Le parti de Poutine prône le rapprochement entre la Russie et l'Ossétie du Sud
ONU : le président arménien fustige la politique géorgienne dans le Caucase, RIA Novosti
Réunion sur le Caucase : les Européens renoncent, RFI
La réunion entre les ministres des Affaires étrangères de l’Union Européenne et de la Russie concernant l’Ossétie du Sud et l’Abkhazie prévue à Genève le 15 octobre prochain a été remplacée par une simple discussion entre experts. Les Européens l’ont annoncé hier en marge de l’Assemblée générale de l’ONU. Bruxelles préfère éviter d’afficher une nouvelle fois son désaccord avec la Russie sur le Caucase.
Le président de la République française s’est d’ailleurs fait remarquer lors de l’Assemblée générale des Nations unies. Il a proposé la création d’un espace commun entre l’UE et la Russie. Cet espace irait au-delà du simple partenariat stratégique mais resterait en deçà d’un marché commun.
Conflit géorgien : une crise mélant contradictions du droit international et crise étatique, Jeunes démocrates - UDF
Le conflit russo-géorgien, sous les feux de l’actualité depuis l’attaque géorgienne en Ossétie du Sud le jour de la cérémonie d’ouverture des jeux olympiques de Pékin, présente deux aspects importants. D’une part, le président géorgien et non moins atlantiste, Mikheil Saakachvili, avec la complicité de Washington, participe à la stratégie américaine de marginalisation de la Russie, poursuivie depuis 1991, c'est-à-dire suite à la chute de l’empire soviétique, par l’OTAN. D’autre part, par l’extrême violence de ses représailles, la Russie du président Dmitri Medvedev et du 1er ministre Vladimir Poutine entend clore l’ère du laisser faire et récupérer de sa superbe.
Quelques leçons à tirer de la crise géorgienne, Terra Nova
Il nous faut inventer une nouvelle coopération avec la Russie, en ne partant plus du présupposé que Moscou finira par accepter notre point de vue, ainsi que nous l’avons fait dans le cas du Kosovo. Face à cette nouvelle donne, et tant que la situation sécuritaire ne se dégrade pas davantage, l’Union européenne est seule à même de proposer des solutions durables et positives à la crise tout en favorisant la relance d’un nouveau partenariat à la Russie. En revanche, pousser l’OTAN à s’élargir davantage à l’Est ne peut qu’accroître les tensions, sans apporter de solution à la crise, et aggravera l’éloignement de la Russie.
ORY Pascal, La matrice de Munich, Le Monde
L'opinion publique occidentale - y compris les médias et les politiques qui, tout à la fois, l'expriment et la forment - n'a pas vraiment perçu l'enjeu essentiel de cette année 2008 sur le plan géopolitique, aperçu le fil rouge - rouge sang, au besoin - qui unit entre elles des crises en apparence aussi différentes que le Tibet, la Géorgie ou, passée jusqu'à présent presque inaperçue, celle du Cachemire, avec sa traîne d'attentats variés.
C'est pourtant simple : le moteur commun à tous ces phénomènes et à quantité d'autres à travers le monde s'appelle le droit-des-peuples-à-disposer-d'eux-mêmes et voilà que, selon les conjonctures, il joue en faveur d'un camp ou d'un autre, sans qu'il y ait là-dedans à chercher plus de logique et surtout plus de justice que ça.
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