"Oui, les chiffres du chômage seront très mauvais et beaucoup plus qu'avant", a répondu M. Wauquiez, interrogé sur RMC sur les prévisions de hausse du nombre de demandeurs d'emploi pour août qui doivent officiellement être annoncés lundi soir.
Il a cité le chiffre de "30 à 40.000 chômeurs de plus", confirmant une information donnée par le site internet Rue89 jeudi, selon lequel "ce serait le pire chiffre mensuel depuis mars 1993".
Revue de presse française, NouvelObs
La Nouvelle République du Centre ouest
Le Président a eu, comme toujours, des formules qui feront mouche : seront-elles suffisantes face aux caisses vides ? La vérité, la lucidité, la confiance, la certitude : ces affirmations fortes sur lesquelles s'appuyait ce long discours ne sont pas, et c'est leur faiblesse, des annonces concrètes.
Le Progrès
Ayez confiance en moi!...Il faut avoir le culot de notre Président pour s'exposer ainsi, en pleine tempête. Tout craque, tout s'effondre, tout flambe? N'ayez pas peur, dit-il, je suis là.
Le Courrier Picard
Les objectifs du président de la République n'ont pas vraiment changé. Et il se dit sans doute que cette crise est une occasion unique de faire accepter ces réformes si difficiles.
Les Dernières Nouvelles d'Alsace
Reste à savoir si le patient déjà polytraumatisé par la crise financière, la récession, le chômage en hausse et le pouvoir d'achat en berne, pourra supporter un nouveau choc opératoire. Quelquefois, le malade meurt guéri...
La Charente Libre
Entre le flou de sa stratégie et son entêtement à poursuivre ses réformes nationales à bride abattue, le message subliminal du chef de l'Etat est finalement assez clair : 2009 sera forcément une année pendant laquelle les Français devront se serrer sévèrement la ceinture, même si la rigueur est obsessionnellement bannie du vocabulaire sarkozyen.
Revue de presse économique, NouvelObs
L’union sacrée appelée des vœux de Georges W. Bush tourne au vinaigre. Le plan de sauvetage du système bancaire américain avec. En dépit de la spectaculaire journée de négociations jeudi à la Maison Blanche autour de responsables du Congrès, de George W. Bush et des deux candidats à sa succession, les négociations ont été rompues en fin de journée. Alors que le plan de sauvetage prenait l’eau, les marchés apprenaient en même temps que la banque Washington Mutual (WaMu) faisait à son tour faillite.
Wall Street Journal rapporte que John McCain et les républicains refusent un plan qui fait peser sur le contribuable américain les erreurs de Wall Street. D’après le Financial Times, Barack Obama s’est bien gardé de critiquer son rival.
Revue de presse européenne, euro|topics
NRC Handelsblad - Pays-Bas
La crise financière actuelle est déjà historique car personne ne peut plus affirmer que le libre-échange sans limites conduit systématiquement à un monde meilleur. On ne peut plus non plus croire à la vieille légende libérale selon laquelle le marché se corrige toujours lui-même.
La Repubblica - Italie
Les multiples modifications du système international des entreprises qui ont été introduites par la lex mercatoria moderne, la loi de l'économie de marché, n'ont pas pu empêcher les crises qui ont touché les sociétés et les marchés financiers dans leur ensemble.
Figyelő - Hongrie
a crise financière internationale a ébranlé le capitalisme occidental jusque dans ses fondements. La conséquence pourrait être un déplacement du centre économique vers l'Asie : "Une récession est quasi inéluctable aux Etats-Unis, la zone euro stagne et les marchés émergents marquent aussi le pas.
Nicolas Sarkozy sur la crise : disours réaliste ou populiste ?, France Info
Les Français jugent le discours de Nicolas Sarkozy, France Info
Retour sur le discours de Nicolas Sarkozy, France Info
Dans son discours, Nicolas Sarkozy a comme à New-York tenu un virulent plaidoyer contre les dérives du capitalisme financier, n’hésitant pas à vanter des valeurs de gauche en prônant un rôle accru de l’Etat. Pour Vincent Peillon, eurodéputé PS, il y a un écart trop grand entre le moulin à parole et la réalité des politiques suivies.
CHAVAGNEUX Christian, Sarkozy s'attaque au libéralisme financier, Alternatives Economiques
Commentaires : Nicolas Sarkozy reprend le discours des altermondialistes, qui lui rendent hommage "C'est la première fois qu'un chef d'Etat d'un pays développé va aussi loin dans la dénonciation du libéralisme économique." même s'ils regrettent "c'est bien une politique de rigueur que met en œuvre le gouvernement".
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