dans l’activité militaire, qui est devenu ces dernières années une des manifestations principales de la puissance occidentale (américaniste, certes, mais également d’autres puissances, notamment européennes). Il s’agit du paradoxe de l’invincibilité impuissante.
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En apparence, l’Afghanistan n’a rien à voir avec la crise des subprimes magnifiée par l’aventure de la Société Générale. En réalité, une crise succède à l’autre, dans cet enchaînement qui lui-même paraît systémique de crises qui peuvent toutes justifier ce qualificatif pour elles-mêmes. Il s’agit d’une suite ininterrompue de paroxysmes successifs de crises ininterrompues, endémiques, l’une prenant le relais de l’autre. Un week-end, nous assistons aux prémisses d’un krach boursier, le week-end d’après c’est l’annonce du rejet de la nomination de Lord Ashdow comme représentant de l’ONU par le président afghan Karzaï, – à Davos, justement, où l’on ne parlait que du krach. Ainsi le lien est-il fait. Londres et Washington avaient oublié de consulter Karzaï. Le président afghan est une marionnette accessoire mais c’est aussi un Afghan ombrageux. Il s’est invité dans le jeu, pour en troubler la donne.
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Après l’Irak, annoncent à grand fracas les stratèges washingtoniens, l’Afghanistan est devenu le “front central”. De quoi? Mais de la “Long War” que conduit l’Occident, est-on tenté de répondre ingénument. On proposera évidemment l’autre interprétation, déjà évoquée précédemment, cette fois à la lumière de cette idée d’enchaînement des crises comme autant de signes spasmodiques s’enchaînant en paroysmes successifs. La longue chaîne de l’impuissance de notre invincibilité se marque de tel à tel événement, s’enchaînant d’une semaine l’autre. La crise financière et boursière, illustrant un mal endémique d’une explosion provoquée par les seuls excès de ce système universel et invincible ; la crise afghane, atteignant un nouveau paroxysme au travers des mésententes entre les puissances du système, exposées au travers d’échanges hargneux et hostiles. Tout cela fait partie d’une même famille.
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Les critiques de la façon dont est menée, par l’Ouest, la “guerre” en Afghanistan, – le dernier acte en date est un rapport de l’Atlantic Council dont l’un des auteurs est l’ancien SACEUR, le général des Marines James Jones, – en reviennent sempiternellement au constat de l’absence d’une stratégie. Le constat est bien entendu justifié tant il tombe sous le sens (sous le bon sens, devrait-on dire). Mais ce constat a un aspect universel. L’absence de stratégie caractérise toutes les crises systémiques en cours, comme cause centrale. Elle n’est que le reflet d’une crise générale. L’absence de stratégie ne fait alors qu’énoncer pour un cas spécifique notre absence générale de sens.
[...]
La question du “retournement de la pensée” est aujourd’hui posée, haute et claire. C’est désormais le seul défi essentiel, celui qui surmonte tous les autres. Retourner sa pensée pour libérer l’esprit du système où il s’est enfermé lui-même, d’où il assiste sans rien voir, invincible et impuissant, au déferlement des crises ; l’esprit cherche sans espoir les causes de cet immense ébranlement dans des hypothèses de fortune, toutes faites pour conforter le monde fabriqué par le même système qui l’enferme; il évolue dans ce monde fermé où il s’interdit, par des entraves qu’il s’impose à lui-même d’observer la réalité profonde des causes de ces crises. L’enfermement est achevé dans cette logique de cercle vicieux, cet aliment pervers du malaise psychologique qui est l’écho intime et la conséquence pathologique de notre crise de civilisation.
Mais il est difficile de penser que l’esprit, ainsi enfermé, puisse trouver en lui la force de se libérer. Les crises, dans toutes leurs spécificités souvent étranges et qui sont nécessairement incompréhensibles à notre esprit, tiennent cette fonction inédite d’exercer sur lui une pression continue pour tenter de le forcer vers cette libération. La crise centrale de notre civilisation est en train de passer du caractère classique de l’événementiel à la situation inédite d’une bataille de la réalité, qu’elle représente, contre l’enfermement de l’esprit. L’enjeu central est de savoir jusqu’où notre psychologie résistera à cette pression avant que l’esprit accepte cette libération, ou bien si elle sombrera avant cette issue.
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