23 juin 2010

Le général McChrystal crache dans la soupe


Alors que les troupes d'une coalition de plus en plus flageolante peinent à remporter en Afghanistan la victoire finale promise par Barack Obama, le général Stanley McChrystal, commandant de la Force internationale d'assistance à la sécurité en Afghanistan (un titre qui ne s'invente pas), a critiqué la stratégie américaine à la manière d'un Bigeard ou d'un Massu.
L'ambassadeur américain en Afghanistan, Karl Eikenberry ? Quelqu'un qui «veut couvrir ses arrières pour les livres d'histoire».
L'envoyé spécial de l'administration Obama pour l'Afghanistan et le Pakistan, Richard Holbrooke ? «Un homme dont les courriels ne valent même pas la peine d'être lus».
Le vice-président Joe Biden ? «Vous avez dit Bite Me ?» (va te faire voir en anglais).
Rolling Stone Politics
L'article reflète le fossé entre l'armée américaine et les conseillers d'Obama au moment où le Pentagone doit faire face à la critique de sa stratégie dans cette guerre qui s'enlise un peu plus chaque jour.
C'est une guerre vouée à n'être pas gagnée. Il s'agit de se créer une sortie honorable, une non victoire décente. C'est tout ce qu'il reste.
Metro

Whatever the nature of the new plan, the delay underscores the fundamental flaws of counterinsurgency. After nine years of war, the Taliban simply remains too strongly entrenched for the U.S. military to openly attack. The very people that COIN seeks to win over - the Afghan people - do not want us there. Our supposed ally, President Karzai, used his influence to delay the offensive, and the massive influx of aid championed by McChrystal is likely only to make things worse. "Throwing money at the problem exacerbates the problem," says Andrew Wilder, an expert at Tufts University who has studied the effect of aid in southern Afghanistan. "A tsunami of cash fuels corruption, delegitimizes the government and creates an environment where we're picking winners and losers" - a process that fuels resentment and hostility among the civilian population. So far, counterinsurgency has succeeded only in creating a never-ending demand for the primary product supplied by the military: perpetual war. There is a reason that President Obama studiously avoids using the word "victory" when he talks about Afghanistan. Winning, it would seem, is not really possible. Not even with Stanley McChrystal in charge
Rolling Stone Politics
Quand un militaire crache dans la soupe les carottes sont cuites !

23/06/2010
Serge LEFORT
Citoyen du Monde

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